Les Messins de Guirane N’Daw, Cheick Doukouré et Jérémy Choplin ont été complètement dépassés hier soir. Les Lorientais Benjamin Lecomte, Lamine Koné et Jordan Ayew en ont tranquillement profité. Photo AFP
Promené en première mi-temps, Metz est reparti de Lorient avec une nouvelle valise bien pleine (3-1). Ce mal du voyage n’est plus un mythe mais une réalité inquiétante.
Il faut appeler S.O.S Messins. L’heure est grave et le patient salement malade. La cause : une nouvelle claque reçue hier en déplacement (3-1). Les conséquences : une descente inquiétante au classement, un goal-average caviardé et sans doute une nouvelle gueule de bois ce matin. À ce détail près : c’est bien Lorient qui a connu l’ivresse d’une soirée délicieuse et les Grenats qui ont bu la tasse en Bretagne.
De nos envoyés spéciaux à Lorient
Le FC Metz n’a pas seulement confirmé son mal du voyage hier, il s’est effondré de façon spectaculaire. Incapable de réussir trois passes consécutives, de mettre de l’impact pour compenser ses errements collectifs ou même de suivre le rythme échevelé des Merlus, le promu avait déjà été corrigé d’importance dès la mi-temps. Étouffé par le pressing et la justesse des initiatives lorientaises, le onze d’Albert Cartier avait plié rapidement sur un centre de Guerreiro repris par Ayew (1-0, 13e ). La démonstration s’est prolongée sur un corner remis dans l’axe et récupéré par cet éblouissant Guerreiro, auteur d’un pétard des 25 mètres dévié par la main de N’Daw pour le deuxième but (2-0, 37e ). Pour achever le carnage, Jeannot a profité d’une perte de balle de Doukouré, faussé compagnie à Choplin, effacé Mfa et torpillé les espoirs messins à la pause (3-0, 45e +1).
Une petite réaction…
Comme à Marseille une semaine plus tôt, les Grenats ont frappé dès leur retour des vestiaires, cette fois par Ngbakoto, sur un centre de Busmann (3-1, 46e ). Naturellement, le passif était trop lourd. Et Lorient n’a jamais désarmé. Le Goff a trouvé le petit filet (53e ) et Mfa a encore dû s’employer devant Ayew (55e , 68e ) et Jeannot (70e ), la liste n’est pas exhaustive. Metz a certes réagi et enfin proposé une opposition à son hôte en deuxième période, mais il a clairement trouvé son maître hier. Plus vite, plus beau, plus fort… Les entrées, à dix minutes de la fin, de Falcon et Sido ont d’ailleurs ressemblé à d’ultimes coups de poker sans conviction. Au temps des cow-boys, Metz serait reparti de cette conquête de l’Ouest sans chemise ni pantalon, voire avec des plumes et du goudron…
Encore une fois, cette équipe aura donc failli en déplacement et devant un concurrent direct. Ce fut déjà le cas sur les terrains d’Evian (3-0), de Toulouse (3-0) et de Lens (2-0). C’en devient inexplicable. Metz avait pourtant retrouvé des vertus défensives face à Bordeaux (0-0) et développé un football séduisant au Vélodrome (3-1) pour finalement dilapider ce maigre crédit le temps d’une nuit en enfer. La seule cohérence perceptible derrière cette vilaine sortie indiquera ce matin que ce groupe est bel et bien voué à jouer le maintien. Il n’a jamais cessé de le répéter depuis le début de la saison et plus personne ne peut en douter aujourd’hui.
Bien sûr, il faudra s’en relever rapidement et la venue de Monaco, samedi prochain à Saint-Symphorien, peut permettre aux coéquipiers de Sylvain Marchal de boucler leur année sur une note plus joyeuse. En attendant, c’est Nantes qui attend les Messins mardi pour la Coupe de la Ligue. L’air océanique aura-t-il, cette fois, les vertus qu’on lui prête ?
Christian JOUGLEUX.
Complètement à l’ouest
Jordan Ayew tente sa chance face à Anthony Mfa. Le gardien messin a limité la casse… Photo AFP
Trop d’approximations, surtout en première mi-temps, ont conduit les Messins à un naufrage collectif sur les bords de l’océan Atlantique.
M FA. Décisif sur sa première intervention devant Jeannot (6e ), le suppléant de Carrasso n’a ensuite rien pu faire sur l’ouverture du score d’Ayew, qui a surgi au premier poteau, ni sur le deuxième but, masqué par une forêt de jambes. Le Gabonais a perdu son face-à-face avec Jeannot sur le troisième. Auteur d’une parade spectaculaire sur sa ligne devant Ayew (55e ).
MÉTANIRE. Dans son couloir droit, le défenseur messin a eu affaire à un sacré client en la personne de Guerreiro, duquel est souvent venu le danger. Éliminé par le Portugais sur le premier but, Métanire a également perdu un ballon au profit de son vis-à-vis qui a trouvé Jeannot pour une frappe sur la barre transversale (16e ). Un bon centre pour Andrada (23e ).
MARCHAL. Propre dans ses interventions, le capitaine lorrain a usé de son expérience pour contrer les vifs attaquants lorientais, Ayew et Jeannot. Remplacé par Palomino (75e ), après avoir été touché à la tête dans un choc qui lui a fait perdre ses lentilles.
CHOPLIN. Une soirée à oublier pour le défenseur central. Son premier duel, perdu, face à Jeannot (6e ) annonçait une première mi-temps cauchemardesque, Ayew et Jeannot échappant à sa vigilance sur deux des trois buts lorientais.
BUSSMANN. Timide en première mi-temps, comme la plupart de ses coéquipiers, le latéral gauche est monté en puissance au fil des minutes, trouvant même Ngbakoto pour la réduction du score (46e ). Sa troisième passe décisive de la saison.
DOUKOURÉ. Ses retrouvailles avec son club formateur ne se sont pas passées comme dans un rêve. Si, dans son registre habituel, il s’est efforcé de remonter des ballons proprement, il a aussi failli sur le troisième but. Sa perte de balle dans l’entrejeu s’est avérée fatale. Falcon l’a relayé pour les dix dernières minutes.
N’DAW. La sentinelle messine a récupéré de nombreux ballons en jouant de son impressionnant physique. Mais les bénéfices de ses efforts n’ont pas été mis en lumière.
NGBAKOTO. De retour dans le onze de départ, il a dû attendre la seconde période afin de pouvoir s’exprimer. La preuve avec cette frappe à l’entrée de la surface de réparation lorientaise qui a fait mouche durant la 46e minute.
MALOUDA. Dans la foulée de sa bonne performance à Marseille, l’ancien international tricolore a encore pesé en Bretagne, orientant le jeu lorrain à bon escient. Avec un peu plus de réussite, il aurait pu trouver le chemin des filets sur une frappe lointaine à 0-0 (8e ). Son décalage de Bussmann suite à une talonnade a abouti au seul but lorrain.
KRIVETS. Le Biélorusse a souvent fait état de son agacement sur la pelouse synthétique du Moustoir. La plupart de ses entreprises se sont révélées infructueuses.
ANDRADA. Pour sa deuxième titularisation de la saison, une semaine après avoir découvert la Ligue 1 au Vélodrome, l’attaquant argentin n’a pas autant séduit. Des efforts dans le vide. Remplacé par Sido (79e ).
Maxime RODHAIN.
Lorient a fait… du Lorient
En pratiquant un jeu léché, basé sur un pressing haut, les Bretons ont mis à mal les Messins. Partenaire de Cristiano Ronaldo en sélection du Portugal, Raphaël Guerreiro s’est éclaté sur son flanc gauche, surtout en première période. Il a notamment servi Jordan Ayew pour le cinquième but de la saison de l’ancien Marseillais. L’ex-Nancéien Benjamin Jeannot s’est également amusé à semer la panique dans la défense lorraine, signant au passage le troisième but lorientais dans le temps additionnel de la première mi-temps. En évoluant de la sorte, la formation de Sylvain Ripoll s’annonce comme un concurrent redoutable dans la course au maintien.
Malouda : « C’est grave »
Walid Mesloub et les Lorientais ont mené la vie dure à Florent Malouda et ses coéquipiers. Photo AFP
Florent Malouda regrette la mauvaise opération réalisée à Lorient dans la quête du maintien.
Quel sentiment prédomine après cette soirée cauchemardesque ? « Il y a surtout eu une première mi-temps catastrophique. Par rapport à l’opération maintien, c’est grave. On perd le match sur la première mi-temps alors qu’on avait envie de confirmer notre bon match à Marseille. Cette première mi-temps a été complètement à l’opposé… C’est vrai qu’il fallait s’adapter à la surface, mais ça n’excuse pas tout. On ne peut pas se permettre… Le tarif à l’extérieur, c’est minimum trois buts. Il y a un problème à résoudre très vite parce qu’on a besoin de résultats. On enchaîne avec la Coupe de la Ligue, mais il faut à tout prix rectifier le tir. »
• Comment expliquez-vous qu’il y ait autant de différence entre le match au Vélodrome et celui-ci ? « À chaud, c’est difficile de trouver des explications. C’est assez irrationnel. C’est quasiment la même équipe et le même dispositif tactique. Il n’y a rien de rationnel. Psychologiquement, il y a une inconstance. Tout simplement, on ne répond pas présent au bon moment, à l’heure du match. À ce niveau-là, il y a une différence d’envie, de motivation. C’est ce qui explique notamment la différence entre la première et la deuxième mi-temps. En attaquant la deuxième période avec un handicap de trois buts, c’est difficile de revenir. Mais, à ce niveau-là, on ne peut pas offrir le match à l’adversaire. »
• Cette défaite rend-elle capitale la réception de Monaco ? « Tous les matches sont capitaux. Pour moi, ce sont des opportunités quand on relance nos adversaires pour le maintien. Il ne faut pas oublier qu’il y a deux ans, Metz était en National. Il faut avoir l’humilité de se dire qu’il n’y a pas de match, de points, qu’on peut laisser filer. Il faut prendre exemple sur ce qu’ont fait Lens ou Lorient quand ils nous ont reçus. On sent bien qu’ils ont conscience de jouer pour leur survie en Ligue 1. C’est ce qui nous fait défaut, parfois, à certains moments du match. C’est quelque chose que l’on peut rectifier. Et il faut le faire ! On en est capable. On le fait d’ailleurs par moments en cours de match, mais c’est par séquence et donc insuffisant. Il ne faut pas se laisser bercer par le classement, qui est trompeur. Il faut prendre des points. »
M. R.
Cartier : « Une qualité technique incroyable… »
Albert Cartier, entraîneur du FC Metz : « On a vécu une première période très difficile face à une équipe très dynamique, très tonique. Si je me retourne vers nos derniers matches, je n’ai pas souvenir d’avoir vu autant de vitesse contre Bordeaux et Marseille. Nous sommes tombés sur une équipe qui avait une qualité technique incroyable et on n’a pas su rivaliser. On n’a pas pu tenir la comparaison ni le ballon. Ce que j’ai dit à la mi-temps ? Cela restera dans l’intimité du vestiaire. Mais vous pouvez facilement imaginer… »
Sylvain Ripoll, entraîneur de Lorient : « En première mi-temps, on a réussi ce que l’on souhaitait faire, en mettant du rythme, avec de l’allant offensif et de la solidité défensivement. On a vu une vraie mi-temps collective. Ce but rapide en deuxième nous glace un peu et nous empêche de faire une période aussi aboutie. Avec les occasions qu’on se procure, on aurait dû se mettre à l’abri, mais cette victoire est très positive. L’état d’esprit a fait du bien à voir. Nos vingt points au classement viennent d’ailleurs le récompenser. »
Sylvain Marchal, défenseur du FC Metz : « Nous avons fait une très mauvaise première mi-temps. On a été battu dans les duels, on a perdu des ballons et, derrière, on prend des vagues. Quand tu es mené 3-0, c’est une course à handicap. On a quand même réagi mais il faut être plus régulier, meilleur tout simplement. On va essayer d’analyser ça. Il faut se remettre dans le droit chemin. »
Cheick Doukouré, milieu du FC Metz : « Nous sommes très mal entrés dans ce match, malgré nos intentions, et nous sommes tombés sur une équipe qui a mis beaucoup de rythme. On a été surpris et nous n’avons pas su réagir. Forcément, c’est un retour compliqué pour moi à Lorient. On avait l’objectif de gagner, on ne l’a pas atteint. C’est une soirée décevante. »
Hors-jeu
Yeni Ngbakoto, aux prises avec le Lorientais Medhi Mostefa. Photo AFP
Doukouré
Interrogé par ses anciens coéquipiers dans les colonnes de Ouest France , Cheick Doukouré a formulé une promesse : « Je serais très heureux de marquer à Lorient pour ma nouvelle équipe mais je ne fêterais pas mon but, par rapport à tout ce que Lorient représente pour moi, par rapport à ce club qui m’a formé. » Hier, l’ancien Merlu a pu saluer tout son monde en ce pays de connaissances mais il n’a pas eu à affronter ce dilemme du buteur.
Ngbakoto
Relégué sur le banc de touche ces derniers temps, Yeni Ngbakoto a retrouvé une place de titulaire dans le onze messin, hier soir, au stade du Moustoir. Le milieu de terrain offensif des Grenats n’avait plus débuté une rencontre depuis le déplacement à Saint-Etienne (2-0), à la fin du mois d’octobre.
Biétry
Présent de 2004 à 2006 au conseil d’administration du FC Lorient, Charles Biétry avait pris ses distances avec le club en raison de rapports compliqués avec Christian Gourcuff, l’ex-entraîneur breton. L’ancien journaliste et président du PSG pourrait prochainement faire son retour chez les Merlus, en qualité de conseiller du président Loïc Féry.
Composition
Albert Cartier avait réservé quelques surprises dans sa composition d’équipe hier. Juan Falcon et Kévin Lejeune ont en effet débuté la rencontre sur le banc, au profit de Sergeï Krivets et Yeni Ngbakoto. Un choix vraisemblablement dicté par le terrain synthétique de Lorient qui favorise des profils rapides et techniques et qui ne ménage pas les articulations…
Metz : ne pas passer par la case prison (CFA)
José Pinot. Photo Pascal BROCARD
Le match. Fleury-Mérogis : 11e avec 26 points (4 victoires, 3 nuls, 5 défaites). Dernier match : victoire à Troyes (1-3).
FC Metz : 14e avec 24 pts (3V, 3N, 6D). Dernier match : victoire face à Mulhouse (2-1).
L’enjeu. Après avoir ramené le nul d’Yzeure (0-0) et remporté le match des extrêmes face au leader Mulhouse (2-1), les Messins ont repris quelques couleurs. Parviendront-ils à poursuivre cette série de bons résultats lors de leur déplacement à Fleury-Mérogis ? Les Essonniens, qui ne comptent que deux points de plus restent sur une série de quatre rencontres sans défaite.
Le groupe. L’entraîneur José Pinot devra se passer des services de Joubert et Lahaye, blessés. Toussaint, qui a purgé son match de suspension, revient tandis que Bur manquera également à l’appel en raison d’une suspension.
Fleury-Mérogis - Metz (14h30)
FC Metz/Algrange, un sacré Paris
Simone Jatoba, l’internationale brésilienne, revient sécuriser la défense. Photo Pascal BROCARD Simone Jatoba, l’internationale brésilienne, revient sécuriser la défense. Photo Pascal BROCARD
Humiliées de nouveau par Lyon (11-0), les Messines retrouvent, cet après-midi (16 h), le Paris Saint-Germain de Laura Georges et Marie-Laure Delie, à Saint-Symphorien qui les avait battues 7-0 à l’aller. Humiliées de nouveau par Lyon (11-0), les Messines retrouvent, cet après-midi (16h), le PSG de Laura Georges et Marie-Laure Delie, à St-Symphorien qui les avait battues 7-0 à l’aller.
Onze après quinze… A la Plaine de Gerland, la semaine dernière, Justine Oswald et ses partenaires ont recroisé les fantômes, tendant l’autre joue après avoir été souffletées d’importance début septembre à Metz. 11-0 après le 0-15 du match aller, l’addition est lourde et le goal-average en porte la trace. « Je suis en colère parce que les filles ont manqué de détermination et avaient perdu le match avant de l’avoir commencé ».
Situation dégradée… Après le nul concédé à Issy (1-1) et le nouveau revers encaissé à Lyon, la situation des Grenats au classement s’est singulièrement détériorée. Désormais, le FCMA est 10e avec 21 points et premier relégable. Saint-Etienne, 22 points, Rodez, 24 et Albi, 25, sont encore à portée de victoire mais, on le sait, ce ne sera pas pour cette semaine.
Paris, à l’internationale… Aujourd’hui, à Saint-Symphorien, le PSG sera intouchable. Deuxième du classement, à trois points de Lyon, les Parisiennes n’ont perdu qu’une seule de leurs douze rencontres, précisément face aux championnes de France, le 1er novembre, à Gerland 2-1, avant de se venger en Ligue des Champions. Paris qui a marqué 40 buts et qui n’en a encaissé que quatre, avait dominé Metz/Algrange 7-0, à Charléty, le 14 septembre.
Quart-finaliste de la Ligue des champions, le PSG de Farid Benstiti compte 23 joueuses dont la presque totalité est internationale. Paris pouvant aligner avec Sabrina Delannoy, Laura Geoerges, Laure Boulleau et Jessica Houara quatre défenseurs de l’équipe de France ou choisir aussi la championne du Monde allemande Annike Krahn, par exemple.
Et le reste est à l’avenant puisqu’on retrouve, au milieu et devant, les internationales étrangères que sont Linda Bresonik et Fatmire Alushi (Allemagne), Shirley Cruz (Costa Rica), Lindsay Horan (USA), Kosovare Asllani (Suède) ou les jeunes Françaises Kenza Dali, Kheira Hamraoui et encore Aurélie Kaci, sans parler de la buteuse de l’équipe de France, la grande Marie-Laure Delie. Face à cette multinationale, il n’y aura pas grand-chose à faire d’autre que défendre et se battre.
Sans Oswald, avec Jatoba… Si le FCMA veut éviter une humiliation supplémentaire, il faudra être costaud derrière. Exclue à Lyon, Justine Oswald (4 matches de suspension) fera défaut dans une charnière que viendra compléter Simone Jatoba, la Brésilienne. Henrionnet voit revenir avec plaisir Daniela Gurz et Vitaly Delisle. « Je vais m’appuyer sur le 5-3-2 qui avait tenu Montpellier en échec », annonce l’entraîneur qui attend une réaction de son onze.
L’équipe : Getter Laar, Elodie Martins, Héloïse Mansuy, Laurence Lhuillier, Simone Jatoba, Marie Papaix, Julie Wojdyla, Juliane Gathrat, Adeline Janela, Marie-Charlotte Léger, Megan Lindsay. Remplaçantes : Andréa Burtin, Daniela Gurz, Justine Ravenel, Jessica Gomes, Vitaly Delisle.
Metz/Algrange - Paris SG stade Saint-Symphorien (16 h)
A. Z.
