RL du 10/06 : Freitas : "la ligue 2 n'est pas un problème"
Publié : 10 juin 2015, 08:00
Le nouveau directeur sportif portugais du FC Metz lève un peu le voile sur un parcours atypique. Qui l’a vu exercer au moins trois professions et croiser Cristiano Ronaldo, Jorge Mendes et Alex Ferguson…
C arlos Freitas, avez-vous déjà joué au football ? « En professionnel, jamais. Seulement au niveau amateur, pour m’amuser. »
• Aviez-vous une idole ? « Maradona reste le plus grand pour moi. »
• Quel est votre parcours exactement ? « J’ai commencé à travailler en 1992. J’étais alors journaliste et j’ai connu trois quotidiens, un généraliste, Diarios de noticias , et deux sportifs. Ensuite, je suis devenu agent de joueurs de juillet 1998 à août 1999, et puis je suis entré au Sporting Lisbonne pour devenir conseiller du président, faire de la gestion d’actifs et finalement me retrouver directeur sportif. »
INTERVIEW
• Pourquoi avoir quitté le journalisme ? « Beaucoup de monde m’avait dit que je perdais mon temps, que j’étais capable de faire le boulot d’agent. »
• Mais vous n’avez pas pratiqué longtemps cette profession. « C’est vrai. Je ne l’aimais pas beaucoup, ce métier. »
• Est-ce à ce moment-là que vous avez travaillé avec Jorge Mendes, un des agents les plus puissants du circuit ? « Je n’ai pas travaillé avec lui. On a le même âge (50 ans) , on se connaît depuis vingt ans et on a toujours été lié, mais nos parcours sont différents. Seulement, entre les agents et un directeur sportif, il faut bien parler (sourire). »
« Le foot est aussi un hobby »
• Vous étiez donc à Lisbonne pour les débuts et le transfert de Cristiano Ronaldo ? « Il a fait ses débuts en 2002 au Sporting, à 17 ans, avec Laszlö Bölöni. En 2003, il avait joué contre Manchester United, pour l’inauguration de notre stade, et il avait été le meilleur joueur sur le terrain. À la fin du match, Alex Ferguson était venu me voir pour me dire qu’il le voulait tout de suite. Je me rappelle parfaitement ce jour, le 6 août, c’était l’anniversaire de ma fille. »
• Père de famille, donc. « Et même grand-père. J’ai un petit-fils de quatre mois. »
• Vous avez également connu une expérience à l’étranger, au Panathinaïkos. « Oui. Après le Sporting, je suis allé à Braga où nous avons gagné la Coupe Intertoto avec Jorge Jesus et réussi une belle deuxième saison avec 71 points sur 90. Cela a valorisé le parcours de tout le monde et j’ai été invité en Grèce. Mais l’ambiance était différente, la façon de penser aussi et j’ai vu passer quatre présidents en huit mois. Finalement, je suis revenu au Sporting jusqu’à la fin 2012. Après, j’ai pris une année sabbatique. J’avais besoin de me reposer, de regarder le foot sans pression aussi. »
• Comment intervient Metz dans votre histoire ? « J’ai commencé à chercher un poste dans l’un des cinq grands championnats d’Europe. Le président Serin a ses réseaux et il m’a contacté. »
• La L2 ne vous dérange pas ? « Ce n’est pas un problème pour moi. La Juve a joué en deuxième division récemment et elle était en finale de la Ligue des Champions. L’Atletico Madrid a connu ça aussi. Et Monaco. Tous les clubs passent par des moments difficiles. »
• Pour finir, comment occupez-vous votre temps lorsque vous ne travaillez pas ? « J’aime le cinéma, la mode, les livres évidemment, mais plutôt des choses liées au foot. Parce que voir du foot, c’est aussi un hobby pour moi. »
C arlos Freitas, avez-vous déjà joué au football ? « En professionnel, jamais. Seulement au niveau amateur, pour m’amuser. »
• Aviez-vous une idole ? « Maradona reste le plus grand pour moi. »
• Quel est votre parcours exactement ? « J’ai commencé à travailler en 1992. J’étais alors journaliste et j’ai connu trois quotidiens, un généraliste, Diarios de noticias , et deux sportifs. Ensuite, je suis devenu agent de joueurs de juillet 1998 à août 1999, et puis je suis entré au Sporting Lisbonne pour devenir conseiller du président, faire de la gestion d’actifs et finalement me retrouver directeur sportif. »
INTERVIEW
• Pourquoi avoir quitté le journalisme ? « Beaucoup de monde m’avait dit que je perdais mon temps, que j’étais capable de faire le boulot d’agent. »
• Mais vous n’avez pas pratiqué longtemps cette profession. « C’est vrai. Je ne l’aimais pas beaucoup, ce métier. »
• Est-ce à ce moment-là que vous avez travaillé avec Jorge Mendes, un des agents les plus puissants du circuit ? « Je n’ai pas travaillé avec lui. On a le même âge (50 ans) , on se connaît depuis vingt ans et on a toujours été lié, mais nos parcours sont différents. Seulement, entre les agents et un directeur sportif, il faut bien parler (sourire). »
« Le foot est aussi un hobby »
• Vous étiez donc à Lisbonne pour les débuts et le transfert de Cristiano Ronaldo ? « Il a fait ses débuts en 2002 au Sporting, à 17 ans, avec Laszlö Bölöni. En 2003, il avait joué contre Manchester United, pour l’inauguration de notre stade, et il avait été le meilleur joueur sur le terrain. À la fin du match, Alex Ferguson était venu me voir pour me dire qu’il le voulait tout de suite. Je me rappelle parfaitement ce jour, le 6 août, c’était l’anniversaire de ma fille. »
• Père de famille, donc. « Et même grand-père. J’ai un petit-fils de quatre mois. »
• Vous avez également connu une expérience à l’étranger, au Panathinaïkos. « Oui. Après le Sporting, je suis allé à Braga où nous avons gagné la Coupe Intertoto avec Jorge Jesus et réussi une belle deuxième saison avec 71 points sur 90. Cela a valorisé le parcours de tout le monde et j’ai été invité en Grèce. Mais l’ambiance était différente, la façon de penser aussi et j’ai vu passer quatre présidents en huit mois. Finalement, je suis revenu au Sporting jusqu’à la fin 2012. Après, j’ai pris une année sabbatique. J’avais besoin de me reposer, de regarder le foot sans pression aussi. »
• Comment intervient Metz dans votre histoire ? « J’ai commencé à chercher un poste dans l’un des cinq grands championnats d’Europe. Le président Serin a ses réseaux et il m’a contacté. »
• La L2 ne vous dérange pas ? « Ce n’est pas un problème pour moi. La Juve a joué en deuxième division récemment et elle était en finale de la Ligue des Champions. L’Atletico Madrid a connu ça aussi. Et Monaco. Tous les clubs passent par des moments difficiles. »
• Pour finir, comment occupez-vous votre temps lorsque vous ne travaillez pas ? « J’aime le cinéma, la mode, les livres évidemment, mais plutôt des choses liées au foot. Parce que voir du foot, c’est aussi un hobby pour moi. »