R.L. 4/7 : Deher sur la pointe des pieds
Publié : 04 juil. 2014, 08:36
Deher sur la pointe des pieds

Médéric Deher devrait effectuer ses débuts professionnels sous un autre maillot pour avoir du temps de jeu. Photo Pascal BROCARD
Seul néo-professionnel de l’effectif messin, le Guadeloupéen Médéric Deher, défenseur latéral droit de formation, a débuté la préparation physique avec le groupe d’Albert Cartier. Avant d’aller s’aguerrir ailleurs.
Sur le bord de la main courante du stade d’entraînement, Gilbert Deher ne rate rien, depuis le début de la semaine, des premiers pas de son fils aux côtés de Sylvain Marchal et consorts. « Ça me fait plaisir de le voir avec les pros, ça fait longtemps qu’il attend ça », confie le paternel, pas peu fier que son enfant soit devenu le premier footballeur professionnel originaire des îles des Saintes en Guadeloupe. Voici quelques semaines, le défenseur latéral droit s’est engagé pour trois ans en faveur de son club formateur.
« Je suis vraiment satisfait, j’ai réalisé mon rêve. Mais c’est une étape », commente le joueur de 19 ans, qui a savouré son bonheur avec les siens pendant les vacances. « Cela faisait un an que je n’y étais pas retourné, c’était formidable », lance-t-il en espérant montrer la voie à d’autres insulaires de Terre-de-Haut.
Médéric Deher a régulièrement franchi les paliers depuis cinq ans et son arrivée en Lorraine, après des essais à Auxerre et Lille. Alors qu’il s’était distingué sous le maillot de la sélection de Guadeloupe, il a choisi Metz pour apprendre son métier. « J’ai trouvé que c’était le meilleur centre de formation », se souvient le défenseur central replacé arrière droit par Jean-Robert Faucher, alors entraîneur des -17 ans messins.
En prêt dans un club de Ligue 2 ou National
Aperçu dans l’effectif mosellan il y a deux ans quand Albert Cartier et son groupe préparaient la saison en National, le fan de Daniel Alves est revenu, cet été, comme pro à part entière, après avoir activement participé à l’accession en CFA de la réserve dirigée par José Pinot. Mais il est conscient d’avoir encore du chemin à parcourir. Surtout qu’à son poste, Romain Métanire sort d’un excellent exercice et que les dirigeants ont recruté Jonathan Rivierez, deux titulaires en puissance pour le championnat de Ligue 1. « La concurrence ne me fait pas peur, je vais travailler dur pour gagner ma place », assure-t-il.
S’il s’intègre aisément dans le vestiaire, où il retrouve des têtes croisées au centre de formation, Médéric Deher pourrait, cependant, s’éloigner de Saint-Symphorien dans les semaines à venir pour bénéficier de temps de jeu, chose qu’Albert Cartier ne peut lui garantir à ce jour. « Pour l’instant, je suis à Metz et je me concentre sur la préparation physique », affirme-t-il tout en ouvrant la porte à un prêt. A Seraing, le club satellite messin ? « Je n’envisage pas d’aller en D2 belge pour des raisons personnelles. Je pense plutôt trouver un club de Ligue 2 ou de National. »
Le garçon, d’un naturel « calme et réservé », selon son père, sait ce qu’il veut. « Il est là pour apprendre et c’est ici, à Metz, qu’il compte réussir. »
Maxime RODHAIN.
« Respect pour les Bleus »
France - Allemagne (18 h) oblige Albert Cartier à avancer d’une heure la seconde séance d’entraînement de la journée (16 h) pour que ses joueurs puissent suivre ce quart de finale de la Coupe du monde. Un rendez-vous que ne va pas manquer l’entraîneur lorrain qui éprouve « beaucoup de respect pour le parcours de l’équipe de France » au Brésil.
« Avec les Allemands, on se retrouve toujours à un moment ou à un autre pour des matches à suspense ou assez spectaculaires », note le technicien des Grenats. Malgré des journées particulièrement chargées, il suit de très près l’actualité du Mondial. « J’ai lu que les Allemands se voyaient plutôt comme outsiders mais je pense que c’est du cinquante-cinquante », dit-il. « Les Bleus ont un capital confiance important, ils ont un bon état d’esprit, il y a un collectif qui a envie d’avancer ensemble, une détermination qui se transforme en rage, à l’image de tous : le groupe est concentré et impliqué, c’est ce qui me donne cette impression de match équilibré. » Avec l’espoir de voir les hommes de Didier Deschamps se hisser dans le dernier carré. « Mais les Allemands ne sont jamais aussi dangereux que quand ils sont dans la difficulté », observe Albert Cartier en faisant référence au match de la Mannschaft face à l’Algérie (2-1 a.p.).
Pour l’entraîneur du FC Metz, « aller en quart de finale, c’était le deal » pour Hugo Lloris et ses coéquipiers. « Après, c’est du bonus. Et ce bonus, on sait qu’ils ont envie d’aller le chercher ! »
M. R.

Médéric Deher devrait effectuer ses débuts professionnels sous un autre maillot pour avoir du temps de jeu. Photo Pascal BROCARD
Seul néo-professionnel de l’effectif messin, le Guadeloupéen Médéric Deher, défenseur latéral droit de formation, a débuté la préparation physique avec le groupe d’Albert Cartier. Avant d’aller s’aguerrir ailleurs.
Sur le bord de la main courante du stade d’entraînement, Gilbert Deher ne rate rien, depuis le début de la semaine, des premiers pas de son fils aux côtés de Sylvain Marchal et consorts. « Ça me fait plaisir de le voir avec les pros, ça fait longtemps qu’il attend ça », confie le paternel, pas peu fier que son enfant soit devenu le premier footballeur professionnel originaire des îles des Saintes en Guadeloupe. Voici quelques semaines, le défenseur latéral droit s’est engagé pour trois ans en faveur de son club formateur.
« Je suis vraiment satisfait, j’ai réalisé mon rêve. Mais c’est une étape », commente le joueur de 19 ans, qui a savouré son bonheur avec les siens pendant les vacances. « Cela faisait un an que je n’y étais pas retourné, c’était formidable », lance-t-il en espérant montrer la voie à d’autres insulaires de Terre-de-Haut.
Médéric Deher a régulièrement franchi les paliers depuis cinq ans et son arrivée en Lorraine, après des essais à Auxerre et Lille. Alors qu’il s’était distingué sous le maillot de la sélection de Guadeloupe, il a choisi Metz pour apprendre son métier. « J’ai trouvé que c’était le meilleur centre de formation », se souvient le défenseur central replacé arrière droit par Jean-Robert Faucher, alors entraîneur des -17 ans messins.
En prêt dans un club de Ligue 2 ou National
Aperçu dans l’effectif mosellan il y a deux ans quand Albert Cartier et son groupe préparaient la saison en National, le fan de Daniel Alves est revenu, cet été, comme pro à part entière, après avoir activement participé à l’accession en CFA de la réserve dirigée par José Pinot. Mais il est conscient d’avoir encore du chemin à parcourir. Surtout qu’à son poste, Romain Métanire sort d’un excellent exercice et que les dirigeants ont recruté Jonathan Rivierez, deux titulaires en puissance pour le championnat de Ligue 1. « La concurrence ne me fait pas peur, je vais travailler dur pour gagner ma place », assure-t-il.
S’il s’intègre aisément dans le vestiaire, où il retrouve des têtes croisées au centre de formation, Médéric Deher pourrait, cependant, s’éloigner de Saint-Symphorien dans les semaines à venir pour bénéficier de temps de jeu, chose qu’Albert Cartier ne peut lui garantir à ce jour. « Pour l’instant, je suis à Metz et je me concentre sur la préparation physique », affirme-t-il tout en ouvrant la porte à un prêt. A Seraing, le club satellite messin ? « Je n’envisage pas d’aller en D2 belge pour des raisons personnelles. Je pense plutôt trouver un club de Ligue 2 ou de National. »
Le garçon, d’un naturel « calme et réservé », selon son père, sait ce qu’il veut. « Il est là pour apprendre et c’est ici, à Metz, qu’il compte réussir. »
Maxime RODHAIN.
« Respect pour les Bleus »
France - Allemagne (18 h) oblige Albert Cartier à avancer d’une heure la seconde séance d’entraînement de la journée (16 h) pour que ses joueurs puissent suivre ce quart de finale de la Coupe du monde. Un rendez-vous que ne va pas manquer l’entraîneur lorrain qui éprouve « beaucoup de respect pour le parcours de l’équipe de France » au Brésil.
« Avec les Allemands, on se retrouve toujours à un moment ou à un autre pour des matches à suspense ou assez spectaculaires », note le technicien des Grenats. Malgré des journées particulièrement chargées, il suit de très près l’actualité du Mondial. « J’ai lu que les Allemands se voyaient plutôt comme outsiders mais je pense que c’est du cinquante-cinquante », dit-il. « Les Bleus ont un capital confiance important, ils ont un bon état d’esprit, il y a un collectif qui a envie d’avancer ensemble, une détermination qui se transforme en rage, à l’image de tous : le groupe est concentré et impliqué, c’est ce qui me donne cette impression de match équilibré. » Avec l’espoir de voir les hommes de Didier Deschamps se hisser dans le dernier carré. « Mais les Allemands ne sont jamais aussi dangereux que quand ils sont dans la difficulté », observe Albert Cartier en faisant référence au match de la Mannschaft face à l’Algérie (2-1 a.p.).
Pour l’entraîneur du FC Metz, « aller en quart de finale, c’était le deal » pour Hugo Lloris et ses coéquipiers. « Après, c’est du bonus. Et ce bonus, on sait qu’ils ont envie d’aller le chercher ! »
M. R.