RL du 6/5 : Marchal : « Une saison exceptionnelle »
Publié : 06 mai 2014, 07:17
Avant le match à Troyes, ce soir, le capitaine se livre sur son retour sous le maillot grenat, sur les critiques qui peuvent le viser et sur le titre qui manque à sa carrière. Confessions d’un homme serein.

Sylvain Marchal , en tant que capitaine et historique de la maison, comment appréciez-vous cette montée ? « Je suis très content, forcément. Ce n’était pas l’objectif de départ mais on s’est pris au jeu et on a réussi une saison assez exceptionnelle à tous points de vue. »
• Aviez-vous connu des plaisirs équivalents dans votre carrière ? « J’ai connu de belles saisons en L1 mais je n’avais jamais joué le haut du tableau. Ce qui est appréciable, cette année, c’est d’avoir gagné autant de matches. »
« Je n’ai rien gagné »
• Quelle valeur aura le titre de champion à vos yeux ? « Ce n’est pas rien. On ne sait jamais quand on aura l’occasion d’en gagner un autre. Et c’est bien simple : cela fait quinze ans que je suis pro et je n’ai rien gagné jusqu’ici… »
• Vous êtes sorti du terrain contre Tours. Quel était le problème ? « Une douleur à la cheville en retombant. J’ai demandé à sortir. Rien de méchant, mais il valait mieux que quelqu’un de plus apte que moi soit sur le terrain. »
• Votre corps ne vous a pas toujours facilité la tâche cette saison… « Ce n’est pas nouveau. J’ai toujours eu deux ou trois petits pépins musculaires dans une saison. En moyenne, je manquais six ou sept matches pour ça. Cette année, c’est surtout ma grosse entorse à Lens qui a tout fait basculer mais je vais sans doute encore terminer à 25 matches. Je suis dans une moyenne basse. »
• Votre âge, votre vitesse, votre santé font l’objet de critiques régulières. Les entendez-vous ? « Non. »
• Y êtes-vous sensible ? « Non plus. En fait, je crois beaucoup aux faits, aux actes. Si on revient 18 mois en arrière, ce club était en National. Maintenant, il va monter en L1 et finir avec un titre de champion et de meilleure défense. C’est le travail de tout un groupe, d’une équipe, qui est récompensé et j’ai la faiblesse de croire que j’y suis un peu pour quelque chose. Après, il y aura toujours des esprits chagrins pour trouver des défauts mais ça ne me tracasse pas. On ne peut pas faire l’unanimité. Et puis je saurais aussi passer la main le moment venu. Mais il faudra d’abord venir chercher ma place (sourire) »
• Le peuple messin voue une reconnaissance éternelle à Grégory Proment pour son retour ici. La gratitude n’est manifestement pas la même envers vous… « Je ne suis pas en concurrence avec Greg de toute façon et je ne suis pas en recherche de reconnaissance. Sinon, je serais resté à Bastia pour finir mon contrat tranquille avant de revenir à Metz en famille. Je savais que c’était un pari risqué de revenir en L2, ici, et je continue de penser que ma démarche a été positive, dans un groupe qui était en osmose. En plus, je suis satisfait de ma saison. »
• Pouvez-vous dire à vos jeunes coéquipiers ce qu’ils vont trouver en L1 ? « Laissons-les découvrir ! Disons qu’il faudra élever son niveau de jeu, que les choses vont plus vite et qu’on a moins le droit à l’erreur. L’environnement et l’impact médiatique sont très différents aussi. Tu peux vite te retrouver avec la tête dans les nuages ou six pieds sous terre. »
Christian JOUGLEUX.
Cartier ne veut pas attendre
« Gagnons. Ce n’est pas la peine d’attendre le match du Havre à la maison ». Les intentions d’Albert Cartier étaient limpides avant le déplacement à Troyes. Indépendamment du résultat de Caen hier soir (victoire 1-0), l’entraîneur messin insistait sur la nécessité de finir le travail et de décrocher le titre de champion de L2, ce soir, dans l’Aube. Le technicien a retenu un groupe de 16 joueurs que réintègre Kashi, après sa suspension, et que quitte Sarr. Sa composition de départ devrait d’ailleurs être classique, sachant qu’Albert Cartier n’a pas l’intention de tomber dans le bricolage, malgré la série en cours de 3 matches en une semaine. « Je ne veux pas gérer ce match en fonction du prochain , dit-il. En plus, notre récupération est bonne, les entraînements ne brûlent pas les joueurs et ils sont capables de jouer trois matches par semaine. Il y a un sentiment d’euphorie qui prend le pas sur le reste. »
Conclusion : Carrasso sera dans les buts, derrière Métanire, Marchal, Choplin et Bussmann. Kashi et Rocchi tiendront le milieu, Lejeune et Ngbakoto animeront les côtés quand Sakho et Eduardo s’installeront devant. Du classique.

Sylvain Marchal , en tant que capitaine et historique de la maison, comment appréciez-vous cette montée ? « Je suis très content, forcément. Ce n’était pas l’objectif de départ mais on s’est pris au jeu et on a réussi une saison assez exceptionnelle à tous points de vue. »
• Aviez-vous connu des plaisirs équivalents dans votre carrière ? « J’ai connu de belles saisons en L1 mais je n’avais jamais joué le haut du tableau. Ce qui est appréciable, cette année, c’est d’avoir gagné autant de matches. »
« Je n’ai rien gagné »
• Quelle valeur aura le titre de champion à vos yeux ? « Ce n’est pas rien. On ne sait jamais quand on aura l’occasion d’en gagner un autre. Et c’est bien simple : cela fait quinze ans que je suis pro et je n’ai rien gagné jusqu’ici… »
• Vous êtes sorti du terrain contre Tours. Quel était le problème ? « Une douleur à la cheville en retombant. J’ai demandé à sortir. Rien de méchant, mais il valait mieux que quelqu’un de plus apte que moi soit sur le terrain. »
• Votre corps ne vous a pas toujours facilité la tâche cette saison… « Ce n’est pas nouveau. J’ai toujours eu deux ou trois petits pépins musculaires dans une saison. En moyenne, je manquais six ou sept matches pour ça. Cette année, c’est surtout ma grosse entorse à Lens qui a tout fait basculer mais je vais sans doute encore terminer à 25 matches. Je suis dans une moyenne basse. »
• Votre âge, votre vitesse, votre santé font l’objet de critiques régulières. Les entendez-vous ? « Non. »
• Y êtes-vous sensible ? « Non plus. En fait, je crois beaucoup aux faits, aux actes. Si on revient 18 mois en arrière, ce club était en National. Maintenant, il va monter en L1 et finir avec un titre de champion et de meilleure défense. C’est le travail de tout un groupe, d’une équipe, qui est récompensé et j’ai la faiblesse de croire que j’y suis un peu pour quelque chose. Après, il y aura toujours des esprits chagrins pour trouver des défauts mais ça ne me tracasse pas. On ne peut pas faire l’unanimité. Et puis je saurais aussi passer la main le moment venu. Mais il faudra d’abord venir chercher ma place (sourire) »
• Le peuple messin voue une reconnaissance éternelle à Grégory Proment pour son retour ici. La gratitude n’est manifestement pas la même envers vous… « Je ne suis pas en concurrence avec Greg de toute façon et je ne suis pas en recherche de reconnaissance. Sinon, je serais resté à Bastia pour finir mon contrat tranquille avant de revenir à Metz en famille. Je savais que c’était un pari risqué de revenir en L2, ici, et je continue de penser que ma démarche a été positive, dans un groupe qui était en osmose. En plus, je suis satisfait de ma saison. »
• Pouvez-vous dire à vos jeunes coéquipiers ce qu’ils vont trouver en L1 ? « Laissons-les découvrir ! Disons qu’il faudra élever son niveau de jeu, que les choses vont plus vite et qu’on a moins le droit à l’erreur. L’environnement et l’impact médiatique sont très différents aussi. Tu peux vite te retrouver avec la tête dans les nuages ou six pieds sous terre. »
Christian JOUGLEUX.
Cartier ne veut pas attendre
« Gagnons. Ce n’est pas la peine d’attendre le match du Havre à la maison ». Les intentions d’Albert Cartier étaient limpides avant le déplacement à Troyes. Indépendamment du résultat de Caen hier soir (victoire 1-0), l’entraîneur messin insistait sur la nécessité de finir le travail et de décrocher le titre de champion de L2, ce soir, dans l’Aube. Le technicien a retenu un groupe de 16 joueurs que réintègre Kashi, après sa suspension, et que quitte Sarr. Sa composition de départ devrait d’ailleurs être classique, sachant qu’Albert Cartier n’a pas l’intention de tomber dans le bricolage, malgré la série en cours de 3 matches en une semaine. « Je ne veux pas gérer ce match en fonction du prochain , dit-il. En plus, notre récupération est bonne, les entraînements ne brûlent pas les joueurs et ils sont capables de jouer trois matches par semaine. Il y a un sentiment d’euphorie qui prend le pas sur le reste. »
Conclusion : Carrasso sera dans les buts, derrière Métanire, Marchal, Choplin et Bussmann. Kashi et Rocchi tiendront le milieu, Lejeune et Ngbakoto animeront les côtés quand Sakho et Eduardo s’installeront devant. Du classique.