RL 2/5: Jérémy Choplin : « Ce titre, on le mérite ! »
Publié : 02 mai 2014, 08:13
Pour le défenseur du FC Metz, qui avait prédit dès le mois de juillet que la montée était dans les cordes de son équipe, devenir champion de L2 est un impératif. « Cela passe par un succès face à Tours », ce soir à domicile.
A vez-vous passé un bon week-end ? ( Large sourire ) « C’était une fête parfaite avec, en préambule, une belle victoire à Auxerre et une superbe communion entre les joueurs, le staff et les nombreux supporters qui avaient fait le déplacement. Ensuite, le retour à Metz a été tout simplement extraordinaire : à la mairie, malgré la pluie, les supporters étaient encore là, en masse ! Enfin, la soirée s’est achevée au restaurant entre nous. »
• Cela doit forcément vous rappeler des souvenirs… « Oui, puisqu’il s’agit de ma troisième montée depuis 2010 ( avec Bastia il a participé à l’accession du National en Ligue 2, puis, dans la foulée, de la Ligue 2 à l’élite ). J’ai donc vécu de superbes moments de communion avec le peuple bastiais et aujourd’hui avec le peuple grenat. »
• O utre cette joie, existe-t-il des points communs entre ces deux aventures ? « Bien entendu. Dans les deux cas, il était impératif de sortir du National immédiatement pour ne pas voir les clubs mourir. Ensuite, grâce à des équipes de petits jeunes, quelques briscards et un staff exigeant, Bastia et Metz ont su rebondir très vite pour finalement retrouver leur place en Ligue 1. Quand tout le monde tire dans le même sens, il n’y a aucune raison que la mayonnaise ne prenne pas ! »
• Le 2 mai 2012, vous remportiez le titre de champion de Ligue 2 avec Bastia en battant le FC Metz… « C’est vrai. À l’époque, cette défaite des Messins avait contribué à leur descente en National. Déjà à l’aller c’était moi qui avais provoqué le penalty qui avait ensuite été refusé ( à Pierre Bouby ) alors que le ballon avait franchi la ligne. On avait gagné et Metz avait pris un sacré coup sur la tête. C’était un signe : il fallait que je vienne en Lorraine pour corriger tout ça et aider le club à remonter ( sourire ). »
• En juillet 2013, le jour de votre signature, vous aviez déclaré que Metz évoluerait en Ligue 1 dès la saison suivante. Devin ? ( rires ) « Je le pensais vraiment ! Ce jour-là, Albert Cartier et Philippe Gaillot m’ont immédiatement demandé, gentiment, de modérer mes propos car Metz, tout juste promu en Ligue 2, visait alors le maintien. Samedi, à Auxerre, je n’ai pas manqué de rappeler cette conversation au coach. On en a rigolé… »
« De vrais professionnels »
• La montée officiellement acquise, est-il facile de rester mobilisé pour la fin du championnat ? « Évidemment. D’abord parce que le vestiaire est composé de joueurs intelligents, de vrais professionnels qui ne vont pas finir en roue libre. Ensuite, on a un titre de champion à aller chercher. Dès mardi, on a repris le chemin de l’entraînement avec la même concentration et la même envie qu’en début de saison. Ce titre, on le veut et surtout, on le mérite ! Et cela passe par un succès face à Tours. »
• Une équipe qui vous avait joué un vilain tour à l’aller (défaite 4-2, le 13 décembre 2013). Revanchard ? « Non, pas revanchard car le contexte est aujourd’hui totalement différent. Cela dit, sur ce match, nous étions un peu passés au travers et nous sommes tout de même impatients de remettre les choses en ordre. Il le faut de toute façon : pour nous évidemment, pour le club dans son ensemble et pour les supporters qui devraient être très nombreux dans les tribunes de Saint-Symphorien. Cette montée et ce titre à venir, ce sont aussi les leurs. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Des buts tout trouvés
Ahmed Kashi suspendu, Mayoro N’Doye reprend du service, ce soir face à Tours. Tout comme Eduardo, de retour après des soucis à un genou. L’attaquant brésilien devrait débuter la rencontre aux côtés de Sakho.
Ne demandez pas à Albert Cartier de prononcer les mots "montée", "titre" ou "champion". L’entraîneur messin en est incapable. Il ne les a pourtant pas bannis de son vocabulaire. « Franchement, je ne le fais pas exprès, jure-t-il. Ce doit être une sorte de retenue. » Tout le contraire de son discours et de l’attitude de ses joueurs qui, après avoir dignement célébré leur montée
en Ligue 1, ont préparé la venue de Tours, ce soir, avec « beaucoup d’intensité ». « C’est bien d’officialiser quelque chose, poursuit le technicien lorrain, mais nous avons déjà un autre objectif à concrétiser. » Le titre de champion ? «Garder la première place », rétorque-t-il dans un sourire taquin.
Pour y parvenir, Albert Cartier et son staff ont choisi de privilégier la continuité, de faire confiance à un « groupe le plus performant possible ». Suspendus à Auxerre, Sylvain Marchal et Mayoro N’Doye débuteront la rencontre, ce soir, face à Tours. Le premier retrouve son poste au sein de la charnière aux côtés de Jérémy Choplin, alors que le second est appelé à pallier l’absence d’Ahmed Kashi, suspendu. Pour le reste, aucun changement ne devrait être opéré exception faite du duo d’attaque. Auteur d’un doublé avec l’équipe réserve le weekend dernier et débarrassé de ses soucis au ménisque, Eduardo épaulera sans doute Diafra Sakho, Thibaut Vion débutant, cette fois, sur le banc.
Champion dès ce soir ?
L’attaquant sénégalais, qui vise le titre de meilleur buteur de Ligue 2, sera soutenu par l’ensemble de ses partenaires. « C’est aussi un objectif de cette fin de saison, explique Jérémy Choplin. On va tout faire pour le mettre dans les meilleures conditions possibles.» «Tout le monde veut que Diaf puisse aller chercher cette première place, confirme Albert Cartier. C’est un projet collectif. »
Comme l’est celui d’effacer l’ardoise du match aller où le FC Metz avait sombré (4-2) sur la pelouse du stade de la Vallée du Cher.
« C’est un moment difficile de la saison», tranche l’entraîneur messin plus marqué par la manière dont son équipe avait perdu que la défaite en elle-même. «On a évidemment envie de faire mieux. » D’autant qu’un succès permettrait aux Lorrains de se rapprocher un peu plus de ce fameux titre de champion de Ligue 2. Voire d’organiser une deuxième fête en moins d’une semaine. La condition ?
S’imposer face aux Tourangeaux et espérer que, dans le même temps, Caen ne gagne pas face au CA Bastia. Quoi qu’il en soit, Saint-Symphorien devrait faire le plein, ce soir, pour fêter ses héros.
J.-S. G.
A vez-vous passé un bon week-end ? ( Large sourire ) « C’était une fête parfaite avec, en préambule, une belle victoire à Auxerre et une superbe communion entre les joueurs, le staff et les nombreux supporters qui avaient fait le déplacement. Ensuite, le retour à Metz a été tout simplement extraordinaire : à la mairie, malgré la pluie, les supporters étaient encore là, en masse ! Enfin, la soirée s’est achevée au restaurant entre nous. »
• Cela doit forcément vous rappeler des souvenirs… « Oui, puisqu’il s’agit de ma troisième montée depuis 2010 ( avec Bastia il a participé à l’accession du National en Ligue 2, puis, dans la foulée, de la Ligue 2 à l’élite ). J’ai donc vécu de superbes moments de communion avec le peuple bastiais et aujourd’hui avec le peuple grenat. »
• O utre cette joie, existe-t-il des points communs entre ces deux aventures ? « Bien entendu. Dans les deux cas, il était impératif de sortir du National immédiatement pour ne pas voir les clubs mourir. Ensuite, grâce à des équipes de petits jeunes, quelques briscards et un staff exigeant, Bastia et Metz ont su rebondir très vite pour finalement retrouver leur place en Ligue 1. Quand tout le monde tire dans le même sens, il n’y a aucune raison que la mayonnaise ne prenne pas ! »
• Le 2 mai 2012, vous remportiez le titre de champion de Ligue 2 avec Bastia en battant le FC Metz… « C’est vrai. À l’époque, cette défaite des Messins avait contribué à leur descente en National. Déjà à l’aller c’était moi qui avais provoqué le penalty qui avait ensuite été refusé ( à Pierre Bouby ) alors que le ballon avait franchi la ligne. On avait gagné et Metz avait pris un sacré coup sur la tête. C’était un signe : il fallait que je vienne en Lorraine pour corriger tout ça et aider le club à remonter ( sourire ). »
• En juillet 2013, le jour de votre signature, vous aviez déclaré que Metz évoluerait en Ligue 1 dès la saison suivante. Devin ? ( rires ) « Je le pensais vraiment ! Ce jour-là, Albert Cartier et Philippe Gaillot m’ont immédiatement demandé, gentiment, de modérer mes propos car Metz, tout juste promu en Ligue 2, visait alors le maintien. Samedi, à Auxerre, je n’ai pas manqué de rappeler cette conversation au coach. On en a rigolé… »
« De vrais professionnels »
• La montée officiellement acquise, est-il facile de rester mobilisé pour la fin du championnat ? « Évidemment. D’abord parce que le vestiaire est composé de joueurs intelligents, de vrais professionnels qui ne vont pas finir en roue libre. Ensuite, on a un titre de champion à aller chercher. Dès mardi, on a repris le chemin de l’entraînement avec la même concentration et la même envie qu’en début de saison. Ce titre, on le veut et surtout, on le mérite ! Et cela passe par un succès face à Tours. »
• Une équipe qui vous avait joué un vilain tour à l’aller (défaite 4-2, le 13 décembre 2013). Revanchard ? « Non, pas revanchard car le contexte est aujourd’hui totalement différent. Cela dit, sur ce match, nous étions un peu passés au travers et nous sommes tout de même impatients de remettre les choses en ordre. Il le faut de toute façon : pour nous évidemment, pour le club dans son ensemble et pour les supporters qui devraient être très nombreux dans les tribunes de Saint-Symphorien. Cette montée et ce titre à venir, ce sont aussi les leurs. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Des buts tout trouvés
Ahmed Kashi suspendu, Mayoro N’Doye reprend du service, ce soir face à Tours. Tout comme Eduardo, de retour après des soucis à un genou. L’attaquant brésilien devrait débuter la rencontre aux côtés de Sakho.
Ne demandez pas à Albert Cartier de prononcer les mots "montée", "titre" ou "champion". L’entraîneur messin en est incapable. Il ne les a pourtant pas bannis de son vocabulaire. « Franchement, je ne le fais pas exprès, jure-t-il. Ce doit être une sorte de retenue. » Tout le contraire de son discours et de l’attitude de ses joueurs qui, après avoir dignement célébré leur montée
en Ligue 1, ont préparé la venue de Tours, ce soir, avec « beaucoup d’intensité ». « C’est bien d’officialiser quelque chose, poursuit le technicien lorrain, mais nous avons déjà un autre objectif à concrétiser. » Le titre de champion ? «Garder la première place », rétorque-t-il dans un sourire taquin.
Pour y parvenir, Albert Cartier et son staff ont choisi de privilégier la continuité, de faire confiance à un « groupe le plus performant possible ». Suspendus à Auxerre, Sylvain Marchal et Mayoro N’Doye débuteront la rencontre, ce soir, face à Tours. Le premier retrouve son poste au sein de la charnière aux côtés de Jérémy Choplin, alors que le second est appelé à pallier l’absence d’Ahmed Kashi, suspendu. Pour le reste, aucun changement ne devrait être opéré exception faite du duo d’attaque. Auteur d’un doublé avec l’équipe réserve le weekend dernier et débarrassé de ses soucis au ménisque, Eduardo épaulera sans doute Diafra Sakho, Thibaut Vion débutant, cette fois, sur le banc.
Champion dès ce soir ?
L’attaquant sénégalais, qui vise le titre de meilleur buteur de Ligue 2, sera soutenu par l’ensemble de ses partenaires. « C’est aussi un objectif de cette fin de saison, explique Jérémy Choplin. On va tout faire pour le mettre dans les meilleures conditions possibles.» «Tout le monde veut que Diaf puisse aller chercher cette première place, confirme Albert Cartier. C’est un projet collectif. »
Comme l’est celui d’effacer l’ardoise du match aller où le FC Metz avait sombré (4-2) sur la pelouse du stade de la Vallée du Cher.
« C’est un moment difficile de la saison», tranche l’entraîneur messin plus marqué par la manière dont son équipe avait perdu que la défaite en elle-même. «On a évidemment envie de faire mieux. » D’autant qu’un succès permettrait aux Lorrains de se rapprocher un peu plus de ce fameux titre de champion de Ligue 2. Voire d’organiser une deuxième fête en moins d’une semaine. La condition ?
S’imposer face aux Tourangeaux et espérer que, dans le même temps, Caen ne gagne pas face au CA Bastia. Quoi qu’il en soit, Saint-Symphorien devrait faire le plein, ce soir, pour fêter ses héros.
J.-S. G.