R.L. 11/05 : Le quarté partant

[Amsalem]

DIAPORAMA SONORE

Revivez la fête du FC Metz à Saint-Symphorien

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Gérard


Gérard et Jeanine soutiennent leur club depuis toujours et ont pris des responsabilités dans l’association de supporters. Photo RL

Gérard Werkmeister est vice-président du Supporter club FC Metz Holving, pays des lacs. c’est lui qui se charge d’organiser le voyage annuel de l’association. Avec et son épouse Jeanine, ils ont toujours soutenu le club messin. Les premiers matchs, ils les ont vus en 1962.

« A l’époque, j’étais ami avec George Zvunka, défenseur des grenats. J’étais déjà un amoureux de football, et étant Lorrain, je ne pouvais que supporter le FC Metz », se souvient le supporter.

Jeanine, quant à elle, a pris son abonnement au stade il y a quinze ans déjà. Ce qu’elle aime, c’est avant tout l’ambiance de son groupe de supporters, qu’elle a plaisir à retrouver chaque semaine. « C’est un loisir comme un autre, nous sommes également membres d’un club de randonnée. Pour moi c’est pareil. »


Jean-Jacques


Jean-Jacques est plus fan du FC Metz que de foot en général. A la sortie du bus, c’est pourtant lui le plus maquillé. Photo RL

Jean-Jacques avoue ne pas être un grand fan de football. Cet habitant de Hilsprich de 43 ans s’est passionné petit à petit pour le club, mais ne suit pas les championnats.

« Depuis que je suis tout petit, j’ai toujours vu tous les hommes de ma famille se passionner pour le FC Metz. Ils allaient très souvent au match. Je les ai suivis une fois, puis deux, et puis moi aussi je suis tombé dedans », raconte-t-il.

Devenu membre du Supporter-club de Holving pays des lacs, il a fini par entrer au comité de l’association. Pour lui, supporter le FC Metz est une évidence. Il se dit d’ailleurs bien éloigné des rivalités avec le club nancéien, qu’il est prêt à supporter également, même si Metz reste son équipe de cœur.

Interrogé sur ses meilleurs souvenirs de foot, c’est avant tout la convivialité au sein du club de supporters qu’il évoque.

Sébastien


Sébastien est de la nouvelle génération de supporters. Photo RL

A seulement vingt-deux ans, Sébastien est un des plus jeunes supporters du club de Holving présent ce soir-là. Il n’a pas connu les meilleures années des grenats, mais connaît les dates légendaires. C’est en suivant son père qu’il a fini par prendre son abonnement il y a trois ans.

« Je suis présent à tous les matchs, mais ceux qui comptent le plus sont bien sûr les derbys contre Lens ou Nancy », confie-t-il.

José Pinot, entraîneur de Metz : "On a vu deux mi-temps différentes"

José Pinot, entraîneur de Metz : « On a vu deux mi-temps différentes. Objectivement on aurait dû gagner avant de concéder ce pénalty. Le scénario du 0-1 me semblait difficile et on se l’ai rendu encore plus difficile avec ce deuxième but. On a fait une dernière demi-heure de folie mais il faut qu’on retienne que pendant une heure on n’a pas réussi grand-chose. Ils nous ont été supérieurs. Les changements ont été bénéfiques. »

Stéphan Alviani, entraîneur de Colmar : « On a joué contre une très bonne équipe qui a eu beaucoup d’occasions. On a un sentiment partagé, on est un peu frustré mais on a une équipe très jeune. »

[get_up_kids]

Merci Ams', mais c'est qu'un début ou c'est vraiment tout ce qu'il y avait dans le RL ce matin?! (auquel cas ça serait vraiment décevant de leur part d'ailleurs)

[Amsalem]

C'est qu'un début ou c'est vraiment tout ce qu'il y avait dans le RL ce matin?! (auquel cas ça serait vraiment décevant de leur part d'ailleurs)

Pour l'instant, il n'y a que ça.
A moins qu'ils ajoutent un article central dans la matinée.
Ce qui est dommage, c'est qu'ils mettent, rien que pour la CFA, le commentaire de Pinot, sans mettre en ligne l'article sur le CR du match.

[Meneur de jeu]

Anthony M’Fa, Romain Inez, Mayoro N’Doye et Nicolas Fauvergue ont participé à l’épopée du FC Metz mais ils seront, cet été, en fin de prêt ou de contrat. Zoom sur ces quatre professionnels irréprochables.


Trois images d’un vendredi de fête : les pas de danse africaine de Mayoro N’Doye au rythme d’un tam-tam à Saint-Symphorien, Romain Inez qui court comme un furieux avec un magnum de champagne entre les bras et, enfin, les larmes d’un Nicolas Fauvergue, sorti à l’heure de jeu sous la puissante acclamation de quelque 23 000 âmes. L’intéressé a « eu des frissons ».

Comme Anthony M’Fa, le titulaire surprise à Troyes, ces trois hommes de l’ombre ont goûté à une (dernière ?) mise en lumière, au crépuscule d’une saison délicieuse. Leurs points communs ? Ils ont contribué au titre de champion de France, tantôt à distance, tantôt au premier rang. Surtout, leur bail messin prend fin cet été et tous ignorent si leur prochain contrat sera rédigé à l’encre grenat.

« Je dois voir le président dans la semaine , confie Romain Inez. Forcément, j’aimerais continuer l’aventure. Je n’ai peut-être pas eu un temps de jeu énorme mais j’ai toujours essayé de me montrer de la meilleure manière possible. » Fidèle au poste depuis le National, ce garçon s’est avéré un joyeux camarade dans le vestiaire, un défenseur sérieux sur le terrain et un dépanneur aussi polyvalent que souriant.

Le cas Fauvergue
Même soldat, même humilité : Mayoro N’Doye s’inscrit lui aussi dans cette catégorie des hommes de devoir. Biberonné par le FC Metz et son académie sénégalaise, ce milieu de terrain n’a jamais connu d’autre employeur. « Je pourrais rester ici parce que c’est une famille », confiait-il début avril. Albert Cartier avait d’ailleurs appelé publiquement sa prolongation de contrat après le derby à Nancy (0-1), mais la direction partagera-t-elle cette envie ?

S’agissant d’Anthony M’Fa, la question se pose autrement. Cet enfant de la balle grenat fut un héros de la victoire en Gambardella (2010) et un titulaire solide en National mais le poste de gardien est impitoyable car il ne satisfait, en général, qu’un seul homme par club. Le Franco-Gabonais peut légitimement revendiquer une place de titulaire sous d’autres cieux et ce souci va immanquablement peser dans sa réflexion.

Reste le cas Fauvergue. Epineux hier, apaisé aujourd’hui. Arrivé en Moselle l’été dernier, l’attaquant s’est d’emblée fondu dans le projet messin jusqu’à se découvrir une appétence inédite pour le travail défensif. Après l’hiver, entre les passages par la case CFA2 et les remplacements occasionnels, il s’est fait beaucoup plus rare. Entre un garçon prêté par Reims et les recrues offensives du dernier mercato (Eduardo, Vion), l’entraîneur a tranché, vraisemblablement pour préparer l’avenir du club. « C’est comme ça, je vais partir et je n’aurais sans doute jamais de véritable explication , philosophait un Fauvergue en caleçon vendredi soir. Je pense que j’aurais été professionnel jusqu’au bout, mais c’est dommage. J’aurais vraiment aimé rester… »

Le football est ainsi fait. Le passé, les complicités et l’humain peuvent s’effacer dès lors qu’interviennent les choix sportifs et la logique d’entreprise. Ou le propre d’un sport qui est un formidable vecteur d’émotions mais qui ne fait pas de sentiments.

[Amsalem]

FC Metz: le quarté partant

(GUK, ta plainte a été lue et aussitôt satisfaite )


Nicolas Fauvergue (à gauche), Anthony M’Fa (en haut), Mayoro N’Doye (en bas à droite) et Romain Inez ont contribué à la montée du FC Metz mais ils ne savent pas s’ils verront la Ligue 1 sous le maillot grenat. Photos Pascal BROCARD

Anthony M’Fa, Romain Inez, Mayoro N’Doye et Nicolas Fauvergue ont participé à l’épopée du FC Metz mais ils seront, cet été, en fin de prêt ou de contrat. Zoom sur ces quatre professionnels irréprochables.

Trois images d’un vendredi de fête : les pas de danse africaine de Mayoro N’Doye au rythme d’un tam-tam à Saint-Symphorien, Romain Inez qui court comme un furieux avec un magnum de champagne entre les bras et, enfin, les larmes d’un Nicolas Fauvergue, sorti à l’heure de jeu sous la puissante acclamation de quelque 23 000 âmes. L’intéressé a « eu des frissons ».

Comme Anthony M’Fa, le titulaire surprise à Troyes, ces trois hommes de l’ombre ont goûté à une (dernière ?) mise en lumière, au crépuscule d’une saison délicieuse. Leurs points communs ? Ils ont contribué au titre de champion de France, tantôt à distance, tantôt au premier rang. Surtout, leur bail messin prend fin cet été et tous ignorent si leur prochain contrat sera rédigé à l’encre grenat.

« Je dois voir le président dans la semaine , confie Romain Inez. Forcément, j’aimerais continuer l’aventure. Je n’ai peut-être pas eu un temps de jeu énorme mais j’ai toujours essayé de me montrer de la meilleure manière possible. » Fidèle au poste depuis le National, ce garçon s’est avéré un joyeux camarade dans le vestiaire, un défenseur sérieux sur le terrain et un dépanneur aussi polyvalent que souriant.

Le cas Fauvergue

Même soldat, même humilité : Mayoro N’Doye s’inscrit lui aussi dans cette catégorie des hommes de devoir. Biberonné par le FC Metz et son académie sénégalaise, ce milieu de terrain n’a jamais connu d’autre employeur. « Je pourrais rester ici parce que c’est une famille », confiait-il début avril. Albert Cartier avait d’ailleurs appelé publiquement sa prolongation de contrat après le derby à Nancy (0-1), mais la direction partagera-t-elle cette envie ?

S’agissant d’Anthony M’Fa, la question se pose autrement. Cet enfant de la balle grenat fut un héros de la victoire en Gambardella (2010) et un titulaire solide en National mais le poste de gardien est impitoyable car il ne satisfait, en général, qu’un seul homme par club. Le Franco-Gabonais peut légitimement revendiquer une place de titulaire sous d’autres cieux et ce souci va immanquablement peser dans sa réflexion.

Reste le cas Fauvergue. Epineux hier, apaisé aujourd’hui. Arrivé en Moselle l’été dernier, l’attaquant s’est d’emblée fondu dans le projet messin jusqu’à se découvrir une appétence inédite pour le travail défensif. Après l’hiver, entre les passages par la case CFA2 et les remplacements occasionnels, il s’est fait beaucoup plus rare. Entre un garçon prêté par Reims et les recrues offensives du dernier mercato (Eduardo, Vion), l’entraîneur a tranché, vraisemblablement pour préparer l’avenir du club. « C’est comme ça, je vais partir et je n’aurais sans doute jamais de véritable explication , philosophait un Fauvergue en caleçon vendredi soir. Je pense que j’aurais été professionnel jusqu’au bout, mais c’est dommage. J’aurais vraiment aimé rester… »

Le football est ainsi fait. Le passé, les complicités et l’humain peuvent s’effacer dès lors qu’interviennent les choix sportifs et la logique d’entreprise. Ou le propre d’un sport qui est un formidable vecteur d’émotions mais qui ne fait pas de sentiments.

Christian JOUGLEUX.

[Amsalem]

Zénier : « Metz aura besoin de sang neuf »


Pour Bernard Zénier, l’avenir du FC Metz dépendra du recrutement. Photo RL

Bernard Zénier parrainait un stage de foot, vendredi matin, sur les terres de son enfance à Florange. L’ancien Messin (1974-1978) livre son regard sur la montée en Ligue 1 des Grenats.

La montée du FC Metz titille-t’elle votre fibre d’ancien Grenat ? « C’est vrai, c’est bien pour le club, pour la région, les supporters et une génération qui, pendant six ou sept ans, n’a connu que le National et la L2. Ceux-là pleurent de joie aujourd’hui car c’est une prouesse qui a été réalisée. Maintenant, le plus dur commence, ou presque. Il va falloir réussir à se maintenir. »

• Quel avenir prédisez-vous à cette équipe ? « Ca va notamment dépendre de la façon dont le club va gérer ses recrutements. Ils vont devoir aller chercher des joueurs confirmés de L1, capables de bonifier l’équipe et de la maintenir à ce niveau. En l’état, ils auront du mal. »

• Que manque-t-il aux hommes d’Albert Cartier pour s’affirmer en Ligue 1 ? « L’expérience tout simplement. C’était une bonne équipe pour la Ligue 2 avec, d’une part, des jeunes et aussi des garçons plus expérimentés, comme Rocchi, Marchal, Choplin, Fauvergue, Eduardo. Malheureusement, en Ligue 1, ça ne suffira pas car ce niveau implique d’autres contraintes. Sur le terrain, il faudra aller beaucoup plus vite. La technique, on ne la perd pas, mais c’est le physique qui, à un moment donné, peut coincer. Le club aura inévitablement besoin d’un apport de sang neuf, sinon, – je ne leur souhaite pas évidemment – ils auront du mal à se maintenir. »

« Maintenir le cap en L1 »

• Vous retrouvez-vous dans les valeurs que véhicule le FC Metz aujourd’hui ? « Je ne sais pas trop. Je vois ça désormais d’un peu plus loin car je ne suis plus au club. Durant toute la saison, Albert Cartier, qui est de ma génération, a toujours parlé de la notion d’équipe, de la nécessité d’être soudé, de ne pas se reposer sur ses lauriers, de la remise en question permanente, qui sont des principes que je partage. Maintenant, il faut maintenir le cap en Ligue 1. En tout cas, je ne demande qu’à voir. »

• La prolongation d’Albert Cartier est-elle un sujet qui vous tracasse ? « Ça, c’est le problème de Bernard Serin. J’ignore ce qu’il va faire, c’est lui qui gère son club depuis maintenant six ans. Il a pas mal de pain sur la planche avant le début de saison, entre la gestion du staff technique, celle des joueurs et de tout ce qui tourne autour de la L1. Ce serait logique qu’Albert reprolonge son contrat. Après, dans le foot, il n’y a parfois aucune logique…. »

• Un mot sur l’ASNL pour finir ? « Je crois qu’ils payent leur début de saison difficile. Ils ont fait quelques faux pas à domicile qu’ils n’auraient pas dû faire, comme l’échec face à Bastia qui est quand même dernier. Il y a des contre-performances qu’on doit éviter quand on veut remonter en L1. Après, c’est dommage que Nancy et Metz ne remontent pas en même temps, ça aurait été bien pour la Lorraine. »

J. M.

[Patsupfcmetz]

Espérons que les recrutements seront d'une autre qualité que ceux de Zénier !!

[DCD]

Je comprends pourquoi vous ne vouliez pas diffuser cette fameuse photo !

[Titou]

Zénier ou la rancune incarnée. Il a fait partie de la direction maudite du club qui nous a fait connaître le National. Alors ses conseils.............

[vag'à bond]

Espérons que les recrutements seront d'une autre qualité que ceux de Zénier !!

c'st exactement ce que je me disais tout le long de la lecture de son interview. Si c'etait lui aux commandes j'me se serais effectivement inquieté