
G eorges Mandjeck, quelle est votre analyse après cette défaite à Valenciennes lundi soir (2-1) ? « Elle est logique. On fait une bonne entame, on marque et puis il y a ce relâchement, l’égalisation… On a laissé l’adversaire prendre le dessus. On n’a pas réussi à mettre cette défense en difficulté sur un terrain qui, en plus, était très glissant. Mais il ne faut pas chercher d’excuse. On n’a pas su mettre du mordant ni défendre comme on l’avait fait contre Sochaux. »
• Comment l’expliquez-vous ? « Peut-être que Valenciennes en voulait plus que nous, mais on n’a pas le droit de perdre ce genre de match. La troisième place nous tendait les bras. »
• L’équipe a-t-elle besoin de temps pour s’adapter au nouveau staff sportif ? « Non. On n’a plus de temps à perdre. Il faut récolter des points pour remonter en L1. »
« On ne l’avait pas senti venir »
• Avez-vous été surpris par ce changement d’entraîneur ? « On se posait des questions après notre fin d’année difficile, mais on ne l’avait pas senti venir. Ce changement a surpris beaucoup de monde. »
• Observez-vous aussi des changements dans votre travail au quotidien ? « Le discours est différent. Le coach (Philippe Hinschberger) a grandi et joué à Metz, il connaît parfaitement les valeurs du club. C’est surtout ça qui change. Il sait aussi nous mettre sur les bons rails et son arrivée a reboosté le moral de tout un chacun, surtout de ceux qui jouaient moins. Tout le monde se donne à fond pour être dans les onze sur le terrain ou, au moins, dans le groupe. Cela redistribue les cartes, d’autant qu’on travaille bien à l’entraînement. C’est positif. »
• Votre jeu évolue aussi… « En début de saison, on avait envie d’élaborer un beau football mais ce n’est pas toujours possible. Il faut aussi s’adapter à l’adversaire. Parfois, tu peux sortir le ballon tranquillement. D’autres fois, tu devras pratiquer un jeu plus direct. Maintenant, on essaie d’alterner entre jeu court et jeu long mais, à Valenciennes, on a joué trop direct, alors qu’on n’avait pas de grands gabarits pour ça. »
• À titre personnel, comment vous sentez-vous ? « De mieux en mieux. Cela faisait longtemps que je n’avais pas enchaîné les matches et, aujourd’hui, je sais ce que le coach attend de moi. »
« Un peu l’esclave de mes partenaires »
• Comment définiriez-vous votre profil ? « Je suis un récupérateur. J’ai aussi la capacité d’être "box to box", j’aime être devant la défense et me projeter rapidement vers l’avant, mais je suis en quelque sorte l’esclave de mes partenaires. Au milieu, c’est à moi de les mettre en valeur (sourire). »
• Que vous faut-il pour vous sentir exister dans un match et satisfait ensuite ? « Il me faut de l’impact, de la présence physique et gagner les duels, au sol ou aériens. »
• Vous pourriez justement être servi en la matière contre Créteil ce vendredi. « Je m’y attends, oui. De toute façon, les dix-sept prochains adversaires voudront contrarier notre ambition de montée. Il nous appartient de nous installer dans leur camp et de leur montrer qu’il n’y a rien pour eux. Dieu merci, ce match arrive rapidement après Valenciennes. Lors de la phase aller, on n’a pas toujours été rois à Saint-Symphorien et il est temps aujourd’hui de nous mettre dans les meilleures conditions. »
Christian JOUGLEUX.
fc metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement à 15h. Aujourd’hui : une séance à 15 h. Demain : Metz-Créteil à 20 h. Samedi : une séance à 10h. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Valenciennes - Metz (21e journée de Ligue 2), lundi 18 janvier : 2-1. Prochain match : Metz - Créteil (22e journée de Ligue 2), vendredi 22 janvier à 20 h. À suivre : Évian TG - Metz (23e journée de Ligue 2), vendredi 29 janvier à 20 h ; Metz - Laval (24e journée de Ligue 2), mardi 2 février à 21 h.
À l’infirmerie. Cheick Doukouré (genou) et Daniel Candeias (cheville) poursuivent leur programme individuel de reprise. Kévin Lejeune (genou) est toujours à l’arrêt.