RL du 30.07 : Metz chamboule tout
Publié : 30 juil. 2015, 07:46
Metz chamboule tout
Entre un staff modifié et élargi, son effectif cosmopolite, une volonté de beau jeu et un recrutement à but lucratif, le FC Metz a initié une profonde révolution cet été.
C’est un FC Metz méconnaissable qui pointera sa bobine à la rentrée. Tout a changé, de la cave au grenier. Cave est d’ailleurs un terme de circonstances pour des éléments d’hier qui ne font pas partie des plans de demain. Car Mfa, Carrasso, Vion et Deher sont aujourd’hui poussés vers la sortie ou un prêt. A cette heure, ils s’entraînent à part.
Pour son retour en L2, le club a décidé de surfer sur l’ère du temps en empruntant la voie de la mondialisation. La tendance a déjà été amorcée dans la constitution du staff avec l’arrivée d’un directeur sportif portugais (Carlos Freitas), d’un entraîneur (José Riga) et d’un nouvel adjoint (Smeets) belges. Il appartiendra au premier de prouver la qualité de ses réseaux, la pertinence de son recrutement et d’appliquer une ligne sportive commune du centre de formation à l’effectif professionnel. Il revient au second de mettre en musique un groupe cosmopolite pour appliquer le beau jeu qui lui tient à cœur et, surtout, de remplir le contrat d’une remontée immédiate.
Politique de résultats
Pour faire ses commissions, Metz a ciblé le rayon des spécialités étrangères. Un Argentin (Kaprof), un Turc (Özmen), deux Portugais (Reis, Santos), un Bissau-Guinéen (Baldé), un Belge (Djim) et un Espagnol (Balliu) sont venus grossir les rangs cet été. Pour la plupart, de parfaits inconnus sous nos latitudes. Certains pourraient toutefois rendre de fiers services. Santos, par exemple, semble promis à devenir le patron de l’entrejeu quand le jeune Balliu campe une formidable promesse pour le couloir droit. Un attaquant de couloir est également attendu pour compenser le départ de Bouna Sarr.
Aujourd’hui, le FC Metz a délaissé les apparats du club familial, porteur de valeurs régionales identifiées, pour mener une politique de résultats et un recrutement à but lucratif. En la matière, les discours du président Serin et Carlos Freitas sont sans équivoque : « Plus les joueurs montreront leurs qualités, plus ils seront valorisés et plus nous pourrons réaliser des plus-values », admet le directeur sportif, en toute transparence.
Qu’elle plaise ou non, cette nouvelle orientation s’appuie donc sur des joueurs de passage et un intérêt commun : si ces garçons gagnent et séduisent, ils soigneront leur avenir, en même temps qu’ils aideront le club à retrouver l’élite et à doper ses caisses. Un échange de bons procédés en somme. Même les supporters pourraient y trouver leur compte à l’arrivée. Si cette légion étrangère régale sur le terrain et retrouve la Ligue 1, le club aura gagné son pari. D’autant qu’avec un budget de 19 millions d’euros, il s’en donne les moyens.
Christian JOUGLEUX.
Entre un staff modifié et élargi, son effectif cosmopolite, une volonté de beau jeu et un recrutement à but lucratif, le FC Metz a initié une profonde révolution cet été.
C’est un FC Metz méconnaissable qui pointera sa bobine à la rentrée. Tout a changé, de la cave au grenier. Cave est d’ailleurs un terme de circonstances pour des éléments d’hier qui ne font pas partie des plans de demain. Car Mfa, Carrasso, Vion et Deher sont aujourd’hui poussés vers la sortie ou un prêt. A cette heure, ils s’entraînent à part.
Pour son retour en L2, le club a décidé de surfer sur l’ère du temps en empruntant la voie de la mondialisation. La tendance a déjà été amorcée dans la constitution du staff avec l’arrivée d’un directeur sportif portugais (Carlos Freitas), d’un entraîneur (José Riga) et d’un nouvel adjoint (Smeets) belges. Il appartiendra au premier de prouver la qualité de ses réseaux, la pertinence de son recrutement et d’appliquer une ligne sportive commune du centre de formation à l’effectif professionnel. Il revient au second de mettre en musique un groupe cosmopolite pour appliquer le beau jeu qui lui tient à cœur et, surtout, de remplir le contrat d’une remontée immédiate.
Politique de résultats
Pour faire ses commissions, Metz a ciblé le rayon des spécialités étrangères. Un Argentin (Kaprof), un Turc (Özmen), deux Portugais (Reis, Santos), un Bissau-Guinéen (Baldé), un Belge (Djim) et un Espagnol (Balliu) sont venus grossir les rangs cet été. Pour la plupart, de parfaits inconnus sous nos latitudes. Certains pourraient toutefois rendre de fiers services. Santos, par exemple, semble promis à devenir le patron de l’entrejeu quand le jeune Balliu campe une formidable promesse pour le couloir droit. Un attaquant de couloir est également attendu pour compenser le départ de Bouna Sarr.
Aujourd’hui, le FC Metz a délaissé les apparats du club familial, porteur de valeurs régionales identifiées, pour mener une politique de résultats et un recrutement à but lucratif. En la matière, les discours du président Serin et Carlos Freitas sont sans équivoque : « Plus les joueurs montreront leurs qualités, plus ils seront valorisés et plus nous pourrons réaliser des plus-values », admet le directeur sportif, en toute transparence.
Qu’elle plaise ou non, cette nouvelle orientation s’appuie donc sur des joueurs de passage et un intérêt commun : si ces garçons gagnent et séduisent, ils soigneront leur avenir, en même temps qu’ils aideront le club à retrouver l’élite et à doper ses caisses. Un échange de bons procédés en somme. Même les supporters pourraient y trouver leur compte à l’arrivée. Si cette légion étrangère régale sur le terrain et retrouve la Ligue 1, le club aura gagné son pari. D’autant qu’avec un budget de 19 millions d’euros, il s’en donne les moyens.
Christian JOUGLEUX.