RL 17/08 Metz a une idée en tête
Publié : 17 août 2015, 09:32
Le FC Metz pourra rejoindre l’ASNL, en tête de la Ligue 2, ce soir, s’il parvient à se défaire d’une équipe de Valenciennes très diminuée. Il faudra être d’attaque, évidemment…
Un peu de géographie, pour commencer. Metz et Nancy se savaient déjà proches sur une carte routière, mais ils ignorent encore, ce matin, la distance qui va les séparer au classement de Ligue 2, à l’issue de la troisième journée. C’est l’enjeu de la soirée. En cas de succès, les Grenats pourront rejoindre leur voisin préféré au sommet du championnat. Mais ils ne sont pas les seuls à lorgner le podium. Valenciennes, leur hôte, caresse les mêmes rêves de grandeur, avec ses quatre points au compteur et son bilan jumeau : une victoire, un nul, un but marqué, aucun encaissé… Le décor est planté.
Pour l’heure, l’histoire parle nettement en faveur des Mosellans. Après vingt déplacements, le VAFC (13 défaites, 7 nuls) n’a jamais remporté le moindre succès à Saint-Symphorien. C’est un levier de motivation pour tout le monde. Les Grenats seront priés d’éviter une triste première, quand les Nordistes chercheront à rafraîchir ces statistiques. « Même si le FC Metz est une belle machine, nous avons les moyens de les contrarier », promet leur entraîneur, David Le Frapper.
Onze pros à Valenciennes
Valenciennes est pourtant fragilisé. À la fois miné par les blessures et amoindri par les suspensions. D’où la présence de onze joueurs professionnels, seulement, dans le groupe dépêché en Lorraine. José Riga, de son côté, n’a pas tant de problèmes. Le technicien belge s’inscrit plutôt dans un souci technique. Ce soir, il attendra des Grenats qu’ils poursuivent la mise en place d’un projet de jeu, qu’ils maintiennent leur niveau d’exigence défensive et, surtout, qu’ils fassent preuve d’une nouvelle constance. C’est l’un des rares bémol de ce début de saison. Metz ne joue qu’à mi-temps et tend à subir ensuite.
Pour dominer sur la durée, il est naturellement conseillé de marquer. C’est l’autre interrogation du moment. Aucun leader d’attaque ne s’est encore mis en avant. Baldé traque son premier but sous ses nouvelles couleurs. Ikaunieks est blessé et Kaprof vient de gagner l’infirmerie. Jusqu’ici, seuls les anciens de la maison se sont signalés : Lejeune à Sochaux (0-1), Ngbakoto et Bussmann à Charléty, en Coupe de la Ligue (1-2)...
Après trois sorties, ce débat de l’efficacité n’est pas encore alarmant, mais il est malgré tout urgent de le classer. Pour éviter la gamberge de l’attaquant et valider la progression d’un jeu tourné vers l’avant. D’ailleurs, à titre indicatif, le FC Metz sera seul leader, ce soir, s’il gagne par quatre buts d’écart. C’est une idée à creuser mais y aura-t-il un candidat pour les marquer ?
Christian JOUGLEUX.
Un peu de géographie, pour commencer. Metz et Nancy se savaient déjà proches sur une carte routière, mais ils ignorent encore, ce matin, la distance qui va les séparer au classement de Ligue 2, à l’issue de la troisième journée. C’est l’enjeu de la soirée. En cas de succès, les Grenats pourront rejoindre leur voisin préféré au sommet du championnat. Mais ils ne sont pas les seuls à lorgner le podium. Valenciennes, leur hôte, caresse les mêmes rêves de grandeur, avec ses quatre points au compteur et son bilan jumeau : une victoire, un nul, un but marqué, aucun encaissé… Le décor est planté.
Pour l’heure, l’histoire parle nettement en faveur des Mosellans. Après vingt déplacements, le VAFC (13 défaites, 7 nuls) n’a jamais remporté le moindre succès à Saint-Symphorien. C’est un levier de motivation pour tout le monde. Les Grenats seront priés d’éviter une triste première, quand les Nordistes chercheront à rafraîchir ces statistiques. « Même si le FC Metz est une belle machine, nous avons les moyens de les contrarier », promet leur entraîneur, David Le Frapper.
Onze pros à Valenciennes
Valenciennes est pourtant fragilisé. À la fois miné par les blessures et amoindri par les suspensions. D’où la présence de onze joueurs professionnels, seulement, dans le groupe dépêché en Lorraine. José Riga, de son côté, n’a pas tant de problèmes. Le technicien belge s’inscrit plutôt dans un souci technique. Ce soir, il attendra des Grenats qu’ils poursuivent la mise en place d’un projet de jeu, qu’ils maintiennent leur niveau d’exigence défensive et, surtout, qu’ils fassent preuve d’une nouvelle constance. C’est l’un des rares bémol de ce début de saison. Metz ne joue qu’à mi-temps et tend à subir ensuite.
Pour dominer sur la durée, il est naturellement conseillé de marquer. C’est l’autre interrogation du moment. Aucun leader d’attaque ne s’est encore mis en avant. Baldé traque son premier but sous ses nouvelles couleurs. Ikaunieks est blessé et Kaprof vient de gagner l’infirmerie. Jusqu’ici, seuls les anciens de la maison se sont signalés : Lejeune à Sochaux (0-1), Ngbakoto et Bussmann à Charléty, en Coupe de la Ligue (1-2)...
Après trois sorties, ce débat de l’efficacité n’est pas encore alarmant, mais il est malgré tout urgent de le classer. Pour éviter la gamberge de l’attaquant et valider la progression d’un jeu tourné vers l’avant. D’ailleurs, à titre indicatif, le FC Metz sera seul leader, ce soir, s’il gagne par quatre buts d’écart. C’est une idée à creuser mais y aura-t-il un candidat pour les marquer ?
Christian JOUGLEUX.