R.L. 08/12 FC Metz, les affres du style
Publié : 08 déc. 2015, 13:35
L’élimination au 8e tour par les amateurs de Wasquehal (2-1), dimanche, a replacé les Messins face à leurs doutes et leurs carences. Le tout quelques jours avant la réception de Dijon, le leader de Ligue 2.

Samedi se présenteront sur la pelouse de Saint-Symphorien deux prétendants à la montée. Deux écuries ayant lourdement chuté sur leur dernier obstacle, ce week-end, en Coupe de France. Si les supporters mosellans se réjouissent sans aucun doute de l’exploit réalisé par Sarreguemines face à Dijon (2-1), une âcre saveur de dépit s’est répandue dans leurs rangs après l’échec des Messins, à Croix, contre Wasquehal (2-1)...
Reste que l’élimination des Dijonnais s’apparente à un accident de parcours. En revanche, pour les hommes de José Riga, cette défaite confirme les symptômes d’une équipe toujours en quête de repères, de stabilité, d’équilibre et de sérénité. S’ils avaient donné l’impression de s’être ressaisis à l’occasion du large succès face à Bourg-en Bresse (5-0), les Lorrains n’ont pas su confirmer ce sursaut d’orgueil. Méconnaissables et auteurs d’une deuxième période catastrophique contre le Red Star (3-1), ils ont chuté dans le Nord, quelques jours plus tard, par manque d’efficacité dans les deux surfaces. « F orcément, perdre contre Wasquehal n’est pas la meilleure façon de préparer le choc de samedi, souffle l’entraîneur messin. Il ne faut pas que notre confiance soit ébranlée pour autant, mais c’est vrai que c’est navrant de sortir de cette manière. »
Effectivement. C’est bel et bien la manière qui a interpellé. S’il est vrai que Kévin Lejeune et ses partenaires ont eu le monopole du ballon, qu’ils ont eu les meilleures opportunités – la moindre des choses pour une formation de Ligue 2 opposée à un adversaire de CFA –, ils ont surtout fait preuve d’une naïveté et d’approximations navrantes. « On a l’impression de dominer ce match mais c’est bien nous qui sommes éliminés , poursuit José Riga. Ce match, on peut le gagner 1-0 mais on se met en difficulté. On s’est battu tout seul ! »
« Problème à la finition »
Deux grossières erreurs ont condamné le FC Metz à l’occasion d’une virée chez les Ch’tis pourtant censée le remettre sur de bons rails avant la venue du leader de Ligue 2. Pire, certaines individualités ont failli, à l’image de José Luis Palomino. Irréprochable depuis l’ouverture du championnat, le défenseur argentin semble ailleurs (déjà loin ?) ces dernières semaines… Son manque d’à-propos sur l’ouverture du score wasquehalienne en est l’illustration.
Malgré tout, sans être géniaux, les Messins auraient pu réécrire le scénario. À condition de faire preuve de plus d’efficacité devant le but nordiste. « On manque de percussion dans les trente derniers mètres , constate à nouveau le technicien belge du FC Metz. On a aussi toujours ce problème à la finition… » Pourtant, le jeune Moustapha Kaboré n’a pas ménagé ses efforts. Pour sa première titularisation, il a su créer le danger, offrir des solutions. Une nouvelle option pour une attaque messine trop souvent aphone ? Peut-être. Mais le Burkinabé, comme ses collègues, doit avant tout penser à être plus précis.
Jean-Sébastien GALLOIS.

Samedi se présenteront sur la pelouse de Saint-Symphorien deux prétendants à la montée. Deux écuries ayant lourdement chuté sur leur dernier obstacle, ce week-end, en Coupe de France. Si les supporters mosellans se réjouissent sans aucun doute de l’exploit réalisé par Sarreguemines face à Dijon (2-1), une âcre saveur de dépit s’est répandue dans leurs rangs après l’échec des Messins, à Croix, contre Wasquehal (2-1)...
Reste que l’élimination des Dijonnais s’apparente à un accident de parcours. En revanche, pour les hommes de José Riga, cette défaite confirme les symptômes d’une équipe toujours en quête de repères, de stabilité, d’équilibre et de sérénité. S’ils avaient donné l’impression de s’être ressaisis à l’occasion du large succès face à Bourg-en Bresse (5-0), les Lorrains n’ont pas su confirmer ce sursaut d’orgueil. Méconnaissables et auteurs d’une deuxième période catastrophique contre le Red Star (3-1), ils ont chuté dans le Nord, quelques jours plus tard, par manque d’efficacité dans les deux surfaces. « F orcément, perdre contre Wasquehal n’est pas la meilleure façon de préparer le choc de samedi, souffle l’entraîneur messin. Il ne faut pas que notre confiance soit ébranlée pour autant, mais c’est vrai que c’est navrant de sortir de cette manière. »
Effectivement. C’est bel et bien la manière qui a interpellé. S’il est vrai que Kévin Lejeune et ses partenaires ont eu le monopole du ballon, qu’ils ont eu les meilleures opportunités – la moindre des choses pour une formation de Ligue 2 opposée à un adversaire de CFA –, ils ont surtout fait preuve d’une naïveté et d’approximations navrantes. « On a l’impression de dominer ce match mais c’est bien nous qui sommes éliminés , poursuit José Riga. Ce match, on peut le gagner 1-0 mais on se met en difficulté. On s’est battu tout seul ! »
« Problème à la finition »
Deux grossières erreurs ont condamné le FC Metz à l’occasion d’une virée chez les Ch’tis pourtant censée le remettre sur de bons rails avant la venue du leader de Ligue 2. Pire, certaines individualités ont failli, à l’image de José Luis Palomino. Irréprochable depuis l’ouverture du championnat, le défenseur argentin semble ailleurs (déjà loin ?) ces dernières semaines… Son manque d’à-propos sur l’ouverture du score wasquehalienne en est l’illustration.
Malgré tout, sans être géniaux, les Messins auraient pu réécrire le scénario. À condition de faire preuve de plus d’efficacité devant le but nordiste. « On manque de percussion dans les trente derniers mètres , constate à nouveau le technicien belge du FC Metz. On a aussi toujours ce problème à la finition… » Pourtant, le jeune Moustapha Kaboré n’a pas ménagé ses efforts. Pour sa première titularisation, il a su créer le danger, offrir des solutions. Une nouvelle option pour une attaque messine trop souvent aphone ? Peut-être. Mais le Burkinabé, comme ses collègues, doit avant tout penser à être plus précis.
Jean-Sébastien GALLOIS.