R.L. 12/05 : Fc Metz express
Publié : 12 mai 2015, 06:41
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en fin d’après-midi. Aujourd’hui : deux séances, à 10h30 et 16h30. Demain : une séance à 10h30. Jeudi : une séance à 10h30. Vendredi : une séance à 16h30 (à huis clos). Samedi : Monaco - Metz à 21 h. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Lorient (36e journée de L1), samedi 9 mai : 0-4. Prochains matches : Monaco - Metz (37e journée de L1), samedi 16 mai à 21h ; Metz - Lille (38e et dernière journée de L1), samedi 23 mai à 21 h.
À l’infirmerie. Guido Milan (rupture des ligaments croisés du genou gauche) et Jonathan Rivierez (ménisque) ont été opérés avec succès hier. Romain Rocchi (genou) poursuit sa rééducation alors que Sylvain Marchal est toujours en délicatesse avec son ménisque.
Metz, terre de jeunesse
Pierre Gillet et Jacques Tron, adjoint au maire de Metz. Photo Gilles WIRTZ
Pour sa troisième édition, la Graoully Cup, tournoi annuel des moins de 12 ans, accueille 16 équipes de clubs professionnels.
Si Saint-Symphorien dira au revoir à la Ligue 1 le samedi 23 mai, au soir de la réception de Lille, le terrain de jeu messin n’en aura pas fini, pour autant, avec le haut niveau cette saison. Le lendemain, la pelouse d’honneur du FC Metz accueillera la phase finale de la troisième édition de la Graoully Cup, le tournoi annuel U12 co-organisé par le club grenat et huit autres formations de l’agglomération messine.
Soixante-quatre équipes sont attendues pour une compétition « qui attire les clubs pros, selon Pierre Gillet, président de l’association FC Metz. L’enjeu, c’est de la fixer dans le calendrier des clubs français et européens. » Seize formations issues de clubs professionnels seront de la partie.
« Du très haut niveau »
Certaines, comme l’Olympique de Marseille ou l’AS Saint-Étienne, sont des habituées. D’autres, comme Bordeaux ou le FC Bâle, enregistrent leur première participation cette année. « Ça permet à des gamins de quartiers messins d’affronter une grande équipe et de s’évaluer, ajoute Pierre Gillet. C’est ce qui rend ce tournoi atypique. »
Co-organisateurs avec le FC Metz, la RS Magny, l’ESAP Metz, l’UL Plantières, l’APM Metz, l’AS Metz Grange-aux-bois, le FC Devant-les-Ponts, le CO Metz Bellecroix et l’ES Metz auront ainsi le loisir de se mesurer à des clubs de Ligue 1. « Pour des matches de très haut niveau » , conclut le président.
• Samedi 23 mai : phase qualificative sur les terrains de l’APM Metz, Plantières, Devant-les-Ponts et Magny.
• Dimanche 24 mai :
deuxième tour aux stades Saint-Symphorien et Dezavelle
phase finale au stade Saint-Symphorien.
A. S.
Le FCMA à Thionville
Le FCMA a fêté 7 buts face à Albi pour sa dernière en D1F. Photo Armand FLOHR
Ce sont les GrenaThions de Jean Boother qui organiseront, le jeudi de l’Ascension, à 17 h, au stade Jeanne-d’Arc, dans le cadre de leur grande journée d’animation, la demi-finale de la coupe de Lorraine de football entre Metz-Algrange (D1) et l’AS Nancy-Lorraine (D2). Ce sera là la revanche de la finale 2014 remportée par les Algrangeoises de Gérôme Henrionnet aux tirs au but.
Par ailleurs, les GrenaThions organisent de 9 h à 12 h 30, la 2e édition du challenge Foot adapté et à 13 h, la 3e édition du challenge Nico Braun. De 9 h à 19 h 30, se déroulera encore un grand tournoi de sixte.
L’odyssée de Mayebi
Joslain Mayebi, ici sous les couleurs de Kidderminster, n’a qu’une seule obsession : jouer ! Photo DR
Messin jusqu’en 2008, Joslain Mayebi est allé chercher du temps de jeu dans des championnats aussi exotiques que Chypre ou Israël avant d’atterrir en Angleterre où il oublie toutes ses galères.
Les regrets, ce n’est pas sa tasse de thé. Non. Malgré un parcours hors normes, parfois chaotique, Joslain Mayebi estime s’en « être plutôt pas mal sorti ». Léger silence. « Non, je ne changerais rien… », reprend-il avec un flegme très britannique, sans doute l’héritage de son pays d’adoption depuis maintenant quatre ans. Le gardien de but camerounais réfléchit encore. Hésite. Puis finit par lâcher : « En fait si, j’ai un gros regret : ne pas avoir joué un seul match officiel avec l’équipe pro du FC Metz. C’est un vrai déchirement. Ce club représentait tout pour moi… »
Metz, la première étape de son long voyage en ballon, alors qu’il n’était âgé que de 14 ans. « Mon père n’était pas forcément d’accord , se souvient-il. Mais même si le choc a été terrible, rejoindre la France était une opportunité exceptionnelle. » Avec (déjà) un seul leitmotiv : jouer ! Sous la houlette de Francis De Taddeo, alors responsable du centre de formation et de Patrick Barth, l’entraîneur des gardiens, le jeune Joslain Mayebi apprend le métier malgré les nombreux écueils de la vie quotidienne. « Tant que j’étais sur le terrain, j’étais heureux. Dans la vie quotidienne, par contre… »
Qu’importe, il s’accroche et finit par décrocher ce pour quoi il a consenti tant de sacrifices : son premier contrat de footballeur professionnel en 2006. « Ce n’était pas un rêve, mais mon seul et unique objectif », précise-t-il. Malheureusement, la concurrence est rude et le Camerounais est abonné à l’équipe réserve, barré chez les pros par Christophe Marichez et Oumar Sissoko. « Je ne suis pas quelqu’un de patient , rigole-t-il. Je voulais partir. N’importe où sur la planète Terre. Ce que je voulais, c’était jouer ! »
« Une sorte de Parrain »
Après un essai à l’Espanyol Barcelone, il atterrit finalement à… Chypre. L’expérience tourne court. « Je jouais, donc, sportivement, c’était parfait , se souvient l’ex-Messin. Pour le reste, c’est vite devenu invivable. » Les changements d’entraîneurs, les salaires non versés, « sans parler des magouilles du président », le poussent à changer d’air. Sur les conseils de l’entraîneur l’ayant attiré à Chypre, il débarque en Israël début 2009. Un choix que son entourage « n’a pas forcément comp ris, mais c’était mon choix ».
Pour autant, tout ne se passe pas comme prévu. Encore une fois… S’il dispute 22 matches sous les couleurs de l’Hakoah Ramat Gan (D1), c’est en coulisse que tout va déraper. « C’était pire qu’à Chypre. » Grâce à de solides prestations, les offres de transfert affluent, son nom circule dans la presse. Ce qui n’est pas du goût de son président – « Une sorte de Parrain » – qui veut le prolonger avant de le céder. Alors il essuie des menaces et des intimidations, comme son entraîneur (devenu son agent). Genre : « Si Joslain va signer dans ce club-là, ta famille et toi vous êtes morts ». Finalement, Mayebi s’engage avec le "grand" Beitar Jérusalem en juillet 2009, après que son président a « arrangé un "deal" » avec son nouveau club.
La désillusion est à nouveau au rendez-vous. L’entraîneur du Beitar « n’était même pas au courant de ma venue… » Alors il ne joue pas. Impensable. Il est donc prêté au Maccabi Ahi Nazareth en janvier 2010. Les paies (censées être versées par le Beitar) n’arrivent pas, mais le gardien enchaîne les matches et… marque un but lors des play-off. Le but du maintien en plus !
Invité à retourner au Beitar, le Camerounais n’a qu’une envie : quitter Israël. « J’en avais marre de toutes ces magouilles. » Sa route croise alors le spectre du chômage. Un temps suivi par Auxerre, deux pistes avortées du côté de Preston (D2) et Leicester (D2), il va finalement trouver sa terre promise. À Wrexham, au Pays de Galles (qui évolue en D5 anglaise). « J’ai redécouvert le plaisir de jouer. » L’Angleterre ? « Même en Cinquième division, c’est le paradis du foot… »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en fin d’après-midi. Aujourd’hui : deux séances, à 10h30 et 16h30. Demain : une séance à 10h30. Jeudi : une séance à 10h30. Vendredi : une séance à 16h30 (à huis clos). Samedi : Monaco - Metz à 21 h. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Lorient (36e journée de L1), samedi 9 mai : 0-4. Prochains matches : Monaco - Metz (37e journée de L1), samedi 16 mai à 21h ; Metz - Lille (38e et dernière journée de L1), samedi 23 mai à 21 h.
À l’infirmerie. Guido Milan (rupture des ligaments croisés du genou gauche) et Jonathan Rivierez (ménisque) ont été opérés avec succès hier. Romain Rocchi (genou) poursuit sa rééducation alors que Sylvain Marchal est toujours en délicatesse avec son ménisque.
Metz, terre de jeunesse
Pierre Gillet et Jacques Tron, adjoint au maire de Metz. Photo Gilles WIRTZ
Pour sa troisième édition, la Graoully Cup, tournoi annuel des moins de 12 ans, accueille 16 équipes de clubs professionnels.
Si Saint-Symphorien dira au revoir à la Ligue 1 le samedi 23 mai, au soir de la réception de Lille, le terrain de jeu messin n’en aura pas fini, pour autant, avec le haut niveau cette saison. Le lendemain, la pelouse d’honneur du FC Metz accueillera la phase finale de la troisième édition de la Graoully Cup, le tournoi annuel U12 co-organisé par le club grenat et huit autres formations de l’agglomération messine.
Soixante-quatre équipes sont attendues pour une compétition « qui attire les clubs pros, selon Pierre Gillet, président de l’association FC Metz. L’enjeu, c’est de la fixer dans le calendrier des clubs français et européens. » Seize formations issues de clubs professionnels seront de la partie.
« Du très haut niveau »
Certaines, comme l’Olympique de Marseille ou l’AS Saint-Étienne, sont des habituées. D’autres, comme Bordeaux ou le FC Bâle, enregistrent leur première participation cette année. « Ça permet à des gamins de quartiers messins d’affronter une grande équipe et de s’évaluer, ajoute Pierre Gillet. C’est ce qui rend ce tournoi atypique. »
Co-organisateurs avec le FC Metz, la RS Magny, l’ESAP Metz, l’UL Plantières, l’APM Metz, l’AS Metz Grange-aux-bois, le FC Devant-les-Ponts, le CO Metz Bellecroix et l’ES Metz auront ainsi le loisir de se mesurer à des clubs de Ligue 1. « Pour des matches de très haut niveau » , conclut le président.
• Samedi 23 mai : phase qualificative sur les terrains de l’APM Metz, Plantières, Devant-les-Ponts et Magny.
• Dimanche 24 mai :
deuxième tour aux stades Saint-Symphorien et Dezavelle
phase finale au stade Saint-Symphorien.
A. S.
Le FCMA à Thionville
Le FCMA a fêté 7 buts face à Albi pour sa dernière en D1F. Photo Armand FLOHR
Ce sont les GrenaThions de Jean Boother qui organiseront, le jeudi de l’Ascension, à 17 h, au stade Jeanne-d’Arc, dans le cadre de leur grande journée d’animation, la demi-finale de la coupe de Lorraine de football entre Metz-Algrange (D1) et l’AS Nancy-Lorraine (D2). Ce sera là la revanche de la finale 2014 remportée par les Algrangeoises de Gérôme Henrionnet aux tirs au but.
Par ailleurs, les GrenaThions organisent de 9 h à 12 h 30, la 2e édition du challenge Foot adapté et à 13 h, la 3e édition du challenge Nico Braun. De 9 h à 19 h 30, se déroulera encore un grand tournoi de sixte.
L’odyssée de Mayebi
Joslain Mayebi, ici sous les couleurs de Kidderminster, n’a qu’une seule obsession : jouer ! Photo DR
Messin jusqu’en 2008, Joslain Mayebi est allé chercher du temps de jeu dans des championnats aussi exotiques que Chypre ou Israël avant d’atterrir en Angleterre où il oublie toutes ses galères.
Les regrets, ce n’est pas sa tasse de thé. Non. Malgré un parcours hors normes, parfois chaotique, Joslain Mayebi estime s’en « être plutôt pas mal sorti ». Léger silence. « Non, je ne changerais rien… », reprend-il avec un flegme très britannique, sans doute l’héritage de son pays d’adoption depuis maintenant quatre ans. Le gardien de but camerounais réfléchit encore. Hésite. Puis finit par lâcher : « En fait si, j’ai un gros regret : ne pas avoir joué un seul match officiel avec l’équipe pro du FC Metz. C’est un vrai déchirement. Ce club représentait tout pour moi… »
Metz, la première étape de son long voyage en ballon, alors qu’il n’était âgé que de 14 ans. « Mon père n’était pas forcément d’accord , se souvient-il. Mais même si le choc a été terrible, rejoindre la France était une opportunité exceptionnelle. » Avec (déjà) un seul leitmotiv : jouer ! Sous la houlette de Francis De Taddeo, alors responsable du centre de formation et de Patrick Barth, l’entraîneur des gardiens, le jeune Joslain Mayebi apprend le métier malgré les nombreux écueils de la vie quotidienne. « Tant que j’étais sur le terrain, j’étais heureux. Dans la vie quotidienne, par contre… »
Qu’importe, il s’accroche et finit par décrocher ce pour quoi il a consenti tant de sacrifices : son premier contrat de footballeur professionnel en 2006. « Ce n’était pas un rêve, mais mon seul et unique objectif », précise-t-il. Malheureusement, la concurrence est rude et le Camerounais est abonné à l’équipe réserve, barré chez les pros par Christophe Marichez et Oumar Sissoko. « Je ne suis pas quelqu’un de patient , rigole-t-il. Je voulais partir. N’importe où sur la planète Terre. Ce que je voulais, c’était jouer ! »
« Une sorte de Parrain »
Après un essai à l’Espanyol Barcelone, il atterrit finalement à… Chypre. L’expérience tourne court. « Je jouais, donc, sportivement, c’était parfait , se souvient l’ex-Messin. Pour le reste, c’est vite devenu invivable. » Les changements d’entraîneurs, les salaires non versés, « sans parler des magouilles du président », le poussent à changer d’air. Sur les conseils de l’entraîneur l’ayant attiré à Chypre, il débarque en Israël début 2009. Un choix que son entourage « n’a pas forcément comp ris, mais c’était mon choix ».
Pour autant, tout ne se passe pas comme prévu. Encore une fois… S’il dispute 22 matches sous les couleurs de l’Hakoah Ramat Gan (D1), c’est en coulisse que tout va déraper. « C’était pire qu’à Chypre. » Grâce à de solides prestations, les offres de transfert affluent, son nom circule dans la presse. Ce qui n’est pas du goût de son président – « Une sorte de Parrain » – qui veut le prolonger avant de le céder. Alors il essuie des menaces et des intimidations, comme son entraîneur (devenu son agent). Genre : « Si Joslain va signer dans ce club-là, ta famille et toi vous êtes morts ». Finalement, Mayebi s’engage avec le "grand" Beitar Jérusalem en juillet 2009, après que son président a « arrangé un "deal" » avec son nouveau club.
La désillusion est à nouveau au rendez-vous. L’entraîneur du Beitar « n’était même pas au courant de ma venue… » Alors il ne joue pas. Impensable. Il est donc prêté au Maccabi Ahi Nazareth en janvier 2010. Les paies (censées être versées par le Beitar) n’arrivent pas, mais le gardien enchaîne les matches et… marque un but lors des play-off. Le but du maintien en plus !
Invité à retourner au Beitar, le Camerounais n’a qu’une envie : quitter Israël. « J’en avais marre de toutes ces magouilles. » Sa route croise alors le spectre du chômage. Un temps suivi par Auxerre, deux pistes avortées du côté de Preston (D2) et Leicester (D2), il va finalement trouver sa terre promise. À Wrexham, au Pays de Galles (qui évolue en D5 anglaise). « J’ai redécouvert le plaisir de jouer. » L’Angleterre ? « Même en Cinquième division, c’est le paradis du foot… »
Jean-Sébastien GALLOIS.