RL du 23/11/15 : FC Metz : c'est inquiétant
Publié : 23 nov. 2015, 09:27
Battu dans tous les secteurs de jeu, dans l’état d’esprit aussi, le FC Metz a devant lui quelques jours pour analyser les causes de son échec face à Auxerre (0-1). Mais surtout pour trouver les solutions idoines.
C’est un bien vilain coup de froid qui a traversé Saint-Symphorien samedi après-midi. Un fait d’hiver presque aussi glacial que la séance de cryothérapie programmée hier matin du côté d’Amnéville. Ce n’est pas tant le résultat qui interpelle après cette deuxième défaite messine en championnat (la deuxième à domicile). Non. C’est bel et bien la manière, ou plutôt le manque total de manière. Ce pâle spectacle que Kévin Lejeune et ses partenaires ont offert à leur public, totalement médusé. Refroidi, lui aussi.
D’ailleurs, Jean-Luc Vannuchi a balayé d’un revers de main le terme d’« exploit » pour qualifier la victoire de son équipe. L’entraîneur bourguignon a raison. Metz a donné le bâton pour se faire battre et commis beaucoup trop d’erreurs – symbolisées par le but "offert" à son adversaire – pour prétendre à autre chose que des sifflets à la sortie du terrain.
Kévin Lejeune, son entraîneur et Yeni Ngbakoto ont d’ailleurs présenté leurs excuses aux supporters après la rencontre. Après, aussi, une longue discussion dans l’intimité du vestiaire. « Le coach a insisté pour que nous prenions la parole afin que chacun puisse analyser ce qui n’a pas été , explique le capitaine messin. Par rapport à notre prestation, il est évident que nous devons changer la mentalité globale. Avant les considérations tactiques et techniques, l’attaque ou la défense, un match doit avant tout être un combat. Cet état d’esprit, personne ne l’a affiché contre Auxerre… »
Et c’est évidemment cet ingrédient qui apparaît comme le plus inquiétant. Jusqu’ici, les Lorrains étaient souvent parvenus à compenser quelques lacunes dans le jeu par une bonne pincée de détermination. Vendredi, cette denrée a totalement disparu du menu. Un silence de l’amer…
« Aucun mouvement de révolte »
« Il n’y a eu aucun mouvement de révolte , confirme Yeni Ngbakoto. C’est une grosse alerte ! Nous devons faire attention car derrière, ça pousse fort. »
Certes, malgré cette défaite, le FC Metz est assuré de rester sur la troisième marche du podium à l’issue de cette 15e journée qui s’achèvera ce mardi. Mais sa marge de manœuvre s’amoindrit. « On a l’occasion de rebondir dès vendredi en accueillant Bourg-en-Bresse , prévient Yeni Ngbakoto De toute façon, on a n’a pas le choix : une réaction et donc une victoire sont obligatoire s. »
« Il faut trouver les raisons et c’est ce qu’on va faire », tranche José Riga, qui va sans aucun doute passer une drôle de semaine où il sera évidemment question de remise en question collective et individuelle. Du coup, il n’est pas interdit de penser que cette gifle puisse entraîner quelques changements dans le onze appelé à retrouver ses esprits dès vendredi. Histoire de ne pas tendre l’autre joue…
C’est un bien vilain coup de froid qui a traversé Saint-Symphorien samedi après-midi. Un fait d’hiver presque aussi glacial que la séance de cryothérapie programmée hier matin du côté d’Amnéville. Ce n’est pas tant le résultat qui interpelle après cette deuxième défaite messine en championnat (la deuxième à domicile). Non. C’est bel et bien la manière, ou plutôt le manque total de manière. Ce pâle spectacle que Kévin Lejeune et ses partenaires ont offert à leur public, totalement médusé. Refroidi, lui aussi.
D’ailleurs, Jean-Luc Vannuchi a balayé d’un revers de main le terme d’« exploit » pour qualifier la victoire de son équipe. L’entraîneur bourguignon a raison. Metz a donné le bâton pour se faire battre et commis beaucoup trop d’erreurs – symbolisées par le but "offert" à son adversaire – pour prétendre à autre chose que des sifflets à la sortie du terrain.
Kévin Lejeune, son entraîneur et Yeni Ngbakoto ont d’ailleurs présenté leurs excuses aux supporters après la rencontre. Après, aussi, une longue discussion dans l’intimité du vestiaire. « Le coach a insisté pour que nous prenions la parole afin que chacun puisse analyser ce qui n’a pas été , explique le capitaine messin. Par rapport à notre prestation, il est évident que nous devons changer la mentalité globale. Avant les considérations tactiques et techniques, l’attaque ou la défense, un match doit avant tout être un combat. Cet état d’esprit, personne ne l’a affiché contre Auxerre… »
Et c’est évidemment cet ingrédient qui apparaît comme le plus inquiétant. Jusqu’ici, les Lorrains étaient souvent parvenus à compenser quelques lacunes dans le jeu par une bonne pincée de détermination. Vendredi, cette denrée a totalement disparu du menu. Un silence de l’amer…
« Aucun mouvement de révolte »
« Il n’y a eu aucun mouvement de révolte , confirme Yeni Ngbakoto. C’est une grosse alerte ! Nous devons faire attention car derrière, ça pousse fort. »
Certes, malgré cette défaite, le FC Metz est assuré de rester sur la troisième marche du podium à l’issue de cette 15e journée qui s’achèvera ce mardi. Mais sa marge de manœuvre s’amoindrit. « On a l’occasion de rebondir dès vendredi en accueillant Bourg-en-Bresse , prévient Yeni Ngbakoto De toute façon, on a n’a pas le choix : une réaction et donc une victoire sont obligatoire s. »
« Il faut trouver les raisons et c’est ce qu’on va faire », tranche José Riga, qui va sans aucun doute passer une drôle de semaine où il sera évidemment question de remise en question collective et individuelle. Du coup, il n’est pas interdit de penser que cette gifle puisse entraîner quelques changements dans le onze appelé à retrouver ses esprits dès vendredi. Histoire de ne pas tendre l’autre joue…
