RL du 07/08/15 : Le FC Metz à l'export
Publié : 07 août 2015, 06:50
Le FC Metz et son nouveau projet de jeu passent, ce soir, au révélateur du FC Sochaux-Montbéliard. « L’envie reste la même », pour cette première à l’extérieur, promet José Riga.
La Ligue 2 lance son deuxième service ce soir et il faut espérer qu’il tranchera avec la production déroutante de la première livraison. Avec huit buts en dix matches et quatorze équipes restées muettes, ce championnat ne s’est pas fendu d’une publicité délirante pour commencer. Et si Metz espérait se distinguer des autres, c’est raté. Le nul à domicile, contre Lens, n’a pas arrangé ses affaires de candidat à la remontée.
Peut-être fallait-il bannir la pause-boisson pour empêcher ce désert offensif. C’est une thèse soulevée par les Messins, pour expliquer l’ensablement soudain de leur belle mécanique à Saint-Symphorien. « Nos vingt premières minutes étaient bonnes, a vec beaucoup d’occasions , mais la coupure a permis aux Lensois de se reposer alors qu’ils avaient passé leur temps à défendre , remarque André Santos. Ensuite, le match s’est équilibré. » Et les filets sont restés désespérément figés (0-0).
Riga défend Baldé
Une semaine plus tard, José Riga est toujours un entraîneur « navré du résultat », mais satisfait du degré de maîtrise de ses ouailles. Les Messins ont en effet exposé ce visage d’équipe joueuse qui doit devenir leur nouvelle marque de fabrique. L’idée, aujourd’hui, consiste justement à promener ce projet à l’extérieur. « Le contexte sera différent mais l’envie reste la même », assure le technicien belge.
Voici sept ans, déjà, que Metz n’avait plus croisé Sochaux en compétition officielle. A Bonal, ce soir, José Riga s’attend à défier « une équipe bien équilibrée, avec de la puissance devant, de la technique et de la vivacité sur les flancs, une maîtrise au milieu et de la solidité derrière. En plus, ajoute l’entraîneur, ils ont réussi une très bonne préparation. Ils ont pris peu de buts. »
A l’épreuve d’une défense consistante, Metz cherchera, bien sûr, à ouvrir son compteur de buts et de victoires. Ce soir, le club mosellan devra composer sans Janis Ikaunieks, touché à la cheville, mais Amido Baldé sera bien là, lui, et aura l’occasion de contredire ses premiers détracteurs. Car José Riga a modérément apprécié, samedi, les sifflets de Saint-Symphorien, à l’endroit de son attaquant. « Comme si Amido était le seul à avoir eu des occasions… C’est réducteur, défend l’entraîneur. D’autres joueurs auraient pu mieux faire à certains moments du match. Les gens jugent sur les apparences, mais il faut aussi voir le contenu des prestations d’Amido. »
Baldé devinera facilement le meilleur moyen d’obtenir la relaxe, dans ce procès naissant autour de sa maladresse. Marquer et faire gagner les siens. De toute façon, si les attaquants devaient être fusillés pour chaque occasion manquée, la L2 serait un vaste charnier aujourd’hui… Sans doute faut-il laisser à ce championnat le temps de se lancer franchement. De rattraper ses ratés au démarrage. Metz, à l’export, ne demande rien tant qu’affoler le tableau d’affichage et épater la galerie. Alors en route pour la joie.
La Ligue 2 lance son deuxième service ce soir et il faut espérer qu’il tranchera avec la production déroutante de la première livraison. Avec huit buts en dix matches et quatorze équipes restées muettes, ce championnat ne s’est pas fendu d’une publicité délirante pour commencer. Et si Metz espérait se distinguer des autres, c’est raté. Le nul à domicile, contre Lens, n’a pas arrangé ses affaires de candidat à la remontée.
Peut-être fallait-il bannir la pause-boisson pour empêcher ce désert offensif. C’est une thèse soulevée par les Messins, pour expliquer l’ensablement soudain de leur belle mécanique à Saint-Symphorien. « Nos vingt premières minutes étaient bonnes, a vec beaucoup d’occasions , mais la coupure a permis aux Lensois de se reposer alors qu’ils avaient passé leur temps à défendre , remarque André Santos. Ensuite, le match s’est équilibré. » Et les filets sont restés désespérément figés (0-0).
Riga défend Baldé
Une semaine plus tard, José Riga est toujours un entraîneur « navré du résultat », mais satisfait du degré de maîtrise de ses ouailles. Les Messins ont en effet exposé ce visage d’équipe joueuse qui doit devenir leur nouvelle marque de fabrique. L’idée, aujourd’hui, consiste justement à promener ce projet à l’extérieur. « Le contexte sera différent mais l’envie reste la même », assure le technicien belge.
Voici sept ans, déjà, que Metz n’avait plus croisé Sochaux en compétition officielle. A Bonal, ce soir, José Riga s’attend à défier « une équipe bien équilibrée, avec de la puissance devant, de la technique et de la vivacité sur les flancs, une maîtrise au milieu et de la solidité derrière. En plus, ajoute l’entraîneur, ils ont réussi une très bonne préparation. Ils ont pris peu de buts. »
A l’épreuve d’une défense consistante, Metz cherchera, bien sûr, à ouvrir son compteur de buts et de victoires. Ce soir, le club mosellan devra composer sans Janis Ikaunieks, touché à la cheville, mais Amido Baldé sera bien là, lui, et aura l’occasion de contredire ses premiers détracteurs. Car José Riga a modérément apprécié, samedi, les sifflets de Saint-Symphorien, à l’endroit de son attaquant. « Comme si Amido était le seul à avoir eu des occasions… C’est réducteur, défend l’entraîneur. D’autres joueurs auraient pu mieux faire à certains moments du match. Les gens jugent sur les apparences, mais il faut aussi voir le contenu des prestations d’Amido. »
Baldé devinera facilement le meilleur moyen d’obtenir la relaxe, dans ce procès naissant autour de sa maladresse. Marquer et faire gagner les siens. De toute façon, si les attaquants devaient être fusillés pour chaque occasion manquée, la L2 serait un vaste charnier aujourd’hui… Sans doute faut-il laisser à ce championnat le temps de se lancer franchement. De rattraper ses ratés au démarrage. Metz, à l’export, ne demande rien tant qu’affoler le tableau d’affichage et épater la galerie. Alors en route pour la joie.