R.L. 25/10 Le FC Metz se défend mieux
Publié : 27 oct. 2015, 17:50
Le FC Metz n’a pas seulement renoué avec la victoire à Ajaccio (0-1), il a aussi soigné ses statistiques défensives. Malgré de nouveaux changements dans sa composition de départ.
Les hauts objectifs s’atteignent aussi par le chemin de petites victoires. Dans ce domaine, le FC Metz est un expert. Il s’est imposé à six reprises dans ce championnat de Ligue 2 et cinq fois par un but d’écart. C’est le tarif cette saison. L’AC Ajaccio a pu le vérifier à ses dépens vendredi soir (0-1), face à des Grenats qui ont renoué avec le succès après cinq sorties infructueuses et qui ont, au passage, conforté leur invincibilité en déplacement.
Il ne se trouvait aucun esprit chagrin en Moselle pour bouder ce retour à la victoire. José Riga, l’entraîneur, évoquait plutôt « la confiance » véhiculée par ce résultat. Metz, il est vrai, en avait grand besoin. Car cette équipe commençait à abandonner du terrain aux autres candidats au podium et il fallait impérativement renouer avec cette fameuse « efficacité dans les deux surfaces » érigée en principe de base par tout footballeur.
Rivierez se place
Défensivement, le contrat est rempli. Pour la première fois, cette saison, David Oberhauser n’a encaissé aucun but. « On a su rectifier le tir », savourait-il. Malgré un travail limité en Corse, le gardien a en effet réalisé les interventions nécessaires pour protéger son pré carré. Ses coéquipiers l’ont aidé naturellement et il faut souligner cette première apparition solide de Jonathan Rivierez dans l’axe. Cet arrière droit décalé par les circonstances n’a pas commis d’erreur pour son retour aux affaires. Il devrait se voir proposer une nouvelle chance vendredi prochain face au Paris FC.
Offensivement, en revanche, le chantier demeure intact. Metz peine à convertir ses occasions et sait encore moins tuer un match. Le souci de possession, de maîtrise, est pourtant visible, mais les Grenats ont finalement inscrit peu de buts en conclusion d’un travail léché et d’une action construite. A cet égard, la réalisation de Falcon, au stade François-Coty, est révélatrice. Sans une erreur d’un défenseur, un dribble raté de Diallo en l’occurrence, le Vénézuélien aurait-il inscrit son premier but de la saison ? Pas sûr…
La quête du buteur reste donc d’actualité à Metz. Elle pourrait d’ailleurs perdurer jusqu’au prochain marché des transferts, cet hiver. En attendant, les Grenats sont toujours sur le podium. Preuve qu’ils savent surmonter les nombreux obstacles qui pavent le premier mandat de José Riga. Pour rappel, et au risque d’insister, l’entraîneur a hérité d’un groupe profondément renouvelé cet été, doit développer une nouvelle philosophie de jeu, composer avec une infirmerie trés fréquentée et les bouleversements d’effectif en conséquence. D’où les bénéfices de ce séjour en Corse. Metz a encore changé les têtes au volant (Rivierez, Sassi, Métanire), mais il a réussi son stage de récupération de points. Il est permis de recommencer à domicile maintenant.
Christian JOUGLEUX
Les hauts objectifs s’atteignent aussi par le chemin de petites victoires. Dans ce domaine, le FC Metz est un expert. Il s’est imposé à six reprises dans ce championnat de Ligue 2 et cinq fois par un but d’écart. C’est le tarif cette saison. L’AC Ajaccio a pu le vérifier à ses dépens vendredi soir (0-1), face à des Grenats qui ont renoué avec le succès après cinq sorties infructueuses et qui ont, au passage, conforté leur invincibilité en déplacement.
Il ne se trouvait aucun esprit chagrin en Moselle pour bouder ce retour à la victoire. José Riga, l’entraîneur, évoquait plutôt « la confiance » véhiculée par ce résultat. Metz, il est vrai, en avait grand besoin. Car cette équipe commençait à abandonner du terrain aux autres candidats au podium et il fallait impérativement renouer avec cette fameuse « efficacité dans les deux surfaces » érigée en principe de base par tout footballeur.
Rivierez se place
Défensivement, le contrat est rempli. Pour la première fois, cette saison, David Oberhauser n’a encaissé aucun but. « On a su rectifier le tir », savourait-il. Malgré un travail limité en Corse, le gardien a en effet réalisé les interventions nécessaires pour protéger son pré carré. Ses coéquipiers l’ont aidé naturellement et il faut souligner cette première apparition solide de Jonathan Rivierez dans l’axe. Cet arrière droit décalé par les circonstances n’a pas commis d’erreur pour son retour aux affaires. Il devrait se voir proposer une nouvelle chance vendredi prochain face au Paris FC.
Offensivement, en revanche, le chantier demeure intact. Metz peine à convertir ses occasions et sait encore moins tuer un match. Le souci de possession, de maîtrise, est pourtant visible, mais les Grenats ont finalement inscrit peu de buts en conclusion d’un travail léché et d’une action construite. A cet égard, la réalisation de Falcon, au stade François-Coty, est révélatrice. Sans une erreur d’un défenseur, un dribble raté de Diallo en l’occurrence, le Vénézuélien aurait-il inscrit son premier but de la saison ? Pas sûr…
La quête du buteur reste donc d’actualité à Metz. Elle pourrait d’ailleurs perdurer jusqu’au prochain marché des transferts, cet hiver. En attendant, les Grenats sont toujours sur le podium. Preuve qu’ils savent surmonter les nombreux obstacles qui pavent le premier mandat de José Riga. Pour rappel, et au risque d’insister, l’entraîneur a hérité d’un groupe profondément renouvelé cet été, doit développer une nouvelle philosophie de jeu, composer avec une infirmerie trés fréquentée et les bouleversements d’effectif en conséquence. D’où les bénéfices de ce séjour en Corse. Metz a encore changé les têtes au volant (Rivierez, Sassi, Métanire), mais il a réussi son stage de récupération de points. Il est permis de recommencer à domicile maintenant.
Christian JOUGLEUX
