RL du 28/01/16 : Sergeï Krivets refait surface
Publié : 28 janv. 2016, 07:01
Après les promesses déçues et une disparition progressive en Ligue 1, Sergeï Krivets semble retrouver des couleurs. En une mi-temps face à Créteil, le meneur biélorusse a pesé de tout son poids.
Sergeï Krivets n’avait plus donné d’interview depuis le 29 janvier 2015. Un an plus tard, il dégage encore cette même gentillesse, une réserve et cette pudeur toutes slaves qui transpirent toujours dans l’attitude et le discours. Le problème, justement, c’est que le Biélorusse a beaucoup moins transpiré en compétition officielle durant cette séquence. En 2015, L1 et L2 confondues, il aura joué un peu moins de 400 minutes avec le FC Metz, un cumul qui n’équivaut même pas à cinq matches entiers…
Le milieu offensif est donc resté au stade des promesses en Moselle. Choisi par le président Serin et recruté après avoir qualifié le Bate Borisov en Ligue des Champions, Sergeï Krivets avait, très vite, fait étalage d’une technique et d’une vision de jeu engageantes, avant de s’effacer progressivement des radars. Puis de disparaître tout à fait. Cet aiguilleur hors pair s’est alors retrouvé sur une voie ferrée fermée. Dans l’impasse. Et il a vu passer plus d’un train sans lui, à commencer par la relégation en Ligue 2, la préparation d’avant-saison de Metz cet été. Double peine : il n’est plus appelé, aujourd’hui, en sélection de Biélorussie.
« Pas d’offre pour Sergeï »
« Le staff, à l’époque, le trouvait fatigué, parce qu’il n’avait pas eu de trêve avant d’arriver chez nous , explique Bernard Serin. Il a donc été mis au repos et on ne l’a plus jamais vu. En début de saison, comme nous étions repartis en Ligue 2 et au regard de son salaire, on avait décidé de redémarrer sans lui. Comme Ferjani Sassi. Cela faisait longtemps qu’on n’avait plus réalisé de transferts payants à Metz, comme avec ces deux joueurs, et nous avons pensé qu’il fallait s’en séparer. Cela ne s’est pas fait et, bizarrement, nous n’avons pas reçu d’offre pour Sergeï. Alors ces deux joueurs sont revenus, ils ont cravaché pour retrouver le groupe. Je m’en réjouis. Et j ’espère qu’ils vont enchaîner. »
« Petit à petit le rythme revient »
L’expérience invite à se garder des commentaires hâtifs, mais le temps de la déception est peut-être révolu. Peut-être, on insiste ! Entré en jeu à la mi-temps, face à Créteil (2-1), Krivets a bouleversé la physionomie de cette partie et délivré sa première passe décisive en L2. Pour sa cinquième apparition de la saison. « J’en suis ravi , admettait-il hier. Le changement d’entraîneur a permis ce retour et je me sens mieux. Petit à petit, le rythme revient. Comme tout footballeur, j’ai besoin de répéter les efforts, d’enchaîner les matches. »
L’intéressé refuse d’employer le mot renaissance. « On en parlera si je joue et si j’aide encore l’équipe à gagner. » Positif, il n’évoquera pas, non plus, de regrets sur sa signature à Metz. « Je ne pense pas comme ça. » Mais, à l’évidence, ce garçon s’épanouit davantage derrière un attaquant, « la position idéale » dit-il, et dans un schéma qui privilégie le jeu au sol. En Ligue 1, il lui était effectivement difficile de se mettre en lumière sous les chandelles d’un jeu trop direct. Sans rythme et sans ballon, le Biélorusse était en panne de solutions.
Sa philosophie est là : « Je pense que le jeu en passes apporte beaucoup plus à une équipe que la verticalité. » Avec d’autres coéquipiers, un nouvel entraîneur et une autre façon de jouer, les étoiles semblent réunies pour voir émerger le vrai Krivets. À lui de jouer.
Sergeï Krivets n’avait plus donné d’interview depuis le 29 janvier 2015. Un an plus tard, il dégage encore cette même gentillesse, une réserve et cette pudeur toutes slaves qui transpirent toujours dans l’attitude et le discours. Le problème, justement, c’est que le Biélorusse a beaucoup moins transpiré en compétition officielle durant cette séquence. En 2015, L1 et L2 confondues, il aura joué un peu moins de 400 minutes avec le FC Metz, un cumul qui n’équivaut même pas à cinq matches entiers…
Le milieu offensif est donc resté au stade des promesses en Moselle. Choisi par le président Serin et recruté après avoir qualifié le Bate Borisov en Ligue des Champions, Sergeï Krivets avait, très vite, fait étalage d’une technique et d’une vision de jeu engageantes, avant de s’effacer progressivement des radars. Puis de disparaître tout à fait. Cet aiguilleur hors pair s’est alors retrouvé sur une voie ferrée fermée. Dans l’impasse. Et il a vu passer plus d’un train sans lui, à commencer par la relégation en Ligue 2, la préparation d’avant-saison de Metz cet été. Double peine : il n’est plus appelé, aujourd’hui, en sélection de Biélorussie.
« Pas d’offre pour Sergeï »
« Le staff, à l’époque, le trouvait fatigué, parce qu’il n’avait pas eu de trêve avant d’arriver chez nous , explique Bernard Serin. Il a donc été mis au repos et on ne l’a plus jamais vu. En début de saison, comme nous étions repartis en Ligue 2 et au regard de son salaire, on avait décidé de redémarrer sans lui. Comme Ferjani Sassi. Cela faisait longtemps qu’on n’avait plus réalisé de transferts payants à Metz, comme avec ces deux joueurs, et nous avons pensé qu’il fallait s’en séparer. Cela ne s’est pas fait et, bizarrement, nous n’avons pas reçu d’offre pour Sergeï. Alors ces deux joueurs sont revenus, ils ont cravaché pour retrouver le groupe. Je m’en réjouis. Et j ’espère qu’ils vont enchaîner. »
« Petit à petit le rythme revient »
L’expérience invite à se garder des commentaires hâtifs, mais le temps de la déception est peut-être révolu. Peut-être, on insiste ! Entré en jeu à la mi-temps, face à Créteil (2-1), Krivets a bouleversé la physionomie de cette partie et délivré sa première passe décisive en L2. Pour sa cinquième apparition de la saison. « J’en suis ravi , admettait-il hier. Le changement d’entraîneur a permis ce retour et je me sens mieux. Petit à petit, le rythme revient. Comme tout footballeur, j’ai besoin de répéter les efforts, d’enchaîner les matches. »
L’intéressé refuse d’employer le mot renaissance. « On en parlera si je joue et si j’aide encore l’équipe à gagner. » Positif, il n’évoquera pas, non plus, de regrets sur sa signature à Metz. « Je ne pense pas comme ça. » Mais, à l’évidence, ce garçon s’épanouit davantage derrière un attaquant, « la position idéale » dit-il, et dans un schéma qui privilégie le jeu au sol. En Ligue 1, il lui était effectivement difficile de se mettre en lumière sous les chandelles d’un jeu trop direct. Sans rythme et sans ballon, le Biélorusse était en panne de solutions.
Sa philosophie est là : « Je pense que le jeu en passes apporte beaucoup plus à une équipe que la verticalité. » Avec d’autres coéquipiers, un nouvel entraîneur et une autre façon de jouer, les étoiles semblent réunies pour voir émerger le vrai Krivets. À lui de jouer.