[RL 15/07] David Oberhauser: «Devenir le numéro un»
Publié : 15 juil. 2015, 07:36
David Oberhauser : « Devenir le numéro un »
Appelé à trois reprises en Ligue 1 la saison dernière, le gardien du FC Metz a convaincu ses dirigeants qui l’ont invité à prolonger l’aventure en Lorraine pour les deux années à venir. Que David Oberhauser aborde avec ambition.
° La prolongation de votre contrat était dans l’air dès la fin de saison dernière. Elle a été officialisée à la mi-juin. Un soulagement ?
« Oui, un gros soulagement ! Juste après le match à Monaco ( où il était titulaire, le 16 mai ), les discussions ont vraiment débuté. Tout s’est ensuite fait rapidement. J’arrivais à la fin d’un contrat d’une saison, ce qui est toujours délicat à gérer. Prolonger pour deux ans m’a permis de respirer et de passer des vacances plus sereines. »
• Déjà un lointain souvenir. Comment avez-vous vécu la reprise et particulièrement le stage à Vittel ?
« C’est toujours une période délicate, d’autant que nous avons beaucoup travaillé physiquement, même les gardiens ! À la base, ce n’est pas trop mon truc, mais avec le temps j’ai appris à apprécier ces séances. On sait ce qui nous attend, c’est difficile sur le moment, mais tellement important pour la suite. Ce stage nous a également permis de faire connaissance avec les nouveaux venus et de nous familiariser avec les méthodes du coach. »
• Concrètement, l’arrivée de José Riga, qui prône une nouvelle philosophie de jeu, a-t-elle bouleversé le travail spécifique des gardiens du FC Metz ?
« Au quotidien, avec Christophe Marichez ( l’entraîneur des gardiens ), non. Les semaines sont toujours aussi chargées et les séances bien appropriées. En revanche, c’est vrai que le coach nous demande de participer beaucoup plus au jeu. Cela passe par des relances courtes et rapides. Même si nous l’utiliserons parfois, le jeu long et direct vers les attaquants ne sera sans doute pas privilégié cette saison… On sollicitera beaucoup plus les défenseurs qui seront la base de la construction. »
• Du haut de vos 24 ans, vous faites actuellement figure d’ancien aux côtés de Thomas Didillon (19 ans) et Ugo Tritz (17 ans)…
« C’est vrai que je suis le petit vieux de la bande ( sourire ). Mais ce n’est pas une responsabilité supplémentaire pour autant. Évidemment, j’essaye d’apporter mon expérience à Ugo grâce à mon petit vécu en Ligue 1 avec Metz et Ajaccio. Quant à Thomas, malgré son âge, il a déjà pas mal bourlingué, notamment avec les équipes de France jeunes. »
• Une hiérarchie a-t-elle déjà été établie, sachant que Johann Carrasso et Anthony Mfa n’entrent plus dans les plans des dirigeants ?
« Non, aucune pour le moment. Concernant Johann et Anthony, je ne sais pas comment ça s’est passé et ce n’est pas à moi de commenter ce genre de décision. Pour Thomas et moi, le coach a demandé à nous voir tous les deux à l’œuvre. Jusqu’ici, en amical, nous avons ainsi disputé une mi-temps chacun. On donne le meilleur de nous-mêmes. »
• Avec quel objectif ?
« Devenir le numéro un évidemment. La saison dernière, j’ai débuté avec le statut de numéro trois avant d’être régulièrement appelé chez les pros et de disputer trois matches, dont une titularisation à Monaco. Je ne pense pas avoir déçu, au contraire. J’ai même acquis un peu d’expérience. Aujourd’hui, j’aspire donc à jouer. Cela ne m’empêche pas de travailler en bonne intelligence avec Thomas. L’ambiance est excellente entre nous, on ne se tire pas dans les pattes ; au contraire, on se tire vers le haut. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Appelé à trois reprises en Ligue 1 la saison dernière, le gardien du FC Metz a convaincu ses dirigeants qui l’ont invité à prolonger l’aventure en Lorraine pour les deux années à venir. Que David Oberhauser aborde avec ambition.
° La prolongation de votre contrat était dans l’air dès la fin de saison dernière. Elle a été officialisée à la mi-juin. Un soulagement ?
« Oui, un gros soulagement ! Juste après le match à Monaco ( où il était titulaire, le 16 mai ), les discussions ont vraiment débuté. Tout s’est ensuite fait rapidement. J’arrivais à la fin d’un contrat d’une saison, ce qui est toujours délicat à gérer. Prolonger pour deux ans m’a permis de respirer et de passer des vacances plus sereines. »
• Déjà un lointain souvenir. Comment avez-vous vécu la reprise et particulièrement le stage à Vittel ?
« C’est toujours une période délicate, d’autant que nous avons beaucoup travaillé physiquement, même les gardiens ! À la base, ce n’est pas trop mon truc, mais avec le temps j’ai appris à apprécier ces séances. On sait ce qui nous attend, c’est difficile sur le moment, mais tellement important pour la suite. Ce stage nous a également permis de faire connaissance avec les nouveaux venus et de nous familiariser avec les méthodes du coach. »
• Concrètement, l’arrivée de José Riga, qui prône une nouvelle philosophie de jeu, a-t-elle bouleversé le travail spécifique des gardiens du FC Metz ?
« Au quotidien, avec Christophe Marichez ( l’entraîneur des gardiens ), non. Les semaines sont toujours aussi chargées et les séances bien appropriées. En revanche, c’est vrai que le coach nous demande de participer beaucoup plus au jeu. Cela passe par des relances courtes et rapides. Même si nous l’utiliserons parfois, le jeu long et direct vers les attaquants ne sera sans doute pas privilégié cette saison… On sollicitera beaucoup plus les défenseurs qui seront la base de la construction. »
• Du haut de vos 24 ans, vous faites actuellement figure d’ancien aux côtés de Thomas Didillon (19 ans) et Ugo Tritz (17 ans)…
« C’est vrai que je suis le petit vieux de la bande ( sourire ). Mais ce n’est pas une responsabilité supplémentaire pour autant. Évidemment, j’essaye d’apporter mon expérience à Ugo grâce à mon petit vécu en Ligue 1 avec Metz et Ajaccio. Quant à Thomas, malgré son âge, il a déjà pas mal bourlingué, notamment avec les équipes de France jeunes. »
• Une hiérarchie a-t-elle déjà été établie, sachant que Johann Carrasso et Anthony Mfa n’entrent plus dans les plans des dirigeants ?
« Non, aucune pour le moment. Concernant Johann et Anthony, je ne sais pas comment ça s’est passé et ce n’est pas à moi de commenter ce genre de décision. Pour Thomas et moi, le coach a demandé à nous voir tous les deux à l’œuvre. Jusqu’ici, en amical, nous avons ainsi disputé une mi-temps chacun. On donne le meilleur de nous-mêmes. »
• Avec quel objectif ?
« Devenir le numéro un évidemment. La saison dernière, j’ai débuté avec le statut de numéro trois avant d’être régulièrement appelé chez les pros et de disputer trois matches, dont une titularisation à Monaco. Je ne pense pas avoir déçu, au contraire. J’ai même acquis un peu d’expérience. Aujourd’hui, j’aspire donc à jouer. Cela ne m’empêche pas de travailler en bonne intelligence avec Thomas. L’ambiance est excellente entre nous, on ne se tire pas dans les pattes ; au contraire, on se tire vers le haut. »
Jean-Sébastien GALLOIS.