RL du 15.10 : FC Metz: Cyriaque Rivieyran, un absent qui compte
Publié : 15 oct. 2015, 08:39
ligue 2
FC Metz: Cyriaque Rivieyran, un absent qui compte
Éducateur à Schneckenbusch, Jean-Luc Muller espérait voir jouer Cyriaque Rivieyran, ce vendredi, face au FC Metz. Ces retrouvailles n’auront pas lieu. Le défenseur de Clermont est suspendu…
Le clin d’œil n’aura pas lieu. Une exclusion a tout torpillé. « Le premier carton rouge de ma vie ! », peste Cyriaque Rivieyran. Expulsé à Niort et suspendu trois matches, le défenseur latéral n’accompagnera pas Clermont ce vendredi à Saint-Symphorien. Il ne croisera donc pas Jean-Luc Muller, l’homme qui l’a éveillé au foot du côté de l’US Schneckenbusch. « Mon premier éducateur , sourit le joueur. C’est lui qui m’a fait aimer ce sport, qui m’a donné l’envie. Il m’a même appris à mettre les crampons et enfiler des protège-tibias… »
« J’ai dû le marquer un petit peu , convient l’éducateur, en toute humilité. Je me souviens de ce petit garçon de 5 ans, sur le bord du terrain. Il avait envie de jouer et je l’ai fait démarrer comme gardien. Ce poste n’était pas pour lui. Il courait partout, il voulait tout faire, il était impressionnant. On lui a fait une licence tout de suite. »
Enfant de Guntzviller, Rivieyran est resté en Moselle jusqu’à 10 ans, avant de filer en Alsace et d’intégrer le RC Strasbourg. « Mais je me souviens du stade de Schneck comme si c’était hier , prévient-il. J’essaie d’ailleurs de venir au tournoi des familles dès que possible. Je me rappelle aussi des derbys contre le FC Metz, chez les jeunes. C’était le match de l’année à Strasbourg. J’avais joué contre l’équipe des Delle, Pjanic, Bussmann, Bourgeois… »
Diacre : « Il me faisait penser à Lizarazu »
L’eau a coulé sous les ponts de la Petite France depuis. Le jeune Cyriaque a fini par suivre Laurent Fournier à Auxerre, pour y connaître ses débuts en pro, avant de participer à la montée du Gazélec Ajaccio. Sans être conservé cet été… « J’étais déçu , admet-il. Au-delà de jouer en L1, la ville me plaisait et je faisais partie d’un groupe exceptionnel. Comme l’équipe a explosé depuis, avec huit départs, je ne sais pas si j’aurais pris autant de plaisir là-bas. Parce que j’en prends beaucoup à Clermont en ce moment. »
Corinne Diacre en est un peu responsable. C’est elle qui l’a fait venir en Auvergne. « J’aimais bien son profil , dit l’entraîneure. Il me faisait penser à Bixente Lizarazu. Avec les défauts de ses qualités, parce que c’est une pile électrique. Je m’étais aussi renseignée sur ses qualités humaines auprès de son coach, Thierry Laurey. Il m’avait rassurée. »
Rivieyran, 24 ans, a donc régulièrement flirté avec la L1. Trois matches avec l’AJA par-ci, une accession gagnée en Corse par-là… « Dans le meilleur des cas, j’aimerais monter avec Clermont , explique-t-il. Quand tu fais deux saisons dans le haut de tableau, ça commence à vouloir dire quelque chose. Mais je n’en suis pas encore là. J’ai deux ans de contrat et j’espère d’abord enchaîner les matches, faire deux saisons pleines. »
Jean-Luc Muller s’étonne à peine de cette éclosion. « À cinq ans, il savait déjà jongler , sourit l’éducateur. Je me souviens aussi l’avoir utilisé en milieu récupérateur sur les petits buts et il allait partout, il ratissait. Il était énorme. Je lui avais dit qu’il aurait des chances d’être repéré s’il allait à Strasbourg. » Décidément, ce coach était de bon conseil.
Christian JOUGLEUX.
FC Metz: Cyriaque Rivieyran, un absent qui compte
Éducateur à Schneckenbusch, Jean-Luc Muller espérait voir jouer Cyriaque Rivieyran, ce vendredi, face au FC Metz. Ces retrouvailles n’auront pas lieu. Le défenseur de Clermont est suspendu…
Le clin d’œil n’aura pas lieu. Une exclusion a tout torpillé. « Le premier carton rouge de ma vie ! », peste Cyriaque Rivieyran. Expulsé à Niort et suspendu trois matches, le défenseur latéral n’accompagnera pas Clermont ce vendredi à Saint-Symphorien. Il ne croisera donc pas Jean-Luc Muller, l’homme qui l’a éveillé au foot du côté de l’US Schneckenbusch. « Mon premier éducateur , sourit le joueur. C’est lui qui m’a fait aimer ce sport, qui m’a donné l’envie. Il m’a même appris à mettre les crampons et enfiler des protège-tibias… »
« J’ai dû le marquer un petit peu , convient l’éducateur, en toute humilité. Je me souviens de ce petit garçon de 5 ans, sur le bord du terrain. Il avait envie de jouer et je l’ai fait démarrer comme gardien. Ce poste n’était pas pour lui. Il courait partout, il voulait tout faire, il était impressionnant. On lui a fait une licence tout de suite. »
Enfant de Guntzviller, Rivieyran est resté en Moselle jusqu’à 10 ans, avant de filer en Alsace et d’intégrer le RC Strasbourg. « Mais je me souviens du stade de Schneck comme si c’était hier , prévient-il. J’essaie d’ailleurs de venir au tournoi des familles dès que possible. Je me rappelle aussi des derbys contre le FC Metz, chez les jeunes. C’était le match de l’année à Strasbourg. J’avais joué contre l’équipe des Delle, Pjanic, Bussmann, Bourgeois… »
Diacre : « Il me faisait penser à Lizarazu »
L’eau a coulé sous les ponts de la Petite France depuis. Le jeune Cyriaque a fini par suivre Laurent Fournier à Auxerre, pour y connaître ses débuts en pro, avant de participer à la montée du Gazélec Ajaccio. Sans être conservé cet été… « J’étais déçu , admet-il. Au-delà de jouer en L1, la ville me plaisait et je faisais partie d’un groupe exceptionnel. Comme l’équipe a explosé depuis, avec huit départs, je ne sais pas si j’aurais pris autant de plaisir là-bas. Parce que j’en prends beaucoup à Clermont en ce moment. »
Corinne Diacre en est un peu responsable. C’est elle qui l’a fait venir en Auvergne. « J’aimais bien son profil , dit l’entraîneure. Il me faisait penser à Bixente Lizarazu. Avec les défauts de ses qualités, parce que c’est une pile électrique. Je m’étais aussi renseignée sur ses qualités humaines auprès de son coach, Thierry Laurey. Il m’avait rassurée. »
Rivieyran, 24 ans, a donc régulièrement flirté avec la L1. Trois matches avec l’AJA par-ci, une accession gagnée en Corse par-là… « Dans le meilleur des cas, j’aimerais monter avec Clermont , explique-t-il. Quand tu fais deux saisons dans le haut de tableau, ça commence à vouloir dire quelque chose. Mais je n’en suis pas encore là. J’ai deux ans de contrat et j’espère d’abord enchaîner les matches, faire deux saisons pleines. »
Jean-Luc Muller s’étonne à peine de cette éclosion. « À cinq ans, il savait déjà jongler , sourit l’éducateur. Je me souviens aussi l’avoir utilisé en milieu récupérateur sur les petits buts et il allait partout, il ratissait. Il était énorme. Je lui avais dit qu’il aurait des chances d’être repéré s’il allait à Strasbourg. » Décidément, ce coach était de bon conseil.
Christian JOUGLEUX.