RL du 01/11/15 : FC Metz : des idées pour la suite
Publié : 01 nov. 2015, 09:47
Le FC Metz a montré des signes encourageants dans le jeu, vendredi à Saint-Symphorien, face au Paris FC. En plus d’un succès (2-1) tant attendu à domicile.
Depuis la mi-septembre, le FC Metz avait pris la fâcheuse habitude d’avancer au ralenti. De piétiner même. Et puis, au détour d’un voyage en Corse, la semaine dernière, Kévin Lejeune et ses partenaires ont (enfin) rechaussé leurs bottes de sept lieues. Résultat, les Messins ont confirmé leur succès à Ajaccio (0-1) face au Paris FC (2-1), ce vendredi à Saint-Symphorien. Un stade qui n’avait plus humé cette douce saveur de la victoire depuis août dernier.
Alors évidemment, si Metz n’était pas devenu le petit Poucet cher à Charles Perrault pendant ce long mois de disette (ou presque), ces deux victoires d’affilée ne l’ont pas non plus transformé en ogre. La concurrence reste féroce, montre les dents, à l’image de Dijon, vainqueur de Brest (3-1) ce samedi, en attendant le menu proposé par le voisin nancéien dès demain à Lens.
Les hommes de José Riga, eux, n’ont pas manqué, cette fois, d’appétit dans leur antre. « Il fallait qu’on retrouve le respect qu’on avait perdu à domicile parce qu’on s’était fait bouger , tranche l’entraîneur messin. Le résultat et là et je crois qu’on a montré un beau visage. » C’est vrai. Exception faite d’une dernière demi-heure quelque peu crispante, les Lorrains ont coloré la toile de Saint-Symphorien de jolis coups de pinceaux. De quoi, en tout cas, afficher une jolie teinte couleur mental haut au moment de saluer leurs supporters.
« Les chiffres doivent être meilleurs »
« Notre entame de match a été très bonne et le début de deuxième période n’a pas été mauvais. Moins bon peut-être, mais pas mauvais , analyse José Riga. Évidemment, j’aurais aimé deux mi-temps identiques, mais même à la fin, à défaut d’avoir continué à mettre de la percussion, nous n’avons pas tremblé. On a même plutôt bien contrôlé. »
Certes, le PFC n’a pas été particulièrement dangereux et David Oberhauser a fait le boulot. Mais grâce à cette maîtrise du jeu et du ballon voulue et mis en application pendant près d’une heure, vendredi, les Messins auraient dû se mettre à l’abri plus tôt voire même, osons le dire, offrir une belle valise à leur hôte parisien pour leur retour dans la capitale. « Les chiffres à la mi-temps doivent être meilleurs », reconnaît le technicien belge. Autrement dit, les « huit occasions franches » gâchées de la première période restent encore et toujours le talon d’Achille de cette équipe.
D’autant que s’ils veulent voyager loin, rester sur les cimes de la Ligue 2, les Lorrains devront apprendre à "tuer les matches". Reste, néanmoins, cet état d’esprit, cette âme de combattant incarnée, notamment, par Kévin Lejeune ou le buteur Yeni Ngbakoto. Des soldats de l’union, « tous impliqués » selon leur entraîneur.
« Avoir un gros effectif peut être un problème , poursuit ce dernier. Mais depuis l’entame du championnat, nous avons énormément tourné. De manière voulue parfois, forcée souvent. Tout le monde a participé à au moins une rencontre. Sans que cela nuise vraiment au contenu ni aux résultats. » Et la sortie de vendredi a de quoi donner des idées pour la suite à tout ce petit monde…
Depuis la mi-septembre, le FC Metz avait pris la fâcheuse habitude d’avancer au ralenti. De piétiner même. Et puis, au détour d’un voyage en Corse, la semaine dernière, Kévin Lejeune et ses partenaires ont (enfin) rechaussé leurs bottes de sept lieues. Résultat, les Messins ont confirmé leur succès à Ajaccio (0-1) face au Paris FC (2-1), ce vendredi à Saint-Symphorien. Un stade qui n’avait plus humé cette douce saveur de la victoire depuis août dernier.
Alors évidemment, si Metz n’était pas devenu le petit Poucet cher à Charles Perrault pendant ce long mois de disette (ou presque), ces deux victoires d’affilée ne l’ont pas non plus transformé en ogre. La concurrence reste féroce, montre les dents, à l’image de Dijon, vainqueur de Brest (3-1) ce samedi, en attendant le menu proposé par le voisin nancéien dès demain à Lens.
Les hommes de José Riga, eux, n’ont pas manqué, cette fois, d’appétit dans leur antre. « Il fallait qu’on retrouve le respect qu’on avait perdu à domicile parce qu’on s’était fait bouger , tranche l’entraîneur messin. Le résultat et là et je crois qu’on a montré un beau visage. » C’est vrai. Exception faite d’une dernière demi-heure quelque peu crispante, les Lorrains ont coloré la toile de Saint-Symphorien de jolis coups de pinceaux. De quoi, en tout cas, afficher une jolie teinte couleur mental haut au moment de saluer leurs supporters.
« Les chiffres doivent être meilleurs »
« Notre entame de match a été très bonne et le début de deuxième période n’a pas été mauvais. Moins bon peut-être, mais pas mauvais , analyse José Riga. Évidemment, j’aurais aimé deux mi-temps identiques, mais même à la fin, à défaut d’avoir continué à mettre de la percussion, nous n’avons pas tremblé. On a même plutôt bien contrôlé. »
Certes, le PFC n’a pas été particulièrement dangereux et David Oberhauser a fait le boulot. Mais grâce à cette maîtrise du jeu et du ballon voulue et mis en application pendant près d’une heure, vendredi, les Messins auraient dû se mettre à l’abri plus tôt voire même, osons le dire, offrir une belle valise à leur hôte parisien pour leur retour dans la capitale. « Les chiffres à la mi-temps doivent être meilleurs », reconnaît le technicien belge. Autrement dit, les « huit occasions franches » gâchées de la première période restent encore et toujours le talon d’Achille de cette équipe.
D’autant que s’ils veulent voyager loin, rester sur les cimes de la Ligue 2, les Lorrains devront apprendre à "tuer les matches". Reste, néanmoins, cet état d’esprit, cette âme de combattant incarnée, notamment, par Kévin Lejeune ou le buteur Yeni Ngbakoto. Des soldats de l’union, « tous impliqués » selon leur entraîneur.
« Avoir un gros effectif peut être un problème , poursuit ce dernier. Mais depuis l’entame du championnat, nous avons énormément tourné. De manière voulue parfois, forcée souvent. Tout le monde a participé à au moins une rencontre. Sans que cela nuise vraiment au contenu ni aux résultats. » Et la sortie de vendredi a de quoi donner des idées pour la suite à tout ce petit monde…