R.L. 02/01 : Johann Carrasso : « Prêt au combat »
Publié : 02 janv. 2015, 08:20
Johann Carrasso : « Prêt au combat »
« On est dans la difficulté, mais c’est aussi ce qui nous fait avancer », estime Johann Carrasso. Photo Pascal BROCARD
Johann Carrasso, qui en a fini avec ses pépins physiques, est remonté à bloc en ce début d’année. Championnat, Coupe de France : le gardien messin entend relever les challenges proposés aux Grenats.
Avec un entraînement programmé ce jeudi après-midi et à trois jours d’un match de Coupe de France, avez-vous pris le temps de fêter la nouvelle année ? « Oui, mais très simplement avec ma petite famille, ma femme et mes enfants. Je suis resté très sobre parce qu’il y a des échéances importantes qui arrivent et, surtout, par rapport à la fin de saison : on ne peut pas se permettre des écarts. »
• Est-ce difficile en cette période de fêtes ? « Non. On a eu la période de Noël pendant laquelle on a pu se faire plaisir. Là, on doit se préparer pour le match de dimanche à Epinal. Honnêtement, j’ai considéré ce 1er janvier presque comme un jour comme un autre. »
• C’est l’époque des vœux : que peut-on vous souhaiter pour 2015 ? « Je penserais plus au FC Metz avec le maintien en Ligue 1. Si on atteint cet objectif, ce sera une grosse réussite personnelle et collective. »
• La première partie de saison est-elle à la hauteur de vos attentes ? « Pas totalement. Oui au début mais, ensuite, j’ai eu un pépin physique (cuisse) qui m’a compliqué la tâche. J’ai dû m’absenter six matches, c’est beaucoup pour un gardien. Après, il y a eu le temps de se remettre dans le bain. Je me sentais prêt à jouer, mais j’avais quand même une petite gêne que je n’ai plus aujourd’hui. Les événements ont fait que je n’ai pas pu me mettre en valeur durant cette période, mais ce qu’il faut retenir, c’est le groupe : à la trêve, on n’est pas relégable. »
• Aujourd’hui, êtes-vous totalement apte à renouer avec la compétition ? « Oui, je me sens vraiment bien. J’ai profité de ma famille, dans le sud de la France, pendant les fêtes de Noël, mais j’ai surtout effectué une grosse préparation parce que je m’étais arrêté justement avant les vacances pour ne plus avoir aucune gêne. »
• Le principal objectif va être de décrocher le maintien. Vous en fixez-vous d’autres ? « Le maintien d’abord. On n’est plus qualifié en Coupe de la Ligue, mais la Coupe de France est une compétition importante. Il ne faut pas laisser passer des opportunités, comme à Epinal. C’est un match le week-end, on ne rejoue que sept jours après. Le principal objectif reste le maintien, la Coupe, c’est du bonus. Mais il faut quand même saisir notre chance et ne rien lâcher jusqu’au bout. »
• Un bon parcours en Coupe de France vous aiderait-il en championnat ? « Oui, ça concernerait plus de joueurs. On est largement capable de jouer deux compétitions jusqu’à la fin de la saison. »
« Positiver »
• Quels sont les mots d’ordre à l’aube de 2015 pour sortir de la spirale négative de ces dernières semaines ? « Positiver et repartir de l’avant. Il ne faut pas voir que le négatif. Quand on pense à cette année 2014, c’est vrai que l’on retient ces deux ou trois derniers mois. Mais si on les enlève, c’est une très belle année. La première partie de saison nous a permis de ne pas être relégables, il faut que ce soit encore le cas à la fin de la seconde. »
• La pression est-elle plus forte avec cette dix-septième place en L1 ? « Quand vous avez des billes de côté comme on a pu en avoir après huit ou neuf journées, c’est mieux. Là, on en a moins, voire plus du tout, ça met plus de pression, mais on ne s’attendait pas à une saison aisée. On est dans la difficulté, mais c’est aussi ce qui nous fait avancer. »
• Dimanche, vous retrouvez Epinal en trente-deuxième de finale de la Coupe de France. Il y a peu, c’était une affiche de National… « On mesure le parcours accompli depuis deux ans. Nous, les joueurs présents à cette époque, avions aussi rencontré Nice. On avait certes l’étiquette FC Metz, mais on était un club de National, on sait donc ce que c’est de rencontrer un club de Ligue 1. Epinal va nous attendre de pied ferme, mais on est prêt au combat. »
Maxime RODHAIN.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance à 15 h. Aujourd’hui : une séance à 13 h. Demain : une séance (à huis clos) à 13 h. Dimanche : Épinal-Metz à 13h45.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz-Monaco (19e journée de Ligue 1), samedi 20 décembre : 0-1. Prochain match : Épinal-Metz (32es de finale de la Coupe de France), dimanche 4 janvier à 13h45. À suivre : Nantes-Metz (20e journée de L1), dimanche 11 janvier à 17 h ; Metz-Montpellier (21e journée de L1), samedi 17 janvier à 20 h.
À l’infirmerie. Après avoir ressenti une vive douleur au mollet droit à l’entraînement mardi, Juan Falcon a passé une échographie mercredi qui n’a rien décelé. La participation de l’attaquant vénézuélien à la rencontre de Coupe de France à Epinal, dimanche, n’est pas remise en cause. Pas plus que celle de Kévin Lejeune qui avait reçu un coup de coude sur le nez l’obligeant à quitter prématurément de la dernière séance de 2014. Florent Malouda (genou) et Sylvain Marchal (sutures au talon d’Achille) sont ménagés pendant que Romain Rocchi (ménisque) et Chris Philipps poursuivent leur programme individuel.
Suspendus. Florent Malouda et Jérémy Choplin manqueront le déplacement à Épinal, dimanche, en Coupe de France.
« On est dans la difficulté, mais c’est aussi ce qui nous fait avancer », estime Johann Carrasso. Photo Pascal BROCARD
Johann Carrasso, qui en a fini avec ses pépins physiques, est remonté à bloc en ce début d’année. Championnat, Coupe de France : le gardien messin entend relever les challenges proposés aux Grenats.
Avec un entraînement programmé ce jeudi après-midi et à trois jours d’un match de Coupe de France, avez-vous pris le temps de fêter la nouvelle année ? « Oui, mais très simplement avec ma petite famille, ma femme et mes enfants. Je suis resté très sobre parce qu’il y a des échéances importantes qui arrivent et, surtout, par rapport à la fin de saison : on ne peut pas se permettre des écarts. »
• Est-ce difficile en cette période de fêtes ? « Non. On a eu la période de Noël pendant laquelle on a pu se faire plaisir. Là, on doit se préparer pour le match de dimanche à Epinal. Honnêtement, j’ai considéré ce 1er janvier presque comme un jour comme un autre. »
• C’est l’époque des vœux : que peut-on vous souhaiter pour 2015 ? « Je penserais plus au FC Metz avec le maintien en Ligue 1. Si on atteint cet objectif, ce sera une grosse réussite personnelle et collective. »
• La première partie de saison est-elle à la hauteur de vos attentes ? « Pas totalement. Oui au début mais, ensuite, j’ai eu un pépin physique (cuisse) qui m’a compliqué la tâche. J’ai dû m’absenter six matches, c’est beaucoup pour un gardien. Après, il y a eu le temps de se remettre dans le bain. Je me sentais prêt à jouer, mais j’avais quand même une petite gêne que je n’ai plus aujourd’hui. Les événements ont fait que je n’ai pas pu me mettre en valeur durant cette période, mais ce qu’il faut retenir, c’est le groupe : à la trêve, on n’est pas relégable. »
• Aujourd’hui, êtes-vous totalement apte à renouer avec la compétition ? « Oui, je me sens vraiment bien. J’ai profité de ma famille, dans le sud de la France, pendant les fêtes de Noël, mais j’ai surtout effectué une grosse préparation parce que je m’étais arrêté justement avant les vacances pour ne plus avoir aucune gêne. »
• Le principal objectif va être de décrocher le maintien. Vous en fixez-vous d’autres ? « Le maintien d’abord. On n’est plus qualifié en Coupe de la Ligue, mais la Coupe de France est une compétition importante. Il ne faut pas laisser passer des opportunités, comme à Epinal. C’est un match le week-end, on ne rejoue que sept jours après. Le principal objectif reste le maintien, la Coupe, c’est du bonus. Mais il faut quand même saisir notre chance et ne rien lâcher jusqu’au bout. »
• Un bon parcours en Coupe de France vous aiderait-il en championnat ? « Oui, ça concernerait plus de joueurs. On est largement capable de jouer deux compétitions jusqu’à la fin de la saison. »
« Positiver »
• Quels sont les mots d’ordre à l’aube de 2015 pour sortir de la spirale négative de ces dernières semaines ? « Positiver et repartir de l’avant. Il ne faut pas voir que le négatif. Quand on pense à cette année 2014, c’est vrai que l’on retient ces deux ou trois derniers mois. Mais si on les enlève, c’est une très belle année. La première partie de saison nous a permis de ne pas être relégables, il faut que ce soit encore le cas à la fin de la seconde. »
• La pression est-elle plus forte avec cette dix-septième place en L1 ? « Quand vous avez des billes de côté comme on a pu en avoir après huit ou neuf journées, c’est mieux. Là, on en a moins, voire plus du tout, ça met plus de pression, mais on ne s’attendait pas à une saison aisée. On est dans la difficulté, mais c’est aussi ce qui nous fait avancer. »
• Dimanche, vous retrouvez Epinal en trente-deuxième de finale de la Coupe de France. Il y a peu, c’était une affiche de National… « On mesure le parcours accompli depuis deux ans. Nous, les joueurs présents à cette époque, avions aussi rencontré Nice. On avait certes l’étiquette FC Metz, mais on était un club de National, on sait donc ce que c’est de rencontrer un club de Ligue 1. Epinal va nous attendre de pied ferme, mais on est prêt au combat. »
Maxime RODHAIN.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance à 15 h. Aujourd’hui : une séance à 13 h. Demain : une séance (à huis clos) à 13 h. Dimanche : Épinal-Metz à 13h45.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz-Monaco (19e journée de Ligue 1), samedi 20 décembre : 0-1. Prochain match : Épinal-Metz (32es de finale de la Coupe de France), dimanche 4 janvier à 13h45. À suivre : Nantes-Metz (20e journée de L1), dimanche 11 janvier à 17 h ; Metz-Montpellier (21e journée de L1), samedi 17 janvier à 20 h.
À l’infirmerie. Après avoir ressenti une vive douleur au mollet droit à l’entraînement mardi, Juan Falcon a passé une échographie mercredi qui n’a rien décelé. La participation de l’attaquant vénézuélien à la rencontre de Coupe de France à Epinal, dimanche, n’est pas remise en cause. Pas plus que celle de Kévin Lejeune qui avait reçu un coup de coude sur le nez l’obligeant à quitter prématurément de la dernière séance de 2014. Florent Malouda (genou) et Sylvain Marchal (sutures au talon d’Achille) sont ménagés pendant que Romain Rocchi (ménisque) et Chris Philipps poursuivent leur programme individuel.
Suspendus. Florent Malouda et Jérémy Choplin manqueront le déplacement à Épinal, dimanche, en Coupe de France.
