RL du 11.08 : Metz change de cadre
Publié : 11 août 2015, 07:59
Metz change de cadre
Le FC Metz, version José Riga, fait son entrée en Coupe de la Ligue, ce soir, avec un déplacement au stade Charléty. Quelques recrues pourraient avoir leur chance face au Paris FC.
Ivan Balliu pourrait connaître ses grands débuts avec le FC Metz, ce soir, en Coupe de la Ligue. Photo Anthony PICORÉ
Dans son parcours, José Riga n’a jamais connu de grandes épopées en coupe. « Je garde un mauvais souvenir avec le Standard de Liège, une élimination à domicile alors qu’on avait gagné l’aller à l’extérieur, et je me souviens avoir soulevé une coupe provinciale au tout début , précise l’entraîneur du FC Metz. Alors non, je n’ai pas de grande histoire en coupe. Mais tout trophée que je n’ai pas gagné me manque, forcément… »
Le technicien belge va découvrir, ce soir, les charmes de la Coupe de la Ligue, une compétition décriée mais lucrative, qui épargne quelques puissants, encombre le calendrier des autres et délivre accessoirement une place en Coupe d’Europe. Metz, à son échelle, peut déceler d’autres intérêts derrière cette épreuve qui lui impose un déplacement parisien tout à l’heure.
Cette coupe permettra par exemple d’entretenir une dynamique et d’observer certains éléments en manque de temps de jeu. Comme un laboratoire ? « Je n’aime pas ce terme » , tranche José Riga.
Quelques changements ?
Fidèle à ses principes, l’entraîneur belge a surtout veillé, hier, à ne rien dévoiler de ses intentions. Il s’est contenté de dresser un catalogue de possibilités, laissant chacun libre d’y piocher un début de vérité. La preuve : « Certains garçons ont besoin de temps de jeu, d’autres doivent rester dans la spirale et c’est à moi de faire une équipe équilibrée pour penser au futur. On va s’appuyer sur ce qu’on a déjà fait, mais il y a aussi des joueurs que nous sommes presque obligés de découvrir. » C’est clair ? Non, c’est flou. Mais sans doute faut-il déduire que le onze messin ne sera pas bouleversé dans des proportions spectaculaires.
Plus concrètement, la dynamique à entretenir est celle d’une équipe invaincue en Ligue 2 (un nul, une victoire), qui veut poursuivre la mise en place d’un projet de jeu fondé sur la maîtrise des événements et la possession du ballon. Cette fois, il s’agira d’éprouver cette orientation face à un adversaire qui s’inscrit dans un registre similaire. « Le Paris FC a de l’expérience en charnière centrale et des garçons de qualité, comme Romain Grange, pour ne citer que lui, dit encore Riga. J’ai pu voir une équipe joueuse, qui aime avoir le ballon et pas mal de monde qui tourne autour… »
Le club de la capitale est lui aussi invaincu en championnat (nuls à Tours et face à Laval), mais le parallèle s’arrêtera là. Car le Paris FC est un promu qui joue dans un stade Charléty traditionnellement dégarni et ce groupe n’ a pas la même profondeur de banc que les Messins. Il s’agira, par ailleurs, d’un soir de baptême pour le club francilien qui n’a jamais connu les joies de la Coupe de la Ligue.
Il appartiendra donc aux Grenats de contrarier cette grande première et de prolonger la construction de leur projet en assimilant de nouveaux éléments. Ce sera l’autre intérêt de cette sortie parisienne : découvrir ces cartouches que le FC Metz gardait en réserve.
Christian JOUGLEUX.
Le FC Metz, version José Riga, fait son entrée en Coupe de la Ligue, ce soir, avec un déplacement au stade Charléty. Quelques recrues pourraient avoir leur chance face au Paris FC.
Ivan Balliu pourrait connaître ses grands débuts avec le FC Metz, ce soir, en Coupe de la Ligue. Photo Anthony PICORÉ
Dans son parcours, José Riga n’a jamais connu de grandes épopées en coupe. « Je garde un mauvais souvenir avec le Standard de Liège, une élimination à domicile alors qu’on avait gagné l’aller à l’extérieur, et je me souviens avoir soulevé une coupe provinciale au tout début , précise l’entraîneur du FC Metz. Alors non, je n’ai pas de grande histoire en coupe. Mais tout trophée que je n’ai pas gagné me manque, forcément… »
Le technicien belge va découvrir, ce soir, les charmes de la Coupe de la Ligue, une compétition décriée mais lucrative, qui épargne quelques puissants, encombre le calendrier des autres et délivre accessoirement une place en Coupe d’Europe. Metz, à son échelle, peut déceler d’autres intérêts derrière cette épreuve qui lui impose un déplacement parisien tout à l’heure.
Cette coupe permettra par exemple d’entretenir une dynamique et d’observer certains éléments en manque de temps de jeu. Comme un laboratoire ? « Je n’aime pas ce terme » , tranche José Riga.
Quelques changements ?
Fidèle à ses principes, l’entraîneur belge a surtout veillé, hier, à ne rien dévoiler de ses intentions. Il s’est contenté de dresser un catalogue de possibilités, laissant chacun libre d’y piocher un début de vérité. La preuve : « Certains garçons ont besoin de temps de jeu, d’autres doivent rester dans la spirale et c’est à moi de faire une équipe équilibrée pour penser au futur. On va s’appuyer sur ce qu’on a déjà fait, mais il y a aussi des joueurs que nous sommes presque obligés de découvrir. » C’est clair ? Non, c’est flou. Mais sans doute faut-il déduire que le onze messin ne sera pas bouleversé dans des proportions spectaculaires.
Plus concrètement, la dynamique à entretenir est celle d’une équipe invaincue en Ligue 2 (un nul, une victoire), qui veut poursuivre la mise en place d’un projet de jeu fondé sur la maîtrise des événements et la possession du ballon. Cette fois, il s’agira d’éprouver cette orientation face à un adversaire qui s’inscrit dans un registre similaire. « Le Paris FC a de l’expérience en charnière centrale et des garçons de qualité, comme Romain Grange, pour ne citer que lui, dit encore Riga. J’ai pu voir une équipe joueuse, qui aime avoir le ballon et pas mal de monde qui tourne autour… »
Le club de la capitale est lui aussi invaincu en championnat (nuls à Tours et face à Laval), mais le parallèle s’arrêtera là. Car le Paris FC est un promu qui joue dans un stade Charléty traditionnellement dégarni et ce groupe n’ a pas la même profondeur de banc que les Messins. Il s’agira, par ailleurs, d’un soir de baptême pour le club francilien qui n’a jamais connu les joies de la Coupe de la Ligue.
Il appartiendra donc aux Grenats de contrarier cette grande première et de prolonger la construction de leur projet en assimilant de nouveaux éléments. Ce sera l’autre intérêt de cette sortie parisienne : découvrir ces cartouches que le FC Metz gardait en réserve.
Christian JOUGLEUX.