Metz – Dijon, de retour du stade.
Publié : 12 déc. 2015, 17:37
De retour du stade, voici ce que j'en pense :
Les + :
- Le jeu : ce n'est d'accord pas éblouissant mais sur ce match, j'ai beaucoup aimé. Rien à voir avec le match d'Auxerre par exemple. On est certainement les seuls en Ligue 2 à proposer certaines phases de jeu (Nancy aussi peut-être ?). En tout cas, on joue beaucoup beaucoup mieux au foot que Dijon, leader.
- Candeias : il faut savoir le dire : il a fait un bon match ! Il a une technique appréciable. Il a su faire des différences. Il a provoqué et chose incroyable : il a réussi à dribbler un joueur à 2 ou 3 reprises !!!!!! Sa technique peut faire accélérer le jeu. parfois cependant, il se fait tellement confiance qu'il tente un geste difficile alors qu'un geste plus simple aurait plus de chance d'aboutir. Enfin, il a utilisé sa vitesse a bon escient aujourd'hui et, deuxième chose incroyable, je l'ai vu piqué dans son orgueil et "se battre" (pas non plus dans le sens palominesque du terme) pour récupérer des ballons
J'adore Gbakle qui a une meilleure science du dribble mais qui est moins précis dans ses choix et son replacement défensif. C'est un arbitrage qui appartient au coach.
- Kabore : merci d'être venu ! Il n'y a pas photo avec nos autres attaquants. Ce n'est pas un sauveur et ne pourra pas tout faire tout seul. Il a un déficit évident au niveau technique. MAIS c'est un attaquant qui :
- empêche la relance des défenseurs, il fait l'effort défensif
- saute........ pour prendre le ballon de la tête
ça peut paraître étonnant mais oui Mesdames, Messieurs, il saute pour prendre le ballon de la tête !!
- n'a pas une technique très académique mais joue toujours dans le sens du jeu, ne cherche jamais compliqué, préfèrera faire une geste de m**** quitte à passer pour un C**, afin que le ballon arrive à destination et dans le bon timing
- a une présence dans la surface : tout ce qui vient, il est là et il y va !
- se bat et a de l'envie !
- Yéni, Lejeune (un peu moins à la fin du match pour Kévin mais il avait déjà fourni beaucoup d'énergie surtout au côté de Santos qui devait jouer en "schlaps" tellement on aurait cru qu'il était en vacances), bonne rentrée de Mandjeck qui se bat et récupère des ballons (une mauvaise passe mais s'est bien battu juste après, sinon c'était propre)
- José Riga : à la mi-temps, je me disais "on ne peut pas laisser Santos sur le terrain, c'est impossible, ce serait une insulte même". Il l'a sorti et j'ai apprécié son honnêteté footballistique. Plusieurs coachs, par orgueil, n'auraient pas voulu admettre leur erreur de le positionner sur le terrain.
Les - :
- L'instinct de tueur : nous ne l'avons pas, que ce soit offensivement ou défensivement. Quand on veut que la balle soit au fond, elle finit au fond. Seuls Yéni et Kabore semblent l'avoir. Défensivement, plusieurs fois, au lieu de faire l'enfant de chœur, j'aurais taclé le ballon agressivement, tout en restant dans le jeu, juste pour montrer qui sont les patrons, que dans les 30 derniers mètres, il faut circuler, il n'y a rien à voir.
- Santos : nous y voilà ! Je me suis demandé si c'est parce qu'il était enceinte qu'il ne voulait pas se faire mal ! Il n'ose pas mettre le pied, il est tout gentil, c'est incroyable. J'avais presqu'envie de ne pas faire de bruit dans les tribunes pour ne pas le réveiller. A chaque fois qu'il passait devant son vis-à-vis avec des chaussons, il se faisait reprendre le ballon IMMEDIATEMENT après, tellement c'est facile de le lui subtiliser. Il tombe souvent, réclamant une faute, alors qu'il faut reconnaître qu'il n'y a jamais rien sur lui. Les adversaires n'en ont pas besoin.
Exemple de fait de jeu : un contre messin en 1ère. Dégagement de la tête depuis la surface dijonnaise, qui à la réception ? Le numéro 10 (Sammaritano) avec 25m entre lui et nos 2 milieux défensifs. Alors que c'est nous qui attaquions, Sammaritano et ses 1m 60 était revenu défendre et nous, nous ne nous étions même pas portés vers l'avant pour au moins resserrer le bloc. Impressionnant !
Son remplacement par Sassi m'a soulagé qui, même s'il perd des ballons en récupère BEAUCOUP PLUS. Il est impossible de jouer haut avec Santos car il ne reprend aucun ballon à l'adversaire et ne peut pas mettre la pression car il est inoffensif. Avec Sassi, on peut.
- Le paradoxe : cette équipe de Metz possède le curieux paradoxe d'aligner une défense centrale composée de son meilleur défenseur central des 10 dernières années (Palomino, même si cet après-midi, il n'était pas aussi fort que d'habitude mais ce n'est pas évident de jouer avec quelqu'un en qui on ne peut avoir confiance) et de son plus mauvais (Reis). A Metz, on a toujours eu des défenses centrales d'un niveau au moins correct, et je n'ai honnêtement pas le souvenir d'avoir vu un défenseur central aussi faible porter le maillot de Metz.
Les + :
- Le jeu : ce n'est d'accord pas éblouissant mais sur ce match, j'ai beaucoup aimé. Rien à voir avec le match d'Auxerre par exemple. On est certainement les seuls en Ligue 2 à proposer certaines phases de jeu (Nancy aussi peut-être ?). En tout cas, on joue beaucoup beaucoup mieux au foot que Dijon, leader.
- Candeias : il faut savoir le dire : il a fait un bon match ! Il a une technique appréciable. Il a su faire des différences. Il a provoqué et chose incroyable : il a réussi à dribbler un joueur à 2 ou 3 reprises !!!!!! Sa technique peut faire accélérer le jeu. parfois cependant, il se fait tellement confiance qu'il tente un geste difficile alors qu'un geste plus simple aurait plus de chance d'aboutir. Enfin, il a utilisé sa vitesse a bon escient aujourd'hui et, deuxième chose incroyable, je l'ai vu piqué dans son orgueil et "se battre" (pas non plus dans le sens palominesque du terme) pour récupérer des ballons

- Kabore : merci d'être venu ! Il n'y a pas photo avec nos autres attaquants. Ce n'est pas un sauveur et ne pourra pas tout faire tout seul. Il a un déficit évident au niveau technique. MAIS c'est un attaquant qui :
- empêche la relance des défenseurs, il fait l'effort défensif
- saute........ pour prendre le ballon de la tête

- n'a pas une technique très académique mais joue toujours dans le sens du jeu, ne cherche jamais compliqué, préfèrera faire une geste de m**** quitte à passer pour un C**, afin que le ballon arrive à destination et dans le bon timing
- a une présence dans la surface : tout ce qui vient, il est là et il y va !
- se bat et a de l'envie !
- Yéni, Lejeune (un peu moins à la fin du match pour Kévin mais il avait déjà fourni beaucoup d'énergie surtout au côté de Santos qui devait jouer en "schlaps" tellement on aurait cru qu'il était en vacances), bonne rentrée de Mandjeck qui se bat et récupère des ballons (une mauvaise passe mais s'est bien battu juste après, sinon c'était propre)
- José Riga : à la mi-temps, je me disais "on ne peut pas laisser Santos sur le terrain, c'est impossible, ce serait une insulte même". Il l'a sorti et j'ai apprécié son honnêteté footballistique. Plusieurs coachs, par orgueil, n'auraient pas voulu admettre leur erreur de le positionner sur le terrain.
Les - :
- L'instinct de tueur : nous ne l'avons pas, que ce soit offensivement ou défensivement. Quand on veut que la balle soit au fond, elle finit au fond. Seuls Yéni et Kabore semblent l'avoir. Défensivement, plusieurs fois, au lieu de faire l'enfant de chœur, j'aurais taclé le ballon agressivement, tout en restant dans le jeu, juste pour montrer qui sont les patrons, que dans les 30 derniers mètres, il faut circuler, il n'y a rien à voir.
- Santos : nous y voilà ! Je me suis demandé si c'est parce qu'il était enceinte qu'il ne voulait pas se faire mal ! Il n'ose pas mettre le pied, il est tout gentil, c'est incroyable. J'avais presqu'envie de ne pas faire de bruit dans les tribunes pour ne pas le réveiller. A chaque fois qu'il passait devant son vis-à-vis avec des chaussons, il se faisait reprendre le ballon IMMEDIATEMENT après, tellement c'est facile de le lui subtiliser. Il tombe souvent, réclamant une faute, alors qu'il faut reconnaître qu'il n'y a jamais rien sur lui. Les adversaires n'en ont pas besoin.
Exemple de fait de jeu : un contre messin en 1ère. Dégagement de la tête depuis la surface dijonnaise, qui à la réception ? Le numéro 10 (Sammaritano) avec 25m entre lui et nos 2 milieux défensifs. Alors que c'est nous qui attaquions, Sammaritano et ses 1m 60 était revenu défendre et nous, nous ne nous étions même pas portés vers l'avant pour au moins resserrer le bloc. Impressionnant !
Son remplacement par Sassi m'a soulagé qui, même s'il perd des ballons en récupère BEAUCOUP PLUS. Il est impossible de jouer haut avec Santos car il ne reprend aucun ballon à l'adversaire et ne peut pas mettre la pression car il est inoffensif. Avec Sassi, on peut.
- Le paradoxe : cette équipe de Metz possède le curieux paradoxe d'aligner une défense centrale composée de son meilleur défenseur central des 10 dernières années (Palomino, même si cet après-midi, il n'était pas aussi fort que d'habitude mais ce n'est pas évident de jouer avec quelqu'un en qui on ne peut avoir confiance) et de son plus mauvais (Reis). A Metz, on a toujours eu des défenses centrales d'un niveau au moins correct, et je n'ai honnêtement pas le souvenir d'avoir vu un défenseur central aussi faible porter le maillot de Metz.