RL du 12.08 : Metz joue avec le feu
Publié : 12 août 2015, 08:54
Metz joue avec le feu Le FC Metz s’est qualifié pour le deuxième tour de la Coupe de la Ligue en battant le Paris FC (1-2) dans une prolongation qu’il aurait dû s’éviter.
Bussmann a inscrit le deuxième but des Messins lors des prolongations. Photo MAXPPP
Le FC Metz aime les premières mi-temps. Les secondes un peu moins. En retour de vestiaire, il avait sensiblement déjoué face à Lens (0-0), subi à Sochaux (0-1) et c’est dans la même période, hier (70e ), qu’il a encaissé son premier but de la saison. Une incursion de Kinkela, conclue dans un cafouillage général, a en effet remis le Paris FC dans le sens d’une qualification (1-1) et prolongé la soirée de ces Grenats, qui pourront pester contre leur manque d’efficacité. Car ils auraient dû tuer cette partie beaucoup plus tôt dans le stade dégarni de Charléty, au lieu d’étirer leur nuit…
De notre envoyé spécial à Paris
C’est un coup franc de Yeni Ngbakoto, à l’entrée de la surface, qui avait d’abord facilité la soirée messine (0-1, 16e ). Le buteur avait lui-même provoqué une faute parisienne et l’exécution de sa frappe, maligne et maîtrisée, devait concrétiser une nette domination technique en première mi-temps. Lejeune avait d’ailleurs pensé refaire le coup de Bonal, en inscrivant un but ultra-précoce mais annulé pour une position de hors-jeu (4e ). Avec Kaprof au service et la mention n’est pas anodine. L’Argentin a encore rendu une copie séduisante durant une heure. Non content de participer à l’effort défensif, il n’a jamais été loin des meilleures occasions messines. Son décalage, dans la course de Baldé, aurait sûrement mérité mieux qu’un tir dans les airs (52e ).
Bussmann en sauveur
Avec une composition de départ très légèrement remaniée, Metz avait su poser son empreinte dès le début des débats. Son hôte s’approchait à peine des buts et seul un tir à distance de Grange avait obligé Oberhauser à se détendre (39e ). Il y eut bien quelques corners, mais les Parisiens n’en tiraient pas le moindre embryon d’occasion. Les Grenats pouvaient donc dérouler leur partition. En calibrant mieux leur dernière passe, ils auraient traduit autrement cette domination.
Survint alors cette fameuse deuxième mi-temps. Et le changement de physionomie. Le Paris FC s’est alors enhardi et il a logiquement incité Metz à reculer. Bussmann a ainsi dû s’employer pour stopper Bahambula dans la surface (59e ), Kinkela a fait mouche et aurait même pu qualifier directement les siens, sans un arrêt décisif d’Oberhauser (90e +2). À l’opposé, Ngbakoto, en contre, perdait un duel face à Demarconnay (67e ) et Doukouré ne cadrait pas, sur un centre de Métanire (79e ). Pour l’économie d’une prolongation, c’était raté.
Metz, par bonheur, a retrouvé la notice du réalisme dans le temps additionnel. Sur un coup franc tiré par Ngbakoto, Falcon glissait une tête vers Bussmann, qui surgissait dans le trafic pour fusiller le gardien (1-2, 92e ). Cinq minutes plus tard, Baldé manquait de sceller l’affaire, contrarié par le même Demarconnay (97e ), mais l’essentiel était fait. Les Mosellans sont désormais promis à un autre déplacement, le 25 août à Dijon, pour continuer l’aventure. En attendant, l’histoire retiendra que les Grenats ont encore profité d’une première mi-temps, celle des prolongations, pour se qualifier.
Christian JOUGLEUX.
Bussmann a inscrit le deuxième but des Messins lors des prolongations. Photo MAXPPP
Le FC Metz aime les premières mi-temps. Les secondes un peu moins. En retour de vestiaire, il avait sensiblement déjoué face à Lens (0-0), subi à Sochaux (0-1) et c’est dans la même période, hier (70e ), qu’il a encaissé son premier but de la saison. Une incursion de Kinkela, conclue dans un cafouillage général, a en effet remis le Paris FC dans le sens d’une qualification (1-1) et prolongé la soirée de ces Grenats, qui pourront pester contre leur manque d’efficacité. Car ils auraient dû tuer cette partie beaucoup plus tôt dans le stade dégarni de Charléty, au lieu d’étirer leur nuit…
De notre envoyé spécial à Paris
C’est un coup franc de Yeni Ngbakoto, à l’entrée de la surface, qui avait d’abord facilité la soirée messine (0-1, 16e ). Le buteur avait lui-même provoqué une faute parisienne et l’exécution de sa frappe, maligne et maîtrisée, devait concrétiser une nette domination technique en première mi-temps. Lejeune avait d’ailleurs pensé refaire le coup de Bonal, en inscrivant un but ultra-précoce mais annulé pour une position de hors-jeu (4e ). Avec Kaprof au service et la mention n’est pas anodine. L’Argentin a encore rendu une copie séduisante durant une heure. Non content de participer à l’effort défensif, il n’a jamais été loin des meilleures occasions messines. Son décalage, dans la course de Baldé, aurait sûrement mérité mieux qu’un tir dans les airs (52e ).
Bussmann en sauveur
Avec une composition de départ très légèrement remaniée, Metz avait su poser son empreinte dès le début des débats. Son hôte s’approchait à peine des buts et seul un tir à distance de Grange avait obligé Oberhauser à se détendre (39e ). Il y eut bien quelques corners, mais les Parisiens n’en tiraient pas le moindre embryon d’occasion. Les Grenats pouvaient donc dérouler leur partition. En calibrant mieux leur dernière passe, ils auraient traduit autrement cette domination.
Survint alors cette fameuse deuxième mi-temps. Et le changement de physionomie. Le Paris FC s’est alors enhardi et il a logiquement incité Metz à reculer. Bussmann a ainsi dû s’employer pour stopper Bahambula dans la surface (59e ), Kinkela a fait mouche et aurait même pu qualifier directement les siens, sans un arrêt décisif d’Oberhauser (90e +2). À l’opposé, Ngbakoto, en contre, perdait un duel face à Demarconnay (67e ) et Doukouré ne cadrait pas, sur un centre de Métanire (79e ). Pour l’économie d’une prolongation, c’était raté.
Metz, par bonheur, a retrouvé la notice du réalisme dans le temps additionnel. Sur un coup franc tiré par Ngbakoto, Falcon glissait une tête vers Bussmann, qui surgissait dans le trafic pour fusiller le gardien (1-2, 92e ). Cinq minutes plus tard, Baldé manquait de sceller l’affaire, contrarié par le même Demarconnay (97e ), mais l’essentiel était fait. Les Mosellans sont désormais promis à un autre déplacement, le 25 août à Dijon, pour continuer l’aventure. En attendant, l’histoire retiendra que les Grenats ont encore profité d’une première mi-temps, celle des prolongations, pour se qualifier.
Christian JOUGLEUX.