DNA du 13/12/2009 : « Une idée derrière la tête »
Publié : 13 déc. 2009, 08:53
Le 1er du groupe A de CFA défie le deuxième de Ligue 2. Avec une petite idée derrière la tête mais aussi beaucoup d'humilité face à une formation lorraine qui partira largement favorite.

Damien Ott - qui félicite Abdel Moukhlil après son but face à Raon-l'Étape - veut que la venue de Metz s'inscrive dans la continuité. (Photo DNA - Christian Motsch)
Colmar Stadium, il est presque midi ce samedi. Calme et serein comme à son habitude, Damien Ott revient tranquillement sur la semaine écoulée et le match qui attend son équipe cet après-midi.
Une rencontre que les Colmariens aborderont avec ambition dans le jeu, comme à leur habitude. Une confrontation qui devra leur servir pour la suite de la saison, quel qu'en soit le résultat.
« On devra rester
nous-mêmes
et si ça ne suffit pas,
ça ne suffira pas
- Quelle a été la thématique de la semaine ?
- C'était même un leitmotiv : ne rien changer. On ne change pas ce qui va bien et aujourd'hui, pour trouver des problèmes, franchement, il faut vraiment le faire exprès !
Cela vaut pour la préparation, pour le discours. La pression, on n'a pas besoin de la faire monter avant le dernier moment.
- Reconduirez-vous l'équipe victorieuse à Besançon ?
- Faivre, qui était suspendu, remplace Stangl. Sa présence offre une option tactique supplémentaire.
J'ai aussi préféré Carvigan à Bagnost pour avoir un joueur athlétique sur le banc si Pape (Dieye) doit quitter la pelouse. Quand au onze de départ, je préfère le garder pour moi. Yvon Pouliquen nous a bien observés à Besançon. Je lui laisse donc la surprise...
- Comment vos joueurs appréhendent-ils cette équipe de Metz ?
- On n'a pas parlé de Metz, pas encore ! Pas de vidéo, rien. On verra ça demain (aujourd'hui).
En face, on aura des pros, une équipe de L 2, donc supérieure individuellement à chaque poste. Il faut les respecter. Je n'imagine pas qu'en changeant les choses chez nous, en bouleversant tout, on puisse leur poser des problèmes.
« Pour bien défendre,
il faut être capable
de menacer l'adversaire »
Je ne suis pas du style magicien ! On devra rester nous-mêmes et si ça ne suffit pas, ça ne suffira pas.
- Vous avez donc préparé ce match comme une rencontre de championnat...
- Quand on prépare un match de championnat, c'est dans l'idée de le gagner, on doit donc avoir une idée derrière la tête !
Cela veut aussi dire qu'on jouera sur nos valeurs. Je reste fidèle à mon credo : pour bien défendre, il faut être capable d'attaquer, de menacer l'adversaire. Après, il y a les intentions et la réalisation...
- Quelles sont vos chances ?
- Les exploits en Coupe de France arrivent souvent contre des équipes en difficulté. Eux ne doutent pas. Ils ont des certitudes et entre une équipe bien en CFA et une équipe bien en Ligue 2, il reste une chose : les deux divisions d'écart !
- Qu'attendez-vous de ce match, au-delà d'une qualification en forme d'exploit ?
- Quel que soit le résultat, ce match doit être une source de progrès, une expérience qui doit contribuer à faire grandir l'équipe. Dans les leçons qu'on risque de prendre comme dans les bonnes choses qu'on risque de faire...
C.T.

Damien Ott - qui félicite Abdel Moukhlil après son but face à Raon-l'Étape - veut que la venue de Metz s'inscrive dans la continuité. (Photo DNA - Christian Motsch)
Colmar Stadium, il est presque midi ce samedi. Calme et serein comme à son habitude, Damien Ott revient tranquillement sur la semaine écoulée et le match qui attend son équipe cet après-midi.
Une rencontre que les Colmariens aborderont avec ambition dans le jeu, comme à leur habitude. Une confrontation qui devra leur servir pour la suite de la saison, quel qu'en soit le résultat.
« On devra rester
nous-mêmes
et si ça ne suffit pas,
ça ne suffira pas
- Quelle a été la thématique de la semaine ?
- C'était même un leitmotiv : ne rien changer. On ne change pas ce qui va bien et aujourd'hui, pour trouver des problèmes, franchement, il faut vraiment le faire exprès !
Cela vaut pour la préparation, pour le discours. La pression, on n'a pas besoin de la faire monter avant le dernier moment.
- Reconduirez-vous l'équipe victorieuse à Besançon ?
- Faivre, qui était suspendu, remplace Stangl. Sa présence offre une option tactique supplémentaire.
J'ai aussi préféré Carvigan à Bagnost pour avoir un joueur athlétique sur le banc si Pape (Dieye) doit quitter la pelouse. Quand au onze de départ, je préfère le garder pour moi. Yvon Pouliquen nous a bien observés à Besançon. Je lui laisse donc la surprise...
- Comment vos joueurs appréhendent-ils cette équipe de Metz ?
- On n'a pas parlé de Metz, pas encore ! Pas de vidéo, rien. On verra ça demain (aujourd'hui).
En face, on aura des pros, une équipe de L 2, donc supérieure individuellement à chaque poste. Il faut les respecter. Je n'imagine pas qu'en changeant les choses chez nous, en bouleversant tout, on puisse leur poser des problèmes.
« Pour bien défendre,
il faut être capable
de menacer l'adversaire »
Je ne suis pas du style magicien ! On devra rester nous-mêmes et si ça ne suffit pas, ça ne suffira pas.
- Vous avez donc préparé ce match comme une rencontre de championnat...
- Quand on prépare un match de championnat, c'est dans l'idée de le gagner, on doit donc avoir une idée derrière la tête !
Cela veut aussi dire qu'on jouera sur nos valeurs. Je reste fidèle à mon credo : pour bien défendre, il faut être capable d'attaquer, de menacer l'adversaire. Après, il y a les intentions et la réalisation...
- Quelles sont vos chances ?
- Les exploits en Coupe de France arrivent souvent contre des équipes en difficulté. Eux ne doutent pas. Ils ont des certitudes et entre une équipe bien en CFA et une équipe bien en Ligue 2, il reste une chose : les deux divisions d'écart !
- Qu'attendez-vous de ce match, au-delà d'une qualification en forme d'exploit ?
- Quel que soit le résultat, ce match doit être une source de progrès, une expérience qui doit contribuer à faire grandir l'équipe. Dans les leçons qu'on risque de prendre comme dans les bonnes choses qu'on risque de faire...
C.T.