
Kossi Agassa a joué un bien vilain tour à son ancienne équipe en réalisant un grand match. Au grand dam de José Luis Palomino… Photo Anthony PICORÉ
Malgré une prestation assez cohérente, les Messins ont abandonné, hier à Reims (0-0), deux nouveaux points sur la route du maintien. La pente n’a jamais été aussi raide.
Évidemment, le compte n’y est pas. En se rendant à Reims, le FC Metz avait pour objectif de faire le plein. Il est finalement reparti de la station d’Auguste-Delaune avec un réservoir à peine rempli. Au moins, Sylvain Marchal et ses partenaires ont-ils eu le bon goût de ne pas faire le coup de la panne.
De nos envoyés spéciaux à Reims
Pour autant, ce résultat nul ne fait guère avancer l’attelage messin qui reste englué à la dernière place du classement à six unités de Toulouse, le premier non-relégable (en attendant le match Évian - Lorient, reporté à une date ultérieure). Ennuyeux, d’autant que les Lorrains n’ont pas ménagé leurs efforts et, avec un brin de réalisme supplémentaire, ils auraient pu forcer la décision. Mais ce manque d’opportunisme devant le but adverse reste le point faible de cette équipe. Car des occasions, Metz en a eues. Notamment en seconde période.
Le tout grâce à une vraie cohérence dans le jeu. Et le système mis en place – avec trois milieux créatifs – par Albert Cartier et son staff n’y est pas étranger. Le FC Metz est ainsi régulièrement parvenu à poser le ballon. À le faire vivre même. Alors certes, lors des quarante-cinq premières minutes, ces bonnes intentions n’ont pas souvent été suivies d’effets. Au contraire. C’étaient les Rémois qui se montraient les plus dangereux. À commencer par De Préville qui obligeait Métanire à jouer les pompiers de service sur sa ligne (9e ). Quelques minutes plus tard, Carrasso se montrait très ferme sur une tentative signée Moukandjo (18e ), alors que Philipps était tout heureux de dévier la nouvelle frappe de De Préville (42e ).
Métanire rate le coche
De son côté, Metz était parvenu à s’ouvrir des brèches dans le camp du Stade de Reims et à obtenir quelques coups de pied arrêtés. Sur l’un d’eux, frappé par Sarr, Mandi était d’ailleurs à deux doigts de tromper Agassa qui réalisait une superbe parade (30e ). Les prémices du show de l’ancien gardien messin.
En effet, après la pause, exception faite d’une reprise mal maîtrisée de Mandi (57e ) et d’un Moukandjo un brin trop court devant le but vide (60e ), les Lorrains étaient parvenus à régulièrement inquiéter le dernier rempart rémois. Grâce, notamment, à plus de mobilité autour du porteur du ballon, à un Maïga volontaire et un Sarr souvent inspiré. Reste ce dernier geste. Qui a plombé, une fois encore, les espoirs messins. À l’image de ces deux occasions manquées par Métanire, replacé au milieu hier. Lancé pleine axe, il était repris de justesse par Signorino (64e ) avant de buter sur Agassa après un excellent service de Maïga (66e ). Entre-temps, Marchal, sur corner, avait placé une subtile reprise à l’entrée de la surface. Mais le capitaine messin butait, lui aussi, sur Agassa (65e ). Ce dernier était une nouvelle fois à l’œuvre face à Maïga qui avait profité d’un beau travail de Sarr (68e ).
Les Lorrains frisaient néanmoins la correctionnelle lorsque Bourillon, à peine entré en jeu, voyait sa frappe flirter avec le montant droit de Carrasso (69e ). Malgré deux derniers déboulés de Maïga, annihilés par ce diable d’Agassa (85e , 87e ), Metz en restait là. Un nul. Des regrets. Et un (trop) petit saut de puce sur le chemin, de plus en plus escarpé, du maintien…
Jean-Sébastien GALLOIS.
Un milieu plus joueur

Ferjani Sassi apporte une plus-value technique au milieu de terrain. Photo Anthony PICORÉ
Le FC Metz a montré un visage plus séduisant en Champagne avec un trio Doukouré-Philipps-Sassi qui bonifie les ballons dans l’entrejeu. Reste à trouver l’efficacité devant le but.
CARRASSO. Une parade spectaculaire pour sortir une frappe de Moukandjo consécutive à un corner (18e ), suppléé en deux autres occasions par Métanire (9e) puis Philipps (42e ) et le gardien messin a gardé sa cage inviolée pour la cinquième fois de la saison. Un bilan qui récompense la bonne partie du numéro un lorrain.
RIVIEREZ. Pour sa première titularisation en championnat depuis le déplacement à Lyon (2-0) voici un mois, l’ancien Havrais s’est montré solide sur le plan défensif. Et, dès que possible, il s’est engouffré dans son couloir pour apporter le surnombre, à l’image de ce centre pour Sassi et d’une frappe de l’angle de la surface rémoise (11e ).
MARCHAL. Le capitaine messin a donné de sa personne sur la pelouse d’Auguste-Delaune. Il a renvoyé de nombreux ballons avant d’en perdre un dans l’entrejeu, sur un dribble manqué devant Signorino, qui aurait pu donner lieu à un contre fatal (50e ). Surtout, il a été proche de se muer en buteur avec un enchaînement contrôle-frappe à l’entrée des seize mètres adverses, mais son tir a été repoussé par Agassa (65e ).
PALOMINO. L’Argentin a pris ses marques au sein de la charnière centrale, enchaînant une huitième titularisation d’affilée. Il a apporté son impact, sa grinta, et son association avec Marchal a bien fonctionné. Le Sud-Américain a coupé nombre de trajectoires. Averti à la 61e minute pour une intervention musclée sur De Préville.
LEJEUNE. Positionné sur le flanc gauche de la défense messine en lieu et place de Gaëtan Bussmann, l’habituel milieu de terrain s’est retrouvé en souffrance face à Moukandjo et Mandi, un latéral très offensif, surtout en première période. Une fois ses repères pris, l’ex-Auxerrois a montré un meilleur visage après la pause.
METANIRE. Monté d’un cran, avec la consigne de déborder le plus souvent possible, il n’a pas démérité. Sa première situation est arrivée après la demi-heure de jeu, seulement. Le véloce Messin s’est surtout mis en évidence pendant la deuxième période. Malheureusement, il a perdu son face-à-face avec Agassa (66e ).
PHILIPPS. Dans le rôle de sentinelle, l’international luxembourgeois a abattu un travail considérable, avec le souci continu de relancer le jeu proprement. Du dos, malgré lui, il a évité le pire aux siens devant De Préville, juste avant la mi-temps.
DOUKOURE. Dans l’axe, aux côtés de Sassi, il s’est montré nettement plus à l’aise que sur un côté, comme face à Guingamp. Il a créé du jeu et ses courses vers l’avant dans la dernière demi-heure ont gêné les Rémois.
SASSI. La recrue tunisienne apporte une plus-value technique dans l’entrejeu. Il ne détonne pas dans ce milieu plus joueur aux côtés de Doukouré et Philipps. Au départ d’une action qu’il a lui-même conclu d’une tête pas assez appuyée (7e ), il a tergiversé sur un contre qui aurait pu être mieux exploité par Métanire (53e ).
SARR. Discret durant les quarante-cinq premières minutes, il a lâché les chevaux après la pause. Beaucoup plus percutant avec ses dribbles chaloupés, il a notamment offert une balle de but à Maïga, malheureusement non convertie (68e ).
MAÏGA. Esseulé aux avant-postes, il a été à la pointe du combat. Malheureusement, il a eu trop peu d’occasions à se mettre sous la dent. Sa débauche d’énergie aurait néanmoins mérité d’être récompensée, s’il n’était pas tombé sur un Kossi Agassa des grands soirs (68e ).
Maxime RODHAIN.
Métanire : « Plutôt à l’aise »

Franck Signorino s’est retrouvé sur le chemin du véloce Romain Métanire. Photo Anthony PICORÉ
Passé au milieu de terrain pour prendre la profondeur, Romain Métanire, habituel arrière droit, a pris du plaisir dans ce nouveau rôle.
Que retenez-vous après ce rendez-vous à Reims ? « Il n’a pas manqué grand-chose pour ramener une victoire. On était bien en place, on avait un projet de jeu qu’on a bien respecté, on a même eu des occasions d’ouvrir le score. Il y a eu du positif, d’autant qu’on était dans une spirale négative. Donc un point ce soir (hier) nous fait vraiment du bien. »
• Un point qui, cependant, ne vous fait pas beaucoup avancer au classement…. « En effet. Mais on le prend quand même parce qu’on est dans une situation difficile. Le moindre point sera important et celui-là l’est. »
• Vous avez évolué un cran plus haut que d’habitude dans le couloir droit. Quelles étaient les consignes d’Albert Cartier ? « Faire des appels en profondeur et être présent défensivement. J’ai essayé de remplir ces deux tâches tout au long du match. Je pense que ç’a été, même si c’était très fatigant. Mais c’était pour le bien de l’équipe et je l’ai fait avec grand plaisir. »
• Comment vous êtes-vous senti dans ce nouveau rôle ? « Plutôt à l’aise. J’ai eu du mal, en début de partie, à prendre mes repères, mais le coach m’a dit de me lâcher et de continuer mes appels en profondeur, c’est ce que j’ai fait. Je pense que ça a été de mieux en mieux au fil du match. »
• Vous vous voyez poursuivre à ce poste lors des prochaines journées ? « Si le coach veut que je joue plus haut, je le ferai. C’est important de savoir jouer à deux postes. Je peux jouer derrière comme devant, mais c’est surtout important de répondre présent au poste où le coach me mettra. »
• Etes-vous frustré de ne pas avoir marqué alors que vous vous êtes procuré un face-à-face avec Kossi Agassa ? « Oui, j’aurais bien voulu marquer. Ça nous aurait faits le plus grand bien de repartir d’ici avec les trois points. Un autre match important nous attend, maintenant, contre Evian. Reims est déjà du passé et on va se concentrer sur la prochaine rencontre. »
• Après une grosse occasion de but à Bastia, une autre à Reims, la prochaine sera-t-elle la bonne ? « Je l’espère (rires). Contre Evian, ce serait bien ! »
M. R.
« Satisfait du contenu mais pas du résultat »
Albert Cartier (entraîneur de Metz) : « Il y a eu des occasions et donc de la place pour gagner ce match de part et d’autre. De notre côté, ce fut intéressant défensivement mais également dans l’animation offensive par rapport à nos dernières sorties. De ce point de vue, c’est une valeur ajoutée. »
Jean-Luc Vasseur (entraîneur de Reims) : « Metz était venu pour défendre en changeant son système et certains joueurs avant de tenter de se projeter devant sur des contres. En première période, on aurait dû marquer. Après la pause, en revanche, heureusement que Kossi (Agassa) nous permet de rester dans le match. Il n’y a pas si longtemps, nous aurions perdu ce match. Au regard de la physionomie de la rencontre, ce 0-0 n’est pas illogique. »
Kevin Lejeune (défenseur de Metz) : « On peut être satisfait du contenu mais certainement pas du résultat. Actuellement, nous n’avons pas besoin de nous rassurer sur notre jeu mais de gagner des matches. Cela dit, il faut tout de même se servir de cette rencontre pour faire encore mieux. »
Jonathan Rivierez (défenseur de Metz) : « Dans l’ensemble, on a fait un bon match. Mais on n’a pris qu’un point, donc on est déçu. Il faudra aller chercher des points à domicile dès la semaine prochaine. Le travail fourni à l’entraînement cette semaine s’est retranscrit sur le terrain. Il faut continuer dans ce sens. »
Hors jeu

Kévin Lejeune et Benjamin Moukandjo. Photo Anthony PICORÉ
Mise au vert
Pour préparer cette rencontre capitale, les joueurs messins avaient rejoint Reims dès samedi. À l’issue de l’ultime séance d’entraînement de la semaine, ils étaient arrivés en Champagne en fin d’après-midi en bus pour une mise au vert.
Rescapés
Deux. Soit le nombre de joueurs messins ayant débuté le match aller à Saint-Symphorien, le 27 septembre 2014, et alignés dès le coup d’envoi hier. Il s’agit de Romain Métanire et Kévin Lejeune.
Supporters
Ils ont donné de la voix durant toute la rencontre. Plus de 500 supporters messins avaient fait le court déplacement dans la Marne, hier, afin de soutenir Sylvain Marchal et ses partenaires. Par instants, les spectateurs du stade Auguste-Delaune auraient même pu se croire à Saint-Symphorien. Preuve que malgré sa situation alarmante, le FC Metz peut (encore) compter sur le soutien de fans fidèles…
Sifflets
Outre M. Bien, l’arbitre de la rencontre d’hier, un autre acteur de la rencontre a usé des coups de sifflets. En effet, Jean-Luc Vasseur, l’entraîneur du Stade de Reims a régulièrement usé de cette technique pour replacer et interpeller ses joueurs.
Repos
Les Messins, qui ont regagné la Lorraine juste après la rencontre, bénéficient aujourd’hui d’une journée de repos. Reprise de l’entraînement ce mardi à 10h30.
Erratum
Une malencontreuse erreur nous a fait écrire, hier, en Une de notre journal, au-dessus du titre et de la photo annonçant le match du FC Metz à Reims, "Ligue 2" au lieu de "Ligue 1". Il ne s’agissait bien évidemment que d’un simple malentendu, qui a fait réagir bon nombre de nos lecteurs, auxquels nous présentons toutes nos excuses. Non, le Républicain Lorrain n’a pas enterré le FC Metz.
Et comme tous ses supporters il souhaite ardemment qu’il demeure parmi l’élite du football français.
Metz/Algrange entretient l’espoir

Laurence Lhuillier aura été de tous les combats face à Soyaux. Photo Pierre HECKLER
Face à la plus vieille équipe de D1, le FCMA a livré un gros match auquel il n’aura manqué pour l’emporter, que la finition. Mais les deux points pris contre le sixième sont une aubaine.
L’avenir dira si le match nul pris par les Grenats, hier, au Batzenthal, au bout d’un match accompli, parfait dans l’envie, l’engagement et l’esprit, était suffisant pour assurer la survie du FCMA dans la division. Mais quand on fera les comptes, s’il manque deux points, ils seront sans doute restés dans ce match-là et les occasions manquées par Megan Lindsay dans un jour sans et M-C. Léger, très présente au demeurant.
Soyaux prenait le début de rencontre à son compte, mais les contres algrangeois allaient être vite payants. Gathrat alertait Wojdyla. Un coup de billard plus loin, Léger armait une reprise de volée somptueuse qui trouvait le petit filet de Guérin (5e ). Les Grenats étaient dans le match. Et si Soyaux continuait de dominer, sa défense à trois souffrait. Néanmoins les Charentaises s’offraient par la rapide Djebbar un ballon d’égalisation que Burtin déviait sur l’extérieur de son poteau (12e ). Et dans une première mi-temps qui peu à peu s’équilibrait, les Grenats se donnaient trois balles de break. Sur la première, Léger, intenable, venait buter sur Guérin sans obtenir le penalty souhaité (13e ). Sur la deuxième, Léger lançait seule dans l’espace Lindsay qui perdait le ballon en route (17e ). Enfin, Guérin, la gardienne sojaldicienne, s’envolait dans sa lucarne pour sortir un missile signé Gathrat (29e ).
Rendez-vous manqué pour Lindsay
De son côté, Soyaux essayait de jouer haut, de produire du jeu inquiétant Burtin aux 16e et 17e minutes avant de parvenir à ses fins et à l’égalisation au bout de la mi-temps sur un ballon dans le dos de la défense locale pour Bourgoin qui contraignait Burtin à renvoyer sur Djebbar face au but. C’était déjà cruel…
La deuxième période était partagée, mais une nouvelle fois, les actions de but étaient pour les Mosellanes. Lindsay manquait sa reprise d’un centre de Wojdyla (51e ). Et le cauchemar de l’Américaine allait continuer puisque, démarquée par Elston, elle s’embrouillait les idées face à Guérin. On sentait que la partie pouvait basculer à tout instant d’un côté ou de l’autre. Car il avait fallu un joli réflexe de Burtin pour empêcher Djebbar de conclure sur un centre de Dumont (57e ). Il y avait du KO dans l’air. Au milieu, Lhuillier était de tous les combats et de toutes les récupérations. Derrière, Janela et Jatoba veillaient au grain et relançaient proprement. C’est encore Lhuillier qui, plein axe, délivrait un ballon de but pour Lindsay (77e ). En vain. Ensuite, c’était à Léger de trouver le poteau du but charentais (84e ) puis de manquer la balle de match sur une ouverture millimétrée de Ravenel entrée à propos.
Hier, le FCMA a repris des points. Il lui reste désormais six rencontres : Arras, Juvisy, Montpellier, Guingamp, Issy et Albi pour contredire un destin mal engagé. En tous cas, l’espoir est revenu dans le camp des Grenats.
A. Z.
Une bonne équipe de Metz (CFA)
Les Messins n’ont pas marqué, une nouvelle fois, mais se sont procurés de très belles occasions. Deux points, c’est déjà ça !
Après plusieurs semaines sans compétition en raison des conditions climatiques, Metz et Belfort se retrouvaient sur un terrain des Hauts de Blémont en mauvais état.
Si Belfort a perdu sa position de leader à cause de ces reports successifs, l’équipe messine elle occupe toujours la 16e et dernière place. Les vingt-deux protagonistes avaient donc la même envie de jouer et le même objectif : prendre des points.
Les premiers à se retrouver aux avant-postes furent les Messins avec une tête de Diallo dans les bras de Veron, le portier belfortain (1re ). Les joueurs de José Pinot étaient à deux doigts de trouver l’ouverture... si la balle de Bur n’avait pas été détournée par Veron sur son poteau (19e ). Diallo tentait le retourné sur une passe d’Andrada (27e ) puis Kashi obligeait Veron à capter en deux temps (43e ). La pause arrivait sans que le score n’ait évolué.
Malgré un bon contenu, les Mosellans pêchaient toujours dans la finition. Kashi tentait une frappe passant à côté dès le retour des vestiaires (46e ), Andrada voyait sa balle passer au dessus (56e ) et Diallo hésitait trop (58e ). Les grenats vérifiaient une nouvelle fois la vigilance de Veron sur le tir d’Andrada (67e ). Au cours du dernier quart d’heure, Belfort se montrait un peu plus dangereux. Ahamadi essayait un tir croisé qui passait au ras du poteau de Junker (79e ), le gardien messin qui, par la suite, sortait d’une claquette la tête de Cuskic juste au-dessus de sa barre (85e ).
La bonne prestation messine n’aura donc pas suffit à obtenir la victoire mais elle permet tout de même d’obtenir deux points précieux au compteur.