R.L. 18/11 : José Riga, l’entraîneur du FC Metz, autrement
Publié : 18 nov. 2015, 06:46
José Riga, l’entraîneur du FC Metz, autrement

Pour José Riga, Saint-Symphorien est « un magnifique théâtre » ou l’entraîneur du FC Metz « veut réussir ». Photo Pascal BROCARD
Nommé à la tête du FC Metz en juin dernier, José Riga a découvert un nouveau championnat, un nouveau club, un nouveau stade, une nouvelle ville. Le technicien belge se confie.
Le football c’est… « Ma vie, ma passion ! Le foot m’a permis de voyager, de découvrir le monde et de connaître de nombreuses personnes venues d’horizons différents. Le foot est ma maîtresse. Une maîtresse accaparante. »
La Ligue 2 c’est… « Un championnat très compétitif avec des formations très proches les unes des autres. Lorsqu’on a des ambitions telles que les nôtres, on n’a pas le droit à l’erreur. Avec le Championship anglais, je pense que la France possède l’une des meilleures D2 d’Europe. En tout cas, cela correspond à l’idée que j’en avais. »
La Ligue 1 c’est… « Un objectif ! Pour le Belge que je suis, le nom de clubs tels que Lyon, Saint-Étienne, Lille ou Marseille ne laisse pas indifférent. Bien sûr, on a le sentiment qu’il existe deux championnats : un avec le Paris Saint-Germain et un autre avec les autres équipes. Mais la Ligue 1 reste très performante. D’ailleurs, elle fournit un très grand nombre de joueurs de talent. C’est un signe, non ? »
Un entraîneur c’est… « Un réducteur d’incertitudes. C’est surtout quelqu’un de passionné. Sans cette passion, aussi dévorante soit-elle, il est impossible de faire ce métier. L’entraîneur doit être un guide, celui qui montre le chemin en étant entraînant. Avec des responsabilités vis-à-vis des joueurs, du président et, évidemment, du public. Être entraîneur, c’est aussi le bonheur de vivre des moments intenses comme celui de réussir des performances avec des joueurs qui ne se connaissaient pas encore voici cinq mois. »
Un but c’est… « Générateur d’adrénaline ! On travaille au quotidien pour ça. C’est un moment de partage aussi. Avec le staff, les joueurs, les responsables du club et les supporters. »
Saint-Symphorien c’est… « Un magnifique théâtre dans lequel j’ai envie de réussir. Quand je regarde ce stade, j’y vois quelque chose de grand, d’impressionnant. Il est beau ! J’aime sa configuration, sa pelouse impeccable et l’ambiance qui s’en dégage grâce aux supporters. »
Metz c’est… « Une ville au sein de laquelle je me sens bien. C’est un beau mélange de quiétude, d’animation, de verdure et de patrimoine. C’est également une ville sportive. Je suis impressionné par le nombre de personnes qui font du jogging ou du vélo. Elle me correspond bien, même si j’ai hâte de la découvrir ce printemps et cet été. »
Le survêtement c’est… « Une question de confort ( rire ). De facilité aussi. Lors des déplacements, je fais en sorte d’emporter le strict nécessaire et personne, jusqu’ici, ne m’a imposé le moindre dress code. Par contre, à domicile, je suis dans la position de celui qui reçoit des hôtes. Il faut donc que je sois présentable ( sourire ). D’où la tenue plus élégante. Mais en aucun cas, il ne s’agit d’une superstition. »
La famille c’est… « C’est le noyau de tout. Un équilibre indispensable. Je ne suis plus superstitieux – je l’ai été – mais par contre, avant chaque match, je pense à elle. Ma famille a toujours été mon moteur même si aujourd’hui certains membres, comme mon fils avec son épouse et l’un de mes petits-fils, vivent loin. Mais tous sont toujours présents dans mon esprit. Mon métier est accaparant et il est nécessaire d’avoir quelque chose de solide, la famille, derrière soi. »
La Belgique c’est… « Mon bon petit pays ( large sourire ). Un "petit grand" grâce à sa richesse culturelle, son multiculturalisme. J’adore mon pays et j’ai appris à l’aimer encore plus après avoir beaucoup voyagé. »
Les attentats de Paris c’est… « La réalité qui dépasse la fiction. Une grande incompréhension face à la mort de personnes comme vous et moi. Des innocents ! Le pire, c’est de se dire que ça peut arriver de nouveau. J’ai aussi froid dans le dos en imaginant ce qu’il aurait pu se passer au Stade de France… ( Ému ). En tout cas, la réaction générale en France a été, de mon point de vue, exemplaire. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en matinée. Aujourd’hui : une séance à 10h30. Demain : une séance à 10h30. Vendredi : une séance à 15 h (à huis clos). Samedi : Metz - Auxerre à 14 h. Dimanche : une séance d’entraînement à 10h30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Montceau (CFA) - Metz (7e tour de la Coupe de France), vendredi 13 novembre : 1-3. Prochain match : Metz - Auxerre (15e journée de Ligue 2), samedi 20 novembre à 14 h. À suivre : Metz - Bourg-en-Bresse (16e journée de Ligue 2) vendredi 27 novembre à 20 h ; Red Star - Metz (17e journée de Ligue 2), mardi 1er décembre à 21 h ; 8e tour de la Coupe de France, samedi 5 ou dimanche 6 décembre (le tirage au sort aura lieu aujourd’hui à 12 h) ; Metz - Dijon (18e journée de Ligue 2), samedi 12 décembre à 14 h.
À l’infirmerie. Cheick Doukouré (genou) est à l’arrêt. Hamza Sakhi (pubalgie), Amido Baldé (adducteurs) et Oumar Gonzalez ont travaillé individuellement tout comme Kévin Lejeune (mollet). Le ca pitaine messin doit reprendre l’entraînement collectif ce mercredi, imité, normalement, par Thomas Didillon (doigt) ce jeudi.
En sélections. Ferjani Sassi (Tunisie) et Juan Falcon (Venezuela). Le premier est espéré à Saint-Symphorien dès aujourd’hui, le second jeudi.
On jouera en Ligue 1 et Ligue 2 mais sans supporters adverses

Les supporters messins pourront bien assister à la rencontre opposant le FC Metz à Auxerre, ce samedi. Par contre, leurs homologues bourguignons sont privés de déplacement à Saint-Symphorien. Photo Pascal BROCARD
Le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, l’a confirmé ce mardi : les rencontres la 14e journée de Ligue 1 et de la 15e journée de Ligue 2 « sont maintenus » ce week-end. Par contre, les supporters des équipes adverses ne sont pas autorisés à se déplacer.
Après les attentats sanglants de vendredi soir à Paris et Saint-Denis, autour du Stade de France, les compétitions sportives en Ile-de-France avaient été suspendues et d’autres rencontres de différents sports, programmées ailleurs en France, avaient été reportées sur décisions des clubs, des Fédérations ou des autorités. Un doute plané sur la tenue des rencontres du week-end à venir notamment concernant celle de Ligue 1 et Ligue 2 de football. Ce mardi, le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, a confirmé qu’elles auraient bien lieu.
Bien entendu, les conditions de sécurité seront renforcées. A l'issue de la réunion qui s'est tenue ce mardi au Ministère de l'Intérieur avec le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, et un représentant de la Fédération française de football (FFF), les mesures suivantes ont ainsi été prises :
- Très fort renforcement des fouilles et palpations à l’entrée des stades, inspections visuelles des sacs, mise en place progressive d’un système de détection corporelle des métaux.
- Dépôt des objets à l’extérieur des stades dans des consignes (sacs, casques, objets encombrants…).
- Interdiction par les pouvoirs publics de détention de tout engin pyrotechnique y compris à l’extérieur du stade (pétards, etc…).
- Recommandation au public d’arriver le plus tôt possible au stade pour fluidifier les contrôles et minimiser les files d’attente.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a pris la décision d’interdire les déplacements des supporters adverses, les forces de l’ordre ne pouvant pas les encadrer.

Pour José Riga, Saint-Symphorien est « un magnifique théâtre » ou l’entraîneur du FC Metz « veut réussir ». Photo Pascal BROCARD
Nommé à la tête du FC Metz en juin dernier, José Riga a découvert un nouveau championnat, un nouveau club, un nouveau stade, une nouvelle ville. Le technicien belge se confie.
Le football c’est… « Ma vie, ma passion ! Le foot m’a permis de voyager, de découvrir le monde et de connaître de nombreuses personnes venues d’horizons différents. Le foot est ma maîtresse. Une maîtresse accaparante. »
La Ligue 2 c’est… « Un championnat très compétitif avec des formations très proches les unes des autres. Lorsqu’on a des ambitions telles que les nôtres, on n’a pas le droit à l’erreur. Avec le Championship anglais, je pense que la France possède l’une des meilleures D2 d’Europe. En tout cas, cela correspond à l’idée que j’en avais. »
La Ligue 1 c’est… « Un objectif ! Pour le Belge que je suis, le nom de clubs tels que Lyon, Saint-Étienne, Lille ou Marseille ne laisse pas indifférent. Bien sûr, on a le sentiment qu’il existe deux championnats : un avec le Paris Saint-Germain et un autre avec les autres équipes. Mais la Ligue 1 reste très performante. D’ailleurs, elle fournit un très grand nombre de joueurs de talent. C’est un signe, non ? »
Un entraîneur c’est… « Un réducteur d’incertitudes. C’est surtout quelqu’un de passionné. Sans cette passion, aussi dévorante soit-elle, il est impossible de faire ce métier. L’entraîneur doit être un guide, celui qui montre le chemin en étant entraînant. Avec des responsabilités vis-à-vis des joueurs, du président et, évidemment, du public. Être entraîneur, c’est aussi le bonheur de vivre des moments intenses comme celui de réussir des performances avec des joueurs qui ne se connaissaient pas encore voici cinq mois. »
Un but c’est… « Générateur d’adrénaline ! On travaille au quotidien pour ça. C’est un moment de partage aussi. Avec le staff, les joueurs, les responsables du club et les supporters. »
Saint-Symphorien c’est… « Un magnifique théâtre dans lequel j’ai envie de réussir. Quand je regarde ce stade, j’y vois quelque chose de grand, d’impressionnant. Il est beau ! J’aime sa configuration, sa pelouse impeccable et l’ambiance qui s’en dégage grâce aux supporters. »
Metz c’est… « Une ville au sein de laquelle je me sens bien. C’est un beau mélange de quiétude, d’animation, de verdure et de patrimoine. C’est également une ville sportive. Je suis impressionné par le nombre de personnes qui font du jogging ou du vélo. Elle me correspond bien, même si j’ai hâte de la découvrir ce printemps et cet été. »
Le survêtement c’est… « Une question de confort ( rire ). De facilité aussi. Lors des déplacements, je fais en sorte d’emporter le strict nécessaire et personne, jusqu’ici, ne m’a imposé le moindre dress code. Par contre, à domicile, je suis dans la position de celui qui reçoit des hôtes. Il faut donc que je sois présentable ( sourire ). D’où la tenue plus élégante. Mais en aucun cas, il ne s’agit d’une superstition. »
La famille c’est… « C’est le noyau de tout. Un équilibre indispensable. Je ne suis plus superstitieux – je l’ai été – mais par contre, avant chaque match, je pense à elle. Ma famille a toujours été mon moteur même si aujourd’hui certains membres, comme mon fils avec son épouse et l’un de mes petits-fils, vivent loin. Mais tous sont toujours présents dans mon esprit. Mon métier est accaparant et il est nécessaire d’avoir quelque chose de solide, la famille, derrière soi. »
La Belgique c’est… « Mon bon petit pays ( large sourire ). Un "petit grand" grâce à sa richesse culturelle, son multiculturalisme. J’adore mon pays et j’ai appris à l’aimer encore plus après avoir beaucoup voyagé. »
Les attentats de Paris c’est… « La réalité qui dépasse la fiction. Une grande incompréhension face à la mort de personnes comme vous et moi. Des innocents ! Le pire, c’est de se dire que ça peut arriver de nouveau. J’ai aussi froid dans le dos en imaginant ce qu’il aurait pu se passer au Stade de France… ( Ému ). En tout cas, la réaction générale en France a été, de mon point de vue, exemplaire. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en matinée. Aujourd’hui : une séance à 10h30. Demain : une séance à 10h30. Vendredi : une séance à 15 h (à huis clos). Samedi : Metz - Auxerre à 14 h. Dimanche : une séance d’entraînement à 10h30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Montceau (CFA) - Metz (7e tour de la Coupe de France), vendredi 13 novembre : 1-3. Prochain match : Metz - Auxerre (15e journée de Ligue 2), samedi 20 novembre à 14 h. À suivre : Metz - Bourg-en-Bresse (16e journée de Ligue 2) vendredi 27 novembre à 20 h ; Red Star - Metz (17e journée de Ligue 2), mardi 1er décembre à 21 h ; 8e tour de la Coupe de France, samedi 5 ou dimanche 6 décembre (le tirage au sort aura lieu aujourd’hui à 12 h) ; Metz - Dijon (18e journée de Ligue 2), samedi 12 décembre à 14 h.
À l’infirmerie. Cheick Doukouré (genou) est à l’arrêt. Hamza Sakhi (pubalgie), Amido Baldé (adducteurs) et Oumar Gonzalez ont travaillé individuellement tout comme Kévin Lejeune (mollet). Le ca pitaine messin doit reprendre l’entraînement collectif ce mercredi, imité, normalement, par Thomas Didillon (doigt) ce jeudi.
En sélections. Ferjani Sassi (Tunisie) et Juan Falcon (Venezuela). Le premier est espéré à Saint-Symphorien dès aujourd’hui, le second jeudi.
On jouera en Ligue 1 et Ligue 2 mais sans supporters adverses

Les supporters messins pourront bien assister à la rencontre opposant le FC Metz à Auxerre, ce samedi. Par contre, leurs homologues bourguignons sont privés de déplacement à Saint-Symphorien. Photo Pascal BROCARD
Le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, l’a confirmé ce mardi : les rencontres la 14e journée de Ligue 1 et de la 15e journée de Ligue 2 « sont maintenus » ce week-end. Par contre, les supporters des équipes adverses ne sont pas autorisés à se déplacer.
Après les attentats sanglants de vendredi soir à Paris et Saint-Denis, autour du Stade de France, les compétitions sportives en Ile-de-France avaient été suspendues et d’autres rencontres de différents sports, programmées ailleurs en France, avaient été reportées sur décisions des clubs, des Fédérations ou des autorités. Un doute plané sur la tenue des rencontres du week-end à venir notamment concernant celle de Ligue 1 et Ligue 2 de football. Ce mardi, le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, a confirmé qu’elles auraient bien lieu.
Bien entendu, les conditions de sécurité seront renforcées. A l'issue de la réunion qui s'est tenue ce mardi au Ministère de l'Intérieur avec le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, et un représentant de la Fédération française de football (FFF), les mesures suivantes ont ainsi été prises :
- Très fort renforcement des fouilles et palpations à l’entrée des stades, inspections visuelles des sacs, mise en place progressive d’un système de détection corporelle des métaux.
- Dépôt des objets à l’extérieur des stades dans des consignes (sacs, casques, objets encombrants…).
- Interdiction par les pouvoirs publics de détention de tout engin pyrotechnique y compris à l’extérieur du stade (pétards, etc…).
- Recommandation au public d’arriver le plus tôt possible au stade pour fluidifier les contrôles et minimiser les files d’attente.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a pris la décision d’interdire les déplacements des supporters adverses, les forces de l’ordre ne pouvant pas les encadrer.