R.L. 19/06 : La « priorité » Palomino
Publié : 19 juin 2014, 06:09
La « priorité » Palomino

José Palomino s’est présenté brièvement en français, hier. Photo Marc WIRTZ
L’Argentin José Palomino a sacrifié au rituel des présentations, hier. Le défenseur polyvalent s’est engagé pour deux saisons en Lorraine. Il était « une priorité du club », a fait valoir Dominique D’Onofrio.
Comme un gage de bonne volonté, il avait pris soin de mémoriser quelques phrases dans la langue de Voltaire, pour ménager son petit effet : « Bonjour, je suis José Palomino. Je suis très content d’être à Metz. Merci beaucoup. » Puis l’Argentin s’est excusé pour sa maîtrise approximative du français, avant de poursuivre dans un vocabulaire plus familier pour décliner les amabilités d’usage dans ce type de rendez-vous.
Les conférences de présentation d’un joueur accouchent rarement de révélations fracassantes. Ce grand défenseur (1,90 m, 78 kg) n’a pas dérogé à la règle. Prise de risques minimale : il est donc « très content » d’avoir paraphé un contrat de deux ans en Moselle, il trouve la ville « très belle », il considère cette nouvelle destination comme « une étape importante dans [sa] carrière » et il aspire « à s’intégrer rapidement au groupe » messin. Au passage, il préfère évoluer « dans l’axe ».
Benfica le voulait
Les recruteurs de la maison grenat, en tout cas, ne sont pas peu fiers de cette acquisition. D’abord parce qu’elle s’est méritée. Le natif de San Miguel de Tucumán (24 ans) était libre de tout contrat, après une saison à Argentinos Juniors, mais Metz avait déjà tenté, en vain, de l’attirer pour la L2. « Il a fallu être persévérant », reconnaît Dominique D’Onofrio, précisant : « Il n’a joué que 18 matches cette année, parce qu’il ne voulait pas prolonger. Son club a donc privilégié un autre joueur. »
Dans le viseur de Toulouse ou de Colo Colo par le passé, Palomino avait surtout suscité la convoitise du Benfica Lisbonne lorsqu’il était à San Lorenzo. La presse locale évoquait des offres de 2 à 4 millions d’euros. Son président, Rafael Savino, s’y était alors opposé, « à moins d’une offre de 10 millions de dollars (7,4 millions d’euros) », avait-il lâché au quotidien Olé.
Aujourd’hui, Metz fonde son lot d’espoirs autour d’un défenseur capable d’évoluer dans l’axe ou un couloir. Palomino était « une priorité du club , affirme encore D’Onofrio. Il a le profil que l’on recherchait. On m’a dit le plus grand bien sur sa mentalité. Il est polyvalent et très dur en un contre un, il n’abdique jamais. » « Toutes nos recrues sont des titulaires en puissance , complète Philippe Gaillot. Bien sûr, Albert (Cartier) fera ses choix mais c’était important pour nous de compter un gaucher supplémentaire car nous n’avions que Gaëtan (Bussmann) . »
Pour favoriser son adaptation, l’Argentin pourra compter sur l’appui de son compatriote Guido Milan, avant l’arrivée du Vénézuélien Falcon voire d’un joueur prêté par River Plate. Les traditionnelles chansons des recrues risquent fort d’avoir l’accent latin cet été. A ce propos, ce cachotier de Palomino a prétendu, hier, n’avoir aucun surnom. Internet dit le contraire, il en aurait deux : « El Chueco » , rapport à ses jambes arquées, et « Tom DeLonge », comme le chanteur du groupe Blink 182. Palomino serait son sosie…
Christian JOUGLEUX.

José Palomino s’est présenté brièvement en français, hier. Photo Marc WIRTZ
L’Argentin José Palomino a sacrifié au rituel des présentations, hier. Le défenseur polyvalent s’est engagé pour deux saisons en Lorraine. Il était « une priorité du club », a fait valoir Dominique D’Onofrio.
Comme un gage de bonne volonté, il avait pris soin de mémoriser quelques phrases dans la langue de Voltaire, pour ménager son petit effet : « Bonjour, je suis José Palomino. Je suis très content d’être à Metz. Merci beaucoup. » Puis l’Argentin s’est excusé pour sa maîtrise approximative du français, avant de poursuivre dans un vocabulaire plus familier pour décliner les amabilités d’usage dans ce type de rendez-vous.
Les conférences de présentation d’un joueur accouchent rarement de révélations fracassantes. Ce grand défenseur (1,90 m, 78 kg) n’a pas dérogé à la règle. Prise de risques minimale : il est donc « très content » d’avoir paraphé un contrat de deux ans en Moselle, il trouve la ville « très belle », il considère cette nouvelle destination comme « une étape importante dans [sa] carrière » et il aspire « à s’intégrer rapidement au groupe » messin. Au passage, il préfère évoluer « dans l’axe ».
Benfica le voulait
Les recruteurs de la maison grenat, en tout cas, ne sont pas peu fiers de cette acquisition. D’abord parce qu’elle s’est méritée. Le natif de San Miguel de Tucumán (24 ans) était libre de tout contrat, après une saison à Argentinos Juniors, mais Metz avait déjà tenté, en vain, de l’attirer pour la L2. « Il a fallu être persévérant », reconnaît Dominique D’Onofrio, précisant : « Il n’a joué que 18 matches cette année, parce qu’il ne voulait pas prolonger. Son club a donc privilégié un autre joueur. »
Dans le viseur de Toulouse ou de Colo Colo par le passé, Palomino avait surtout suscité la convoitise du Benfica Lisbonne lorsqu’il était à San Lorenzo. La presse locale évoquait des offres de 2 à 4 millions d’euros. Son président, Rafael Savino, s’y était alors opposé, « à moins d’une offre de 10 millions de dollars (7,4 millions d’euros) », avait-il lâché au quotidien Olé.
Aujourd’hui, Metz fonde son lot d’espoirs autour d’un défenseur capable d’évoluer dans l’axe ou un couloir. Palomino était « une priorité du club , affirme encore D’Onofrio. Il a le profil que l’on recherchait. On m’a dit le plus grand bien sur sa mentalité. Il est polyvalent et très dur en un contre un, il n’abdique jamais. » « Toutes nos recrues sont des titulaires en puissance , complète Philippe Gaillot. Bien sûr, Albert (Cartier) fera ses choix mais c’était important pour nous de compter un gaucher supplémentaire car nous n’avions que Gaëtan (Bussmann) . »
Pour favoriser son adaptation, l’Argentin pourra compter sur l’appui de son compatriote Guido Milan, avant l’arrivée du Vénézuélien Falcon voire d’un joueur prêté par River Plate. Les traditionnelles chansons des recrues risquent fort d’avoir l’accent latin cet été. A ce propos, ce cachotier de Palomino a prétendu, hier, n’avoir aucun surnom. Internet dit le contraire, il en aurait deux : « El Chueco » , rapport à ses jambes arquées, et « Tom DeLonge », comme le chanteur du groupe Blink 182. Palomino serait son sosie…
Christian JOUGLEUX.