Élément incontournable de l’entrejeu messin depuis deux saisons, Ahmed Kashi aspire maintenant à découvrir la Ligue 1. Photo Anthony PICORÉ
Opéré le 1er août pour soigner une pubalgie, Ahmed Kashi a retrouvé l’entraînement collectif lundi. Le milieu de terrain du FC Metz se sent « soulagé » après que cette blessure lui a pourri la vie pendant de longs mois.
Comment allez-vous ? « Ça va mieux depuis que je m’entraîne, même si je ne suis toujours pas à cent pour cent étant donné la blessure que j’ai eue. Donc je travaille pour revenir le plus rapidement possible. J’ai repris l’entraînement lundi et ça fait du bien parce que, quand tu es blessé, tu es en manque. »
• Comment avez-vous encaissé la nouvelle de la pubalgie, en juillet, et le passage obligé par la table d’opération ? « En fait, c’était une douleur que j’avais depuis février, mars. Quand elle s’est installée, je ne savais pas trop ce que j’avais. Mais au fur et à mesure, je voyais bien qu’elle ne partait pas. Le staff médical m’avait dit qu’il s’agissait sans doute d’un début de pubalgie. C’est une blessure compliquée, qui nécessite du repos et, parfois, une opération. A la trêve, on s’était dit que ça pourrait partir grâce au repos, mais, pendant la préparation, j’avais toujours mal. Je n’étais pas à cent pour cent, il fallait donc que je prenne une décision. Ça me gênait tous les jours et, à un moment donné, je me suis arrêté pour me faire opérer. C’était la bonne décision. »
• Comment avez-vous traversé cette période ? « Ça n’a pas forcément été compliqué. Je voulais me faire opérer pour oublier cette blessure qui me gênait depuis de longs mois. Tous les jours, j’y pensais. A chaque match, ça me gênait. L’opération m’a soulagé. Je repars "clean". »
• Vous êtes particulièrement actif sur le terrain. Du coup, Ahmed Kashi à l’arrêt, cela donne quoi ? « C’est compliqué de ne plus rien faire du jour au lendemain. J’étais quand même toujours au stade puisque j’avais des soins à suivre. Tu n’es pas sur le terrain, tu ne fais pas d’efforts, mais il y a la rééducation, invisible pour l’environnement extérieur. Mais bon, ce n’est pas non plus comme si j’avais raté six mois de compétition. J’en suis à cinq semaines… Avant, je vivais mal ce genre de période mais avec l’expérience, je l’aborde mieux. »
• Espérez-vous renouer avec la compétition dès samedi, à Belfort, avec la réserve ? « Je ne sais pas encore, je n’en ai pas discuté avec le staff. Mais j’aimerais bien. C’est mieux d’avoir du temps de jeu en réserve plutôt que d’être sur le banc en pro. »
« J’ai du mal à être spectateur »
• Après avoir participé quasiment à toute la préparation estivale, estimez-vous repartir de zéro ? « Non, physiquement, ça va. C’est plus au niveau des sensations qu’il me faudra peut-être un peu de temps. Les deux premiers entraînements se sont bien passés et, aujourd’hui (hier) , je me sens un peu fatigué. On verra d’ici vendredi comment j’aurai récupéré. »
• Romain Rocchi, à son tour, sera absent pendant six semaines. Espérez-vous retrouver une place de titulaire rapidement ? « Oui, je vais me battre pour ça. Mais je vais déjà essayer d’être à cent pour cent. J’ai hâte de goûter à la Ligue 1. Surtout que j’ai vu tous les matches de mes coéquipiers. Je suis quelqu’un qui ne supporte pas de voir son équipe jouer en étant dans les tribunes. J’ai du mal à être spectateur. A l’extérieur, quand je le suis à la télé, ça passe encore, mais à Saint-Symphorien, non. »
• Et quel est votre regard sur ce début de saison ? « La victoire de Lyon nous a fait beaucoup de bien. Pour un promu, je pense qu’on réalise une bonne entame. Maintenant, on sait qu’on a cinq ou six matches importants devant nous. Ça va être notre championnat : on va affronter nos concurrents directs pour le maintien. Il faudra sortir de cette période dans une bonne dynamique. »
Maxime RODHAIN.
Le FC Metz piste toujours Malouda
Florent Malouda est susceptible d’apporter son expérience au FC Metz dans les prochaines semaines. Photo Archives RL/Pascal BROCARD
Les dirigeants messins n’ont pas renoncé à convaincre Florent Malouda de porter le maillot grenat cette saison. Au chômage, l’ancien international s’entretient actuellement avec Châteauroux.
Et si Sergeï Krivets n’était pas la dernière recrue messine ? La piste menant à Florent Malouda, que les dirigeants messins avaient tenté de convaincre pendant les dernières heures du marché des transferts, le 1er septembre, semble rester d’actualité. Selon le Parisien daté d’hier, l’ancien international tricolore est même en contacts très avancés avec le FC Metz. « C’est un joueur qui intéresse tous les clubs », rappelle Philippe Gaillot, le directeur général adjoint de la maison grenat en charge du recrutement, qui n’en a pas dit plus sur le sujet.
Après son départ cet été de Trabzonspor (Turquie), suite à une altercation avec son entraîneur Vahid Halilhodzic, Florent Malouda est au chômage, donc libre de s’engager à tout moment avec un club. En attendant, l’ancien attaquant de Chelsea, vainqueur de la Ligue des Champions en 2012, s’entretient depuis la fin de semaine dernière avec la Berrichonne de Châteauroux, son club formateur actuellement quatorzième de Ligue 2. A 34 ans, le gaucher, finaliste de la Coupe du monde 2006 sous le maillot de l’équipe de France, n’a pas renoncé à la compétition au plus haut niveau. « Il n’a aucun souci. Il a eu une hygiène de vie irréprochable. Il est très bien entouré médicalement. Le jour où il se sentira moins bien, il arrêtera. Il fonctionne à l’envie et a toujours envie », estime le kiné du club castelroussin.
En concurrence avec Sunderland
En quête d’un renfort offensif sur le côté gauche, les dirigeants du FC Metz avaient proposé, voici une dizaine de jours, un contrat de deux ans à l’ex-Lyonnais. Mais ce dernier avait refusé, espérant alors rejoindre la Premier League anglaise où il a évolué pendant six saisons. Son vœu pourrait être exaucé puisque Sunderland garde un œil sur lui. Cependant, sa patience a des limites. Florent Malouda ne serait pas contre un retour en Ligue 1, sept ans après l’avoir quittée. A Metz ?
M. R.
Retour à Nice plus vite que prévu
En quelques semaines, les Messins vont défier à deux reprises les joueurs de Claude Puel sur leur pelouse. Photo Pascal BROCARD
Après la rencontre de Ligue 1 samedi, le FC Metz ira à nouveau à Nice, fin octobre, en seizième de finale de la Coupe de la Ligue.
Après leur déplacement en championnat ce samedi à Nice, les Messins ne patienteront pas longtemps avant de fouler à nouveau la pelouse de l’Allianz Arena : dès la fin octobre, ils retourneront sur la Côte d’Azur dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue, dont le tirage au sort a eu lieu hier à Paris.
« Albert (Cartier) est un compétiteur et, à n’en pas douter, il ne voudra pas galvauder ce match. La Coupe de la Ligue est la porte d’accès la plus rapide pour décrocher un titre et une place européenne. Il n’y a donc pas de question à se poser , affirme Patrick Razurel, qui représentait le club à la croix de Lorraine dans la capitale. Parfois, certains clubs ne s’y consacrent pas à fond car ils ne sont pas au mieux en championnat ou bien jouent sur plusieurs tableaux. Ce n’est pas notre cas avec un bon départ en Ligue 1. On verra après dix journées si Metz est toujours aussi bien. Et puis Metz a vécu l’enfer ces dernières années, le club aurait pu mourir, alors chaque compétition est importante pour nous. »
Rennes - Marseille, Toulouse - Bordeaux, et Evian-Thonon - Lorient seront les autres affiches opposant des clubs de Ligue 1. Ces seizièmes de finale, qui auront lieu les mardi 28 et mercredi 29 octobre, marquent l’entrée en lice des quatorze clubs de Ligue 1 non-européens. Ils concernent également six clubs de Ligue 2 rescapés du deuxième tour. Le tirage au sort a été particulièrement cruel pour ces derniers, qui affrontent tous des clubs de l’élite et devront tous se déplacer.
Les dix équipes qualifiées seront rejointes en huitièmes de finale par les six clubs actifs sur la scène européenne : le Paris SG, Monaco, Lille, Guingamp, Saint-Etienne et Lyon.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement à 10 h. Aujourd’hui : une séance à 10 h. Demain : une séance à 17 h. Samedi : Nice - Metz à 20 h. Dimanche : une séance à 11 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Lyon (4e journée de Ligue 1), 31 août : 2-1. Prochain match : Nice - Metz (5e journée de L1), samedi 13 septembre à 20 h. A suivre : Metz - Bastia (6e journée de L1), samedi 20 septembre à 20 h ; Guingamp - Metz (7e journée de L1), mercredi 24 septembre à 19 h ; Metz - Reims (8e journée de L1), samedi 27 septembre à 20 h ; Évian TG - Metz (9e journée de L1), samedi 4 octobre à 20 h.
A l’infirmerie. Opéré de la cheville gauche mardi, Romain Rocchi est à l’arrêt pendant six semaines. Habib Diallo (pied) et Kwame Nsor (genou) sont également privés de compétition. Thibaut Vion (cheville) retrouvera, lui, le groupe lundi prochain. Hier, Maxwel Cornet , auteur d’un doublé lundi avec l’équipe de France U19 contre la Belgique (7-0), et Sergeï Krivets , qui a affronté le Luxembourg avec la Biélorussie (1-1), ont travaillé sous la houlette de Robert Duverne.
L’info. Juan Falcon et Anthony M’Fa sont attendus demain à l’entraînement. Sélectionné avec le Venezuela, le premier est entré à la 89e minute, mardi, face au Japon (2-2) en match amical. Le second, avec le Gabon, était hier au Lesotho dans le cadre des qualifications à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
