R.L. 03/12 : Le FC Metz est déroutant
Publié : 03 déc. 2015, 07:03
Le FC Metz est déroutant

Tiago Gomes est passé au travers de son match à Beauvais. Comme beaucoup de ses coéquipiers. Photo Pascal BROCARD
Le FC Metz continue de promener son inconstance d’un stade à l’autre. Incapable de donner suite au récent festival observé contre Bourg-en-Bresse (5-0), il a sombré à Beauvais. Et relancé le suspense.
Après le coup de Bourg (5-0), le coup de mou. Contre le Red Star (3-1), le FC Metz est retombé dans des travers déjà aperçus face à Nîmes (1-2) et Auxerre (0-1). Cette équipe est déroutante. Elle cultive comme nulle autre le principe de la pièce jetée en l’air. Un jour : pile au rendez-vous. Le suivant : incapable de faire face à un adversaire organisé.
Il est tout de même paradoxal de voir autant soumise au hasard une équipe qui revendique le contrôle des événements et la maîtrise du ballon pour piliers de sa nouvelle philosophie. À Beauvais, après le naufrage, Thomas Didillon dressait d’ailleurs le même constat. « On veut prôner un jeu différent des autres années et on joue un peu trop à la baballe mais pas pour faire mal à l’adversaire , expliquait-il. C’est ce qui avait fait notre force face à Bourg, mais il faut croire qu’on n’arrive pas à reproduire ce genre d’efforts, pourtant fondamentaux. »
« Une gentille équipe »
À chaud, le gardien a tenu un discours fort, frappé du sceau du bon sens. « Finalement , je ne sais pas si c’était une bonne chose d’avoir gagné le dernier match avec autant d’écart, s’interrogeait-il. On s’est endormi, on s’est un peu reposé sur nos acquis, en pensant que ce serait aussi simple. On peut parler de rechute parce qu’un tel écart, entre deux matches, ne doit pas arriver et je m’inclus dedans. On est une gentille équipe. […] On n’a même pas eu la force mentale et collective de redresser la tête et d’être agressif comme la plupart des équipes de Ligue 2. »
En sacrifiant sa deuxième mi-temps à Beauvais, Metz aura également préservé le suspense autour de la course au podium. Le Havre et le Red Star sont relancés, avec leurs trois points de retard, quand Bourg (26 unités), Clermont (25) et Auxerre (25) menacent à leur tour, tapis en embuscade non loin de là.
Qui sont les tombeurs messins d’ailleurs ? Nîmes, la lanterne rouge, qui avait encore un bilan de points négatif à l’époque. Auxerre, un club qui restait sur quatre défaites et un nul toutes compétitions confondues, avant de visiter Saint-Symphorien. Et le Red Star, donc, un promu. Solide mais promu quand même.
Les points communs ? Ces trois-là ont joué comme des clubs de L2 : défense compacte, jeu direct, impact et simplicité. Voilà qui peut faire école. Metz est à la peine quand les espaces ne sont pas dégagés. Ce qui expliquait une invincibilité, aujourd’hui obsolète, à l’extérieur, où l’adversaire, en général, devait davantage ouvrir le jeu.
Pour l’heure, Metz reste au moins en phase avec un objectif, le principal : son bataillon cosmopolite et homogène est toujours en position de voir la L1. Il faudrait tout de même s’adapter, à l’occasion, aux exigences du championnat du moment, à savoir sortir les muscles parfois et privilégier le résultat au style. Devant le spectacle offert à Beauvais, certains ont d’ailleurs pu regretter les absences de Doukouré, Lejeune et Métanire, trois éléments d’impact. Le premier était blessé, le second suspendu et le troisième sera vraisemblablement parti cet hiver…
Christian JOUGLEUX.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance à d’entraînement en intérieur à 15 h. Aujourd’hui: une séance à 14h30. Demain : une séance à 15h. Samedi : une séance à 10h à huis clos. Dimanche : Wasquehal – Metz à 15h (8e tour de la Coupe de France).
D’un match à l’autre. Dernier match : Red Star - Metz (17e journée de L2), vendredi 27 novembre : 5-0. Prochain match : Wasquehal (CFA) - Metz (8e tour de la Coupe de France), dimanche 6 décembre à 15 h à Croix. À suivre : Metz - Dijon (18e journée de Ligue 2), samedi 12 décembre à 14 h ; Tours - Metz (19e journée de Ligue 2), samedi 19 décembre à 14 h.
À l’infirmerie. L’attaquant Célestin Djim (quadriceps) et le milieu offensif Samy Kehli (adducteurs) sont à l’arrêt. De son côté, Cheick Doukouré (genou) poursuit sa rééducation.
En sélection. Habib Diallo et Moussa Seydi disputent actuellement la Coupe d’Afrique des Nations avec la sélection U 23 du Sénégal, pays-hôte par ailleurs. Mardi soir, les deux Messins ont atteint la demi-finale de cette compétition. Diallo n’est pas étranger à cette qualification: l’attaquant des Grenats a inscrit le deuxième but lors de la victoire face à la Tunisie (2-0). Pour l’anecdote, son passeur, Ismaela Sarr , est pensionnaire de l’académie Génération Foot et il sera appelé à rejoindre le FC Metz la saison prochaine.
Buteurs. En Ligue 2 : Ngbakoto (6 buts) ; Lejeune (5 buts) ; Mayuka, Palomino (2) ; Balliu, Bussmann, Doukouré, Falcon, Métanire, Santos, Rivierez (1).

Tiago Gomes est passé au travers de son match à Beauvais. Comme beaucoup de ses coéquipiers. Photo Pascal BROCARD
Le FC Metz continue de promener son inconstance d’un stade à l’autre. Incapable de donner suite au récent festival observé contre Bourg-en-Bresse (5-0), il a sombré à Beauvais. Et relancé le suspense.
Après le coup de Bourg (5-0), le coup de mou. Contre le Red Star (3-1), le FC Metz est retombé dans des travers déjà aperçus face à Nîmes (1-2) et Auxerre (0-1). Cette équipe est déroutante. Elle cultive comme nulle autre le principe de la pièce jetée en l’air. Un jour : pile au rendez-vous. Le suivant : incapable de faire face à un adversaire organisé.
Il est tout de même paradoxal de voir autant soumise au hasard une équipe qui revendique le contrôle des événements et la maîtrise du ballon pour piliers de sa nouvelle philosophie. À Beauvais, après le naufrage, Thomas Didillon dressait d’ailleurs le même constat. « On veut prôner un jeu différent des autres années et on joue un peu trop à la baballe mais pas pour faire mal à l’adversaire , expliquait-il. C’est ce qui avait fait notre force face à Bourg, mais il faut croire qu’on n’arrive pas à reproduire ce genre d’efforts, pourtant fondamentaux. »
« Une gentille équipe »
À chaud, le gardien a tenu un discours fort, frappé du sceau du bon sens. « Finalement , je ne sais pas si c’était une bonne chose d’avoir gagné le dernier match avec autant d’écart, s’interrogeait-il. On s’est endormi, on s’est un peu reposé sur nos acquis, en pensant que ce serait aussi simple. On peut parler de rechute parce qu’un tel écart, entre deux matches, ne doit pas arriver et je m’inclus dedans. On est une gentille équipe. […] On n’a même pas eu la force mentale et collective de redresser la tête et d’être agressif comme la plupart des équipes de Ligue 2. »
En sacrifiant sa deuxième mi-temps à Beauvais, Metz aura également préservé le suspense autour de la course au podium. Le Havre et le Red Star sont relancés, avec leurs trois points de retard, quand Bourg (26 unités), Clermont (25) et Auxerre (25) menacent à leur tour, tapis en embuscade non loin de là.
Qui sont les tombeurs messins d’ailleurs ? Nîmes, la lanterne rouge, qui avait encore un bilan de points négatif à l’époque. Auxerre, un club qui restait sur quatre défaites et un nul toutes compétitions confondues, avant de visiter Saint-Symphorien. Et le Red Star, donc, un promu. Solide mais promu quand même.
Les points communs ? Ces trois-là ont joué comme des clubs de L2 : défense compacte, jeu direct, impact et simplicité. Voilà qui peut faire école. Metz est à la peine quand les espaces ne sont pas dégagés. Ce qui expliquait une invincibilité, aujourd’hui obsolète, à l’extérieur, où l’adversaire, en général, devait davantage ouvrir le jeu.
Pour l’heure, Metz reste au moins en phase avec un objectif, le principal : son bataillon cosmopolite et homogène est toujours en position de voir la L1. Il faudrait tout de même s’adapter, à l’occasion, aux exigences du championnat du moment, à savoir sortir les muscles parfois et privilégier le résultat au style. Devant le spectacle offert à Beauvais, certains ont d’ailleurs pu regretter les absences de Doukouré, Lejeune et Métanire, trois éléments d’impact. Le premier était blessé, le second suspendu et le troisième sera vraisemblablement parti cet hiver…
Christian JOUGLEUX.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance à d’entraînement en intérieur à 15 h. Aujourd’hui: une séance à 14h30. Demain : une séance à 15h. Samedi : une séance à 10h à huis clos. Dimanche : Wasquehal – Metz à 15h (8e tour de la Coupe de France).
D’un match à l’autre. Dernier match : Red Star - Metz (17e journée de L2), vendredi 27 novembre : 5-0. Prochain match : Wasquehal (CFA) - Metz (8e tour de la Coupe de France), dimanche 6 décembre à 15 h à Croix. À suivre : Metz - Dijon (18e journée de Ligue 2), samedi 12 décembre à 14 h ; Tours - Metz (19e journée de Ligue 2), samedi 19 décembre à 14 h.
À l’infirmerie. L’attaquant Célestin Djim (quadriceps) et le milieu offensif Samy Kehli (adducteurs) sont à l’arrêt. De son côté, Cheick Doukouré (genou) poursuit sa rééducation.
En sélection. Habib Diallo et Moussa Seydi disputent actuellement la Coupe d’Afrique des Nations avec la sélection U 23 du Sénégal, pays-hôte par ailleurs. Mardi soir, les deux Messins ont atteint la demi-finale de cette compétition. Diallo n’est pas étranger à cette qualification: l’attaquant des Grenats a inscrit le deuxième but lors de la victoire face à la Tunisie (2-0). Pour l’anecdote, son passeur, Ismaela Sarr , est pensionnaire de l’académie Génération Foot et il sera appelé à rejoindre le FC Metz la saison prochaine.
Buteurs. En Ligue 2 : Ngbakoto (6 buts) ; Lejeune (5 buts) ; Mayuka, Palomino (2) ; Balliu, Bussmann, Doukouré, Falcon, Métanire, Santos, Rivierez (1).