
Yohan Mollo : « Je pense avoir évolué dans ma tête, j’ai pas mal travaillé sur moi-même. » Photo AFP
Yohan Mollo vit une deuxième partie de saison en pleine lumière avec Saint-Etienne. Avant de rencontrer le FC Metz, demain, l’ancien Nancéien avoue avoir changé.
C’ est un Yohan Mollo en pleine forme qui va effectuer son retour en Lorraine, sous le maillot des Verts, demain à Saint-Symphorien… « C’est vrai que cette deuxième moitié de championnat est plutôt bonne pour moi. J’ai réussi à marquer (sa troisième réalisation en championnat cette saison, en 17 matches) face à Lorient lors de la dernière journée. Cela me fait évidemment un bien fou. Maintenant, rien n’est acquis et je dois continuer à prouver à mon entraîneur que j’ai ma place au sein du groupe. »
• Peut-on parler de déclic ? « Il y a eu une remise en question totale de ma part, c’est vrai. Quand je n’étais pas dans le groupe, j’avais du mal à l’encaisser, je suis un compétiteur. J’ai travaillé quotidiennement pour retrouver du temps de jeu et mon entraîneur l’a vu. Je sais bien que j’évolue dans l’un des plus grands clubs en France et qu’il y a une rude concurrence, c’est le jeu. A moi de donner tous les jours le meilleur et de me faire une place. »
• Vous donnez l’impression de vous être trouvé à Saint-Etienne après des expériences un peu moins concluantes… « J’ai trouvé ma stabilité. Je pense avoir évolué dans ma tête, j’ai pas mal travaillé sur moi-même. Et puis, au fond de moi, j’ai toujours voulu jouer dans un grand club, c’est chose faite. Je me sens bien ici. »
« Galtier sait te redresser »
• Votre passage à Nancy, justement, n’a pas été une franche réussite. Tout comme celui en Espagne à Grenade … « Sur le plan sportif, c’était plutôt correct avec l’ASNL. Après, il y a eu des tensions, c’est sûr. Ce club était une opportunité, il m’a libéré et je lui ai apporté un peu d’argent. Je tire du positif de cette expérience. En Espagne, c’était particulier. L’entraîneur n’aimait pas forcément les joueurs qui venaient d’un autre championnat. Il avait sa base et je n’ai pas eu assez de temps de jeu. »
• A Saint-Etienne, vous êtes coaché par Christophe Galtier. Que vous apporte-t-il ? « C’est une personne avec un fort tempérament. Il sait te redresser. J’ai rarement vu ça en France. Il m’a fait progresser. Si je suis un autre joueur aujourd’hui, c’est en partie grâce à lui. Tout le monde peut voir le très bon travail qu’il réalise avec le club. »
• Votre retour en Lorraine se fera chez la lanterne rouge du FC Metz demain. A quoi s’attendre ? « Je ne regarde pas trop qui est en face. Je prends juste chaque équipe avec le respect et l’humilité qu’elles méritent. Nous avons en tête de nous rapprocher du podium et pour cela, il n’y a qu’une solution, c’est de gagner à Metz. »
• Est-ce qu’une issue positive est envisageable pour le FC Metz ? « Je l’espère pour eux. Mais la situation est très compliquée, il leur faudrait une série de victoires pour retrouver la confiance. C’est une équipe de qualité avec des jeunes. Je leur souhaite de rester en Ligue 1 mais avant, je veux gagner ce match samedi. »
Nicolas KIHL.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance à 10h30. Aujourd’hui : une séance à 10h30. Demain : Metz - Saint-Étienne à 17 h. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Rennes - Metz (28e journée de L1), samedi 7 mars : 1-0. Prochain match : Metz - Saint-Etienne (29e journée de L1), samedi 14 mars à 17 h. À suivre : Caen - Metz (30e journée de L1), samedi 21 mars à 20 h ; Metz - Toulouse (31e journée de L1), samedi 4 avril à 20 h.
À l’infirmerie. Johann Carrasso (adducteurs) sera absent trois semaines. De son côté, Juan Falcon (ischio-jambiers) sera indisponible six semaines. Fakhreddine Ben Youssef (cuisse) poursuit, lui, son travail individuel sous la direction de Robert Duverne et Jacques Muller, alors que Romain Rocchi (genou) s’est fait opérer à Strasbourg mardi.
Suspendu. Ayant reçu trois avertissements dans une période incluant dix rencontres officielles, Jose Luis Palomino sera suspendu pour la venue de Saint-Étienne demain.