RL du 18/02/16 : L'appel au peuple grenat de Daniel Candeias
Publié : 18 févr. 2016, 07:13
Titulaire régulier sous Riga puis Hinschberger, Daniel Candeias pose un regard lucide sur son bilan statistique avec le FC Metz, mais il appelle aussi le peuple grenat à un soutien total pour les derniers matches à domicile.
Médiatiquement, il s’était fait discret jusqu’ici. Daniel Candeias attendait de maîtriser les rudiments du français avant de monter au chapitre. Ce qu’il a fait hier, pour brosser un premier bilan de son séjour à Metz, vieux de quelques mois seulement. Affable et souriant, le milieu offensif n’a éludé aucun sujet.
Avant tout, Candeias se dit « content d’être ici ». « Je me suis facilement intégré, le vestiaire m’a bien accueilli , apprécie-t-il. La présence de Portugais, d’Espagnols, d’Argentins m’a facilité la vie. » Ce renfort estival a aussi découvert « un autre championnat, plus physique » que la Liga portugaise, ainsi que les attentes d’un nouveau public. « L e s gens apprécient les combattants ici. J’ai dû m’adapter et je pense avoir progressé dans ce domaine, mais c’était difficile au début. »
« Il joue juste »
Ce joueur de 28 ans, qui a déjà copieusement voyagé, aimerait justement trouver une nouvelle stabilité à Metz. « J’ai justement vécu mes meilleures saisons quand je suis resté trois ans à Madère , avec un titre de meilleur passeur en 2014 , admet-il. Avec Porto ou Lisbonne, c’était plus compliqué, il y a tellement de joueurs dans ces équipes. Mais, oui, j’aimerais me poser. Et si je reste deux, trois ans à Metz, j’espère pouvoir montrer mes qualités. »
Sa stabilité, pour l’heure, est sur le terrain. Malgré une préparation estivale tronquée, Candeias est rapidement entré dans les plans de José Riga. L’hiver et le changement de banc n’ont rien changé à l’affaire. Philippe Hinschberger a, lui aussi, reconduit le Portugais dans ses titulaires. « Parce qu’il dégage beaucoup de vitesse et qu’il joue juste », justifie le technicien.
Naturellement, Candeias se dit « ravi » de cette confiance, mais il avance aussi avec prudence : « J’ai intérêt à travailler dur. Metz a d’autres joueurs de qualité qui peuvent jouer à ma place. » Sa place justement ? « J’aime les deux côtés, mais j’ai une préférence pour le gauche. Il me permet de rentrer dans la surface sur mon pied droit. »
« Envie d’aider le club »
Après 18 apparitions en L2, une autre discrétion est toutefois devenue évidente : ses statistiques. À ce jour, Candeias n’a délivré qu’une seule passe décisive. « Il manque l’efficacité , constate Hinschberger. C’est dommage quand on voit les situations qu’il parvient à se créer, mais les joueurs rapides ont parfois ce déchet, dans les passes. »
« Je n’ai pas encore montré toutes mes qualités , regrette à son tour Candeias. Je ne m’inquiète pas, je connais mes capacités, mais j’aimerais marquer vite mon premier but et, bien sûr, réussir plus de passes décisives. J’ai vraiment envie d’aider le club. »
En attendant, certains supporters ont perdu patience. Pour une passe ratée, le joueur aura droit à ses manifestations en tribune. « Je ne comprends pas ces sifflets, intervient Romain Métanire. Daniel rentre tout à fait dans les valeurs du club. Il se bat et je le vois même venir défendre dans les six mètres, quand c’est nécessaire. Il ne lâche rien. »
Qu’en pense l’intéressé ? « C’est dommage, ça ne facilite pas forcément l’intégration , conclut-il. Tout le monde, ici, a envie de bien jouer et de gagner. Je comprends que les gens soient déçus par la descente en L2 et qu’ils le manifestent, mais je crois aussi que nous devons être unis. Il ne faut pas regarder si untel est Portugais et l’autre Français mais considérer que nous sommes une famille, celle du FC Metz. Maintenant, il nous reste cinq matches à la maison et il faudrait que tout le monde soit derrière nous. Parce qu’on a tous le même objectif, la Ligue 1. » Un petit but rapide à Nîmes ou contre Brest pourrait aider à dissiper le malaise. Candeias l’assure : il « y travaille ».
Médiatiquement, il s’était fait discret jusqu’ici. Daniel Candeias attendait de maîtriser les rudiments du français avant de monter au chapitre. Ce qu’il a fait hier, pour brosser un premier bilan de son séjour à Metz, vieux de quelques mois seulement. Affable et souriant, le milieu offensif n’a éludé aucun sujet.
Avant tout, Candeias se dit « content d’être ici ». « Je me suis facilement intégré, le vestiaire m’a bien accueilli , apprécie-t-il. La présence de Portugais, d’Espagnols, d’Argentins m’a facilité la vie. » Ce renfort estival a aussi découvert « un autre championnat, plus physique » que la Liga portugaise, ainsi que les attentes d’un nouveau public. « L e s gens apprécient les combattants ici. J’ai dû m’adapter et je pense avoir progressé dans ce domaine, mais c’était difficile au début. »
« Il joue juste »
Ce joueur de 28 ans, qui a déjà copieusement voyagé, aimerait justement trouver une nouvelle stabilité à Metz. « J’ai justement vécu mes meilleures saisons quand je suis resté trois ans à Madère , avec un titre de meilleur passeur en 2014 , admet-il. Avec Porto ou Lisbonne, c’était plus compliqué, il y a tellement de joueurs dans ces équipes. Mais, oui, j’aimerais me poser. Et si je reste deux, trois ans à Metz, j’espère pouvoir montrer mes qualités. »
Sa stabilité, pour l’heure, est sur le terrain. Malgré une préparation estivale tronquée, Candeias est rapidement entré dans les plans de José Riga. L’hiver et le changement de banc n’ont rien changé à l’affaire. Philippe Hinschberger a, lui aussi, reconduit le Portugais dans ses titulaires. « Parce qu’il dégage beaucoup de vitesse et qu’il joue juste », justifie le technicien.
Naturellement, Candeias se dit « ravi » de cette confiance, mais il avance aussi avec prudence : « J’ai intérêt à travailler dur. Metz a d’autres joueurs de qualité qui peuvent jouer à ma place. » Sa place justement ? « J’aime les deux côtés, mais j’ai une préférence pour le gauche. Il me permet de rentrer dans la surface sur mon pied droit. »
« Envie d’aider le club »
Après 18 apparitions en L2, une autre discrétion est toutefois devenue évidente : ses statistiques. À ce jour, Candeias n’a délivré qu’une seule passe décisive. « Il manque l’efficacité , constate Hinschberger. C’est dommage quand on voit les situations qu’il parvient à se créer, mais les joueurs rapides ont parfois ce déchet, dans les passes. »
« Je n’ai pas encore montré toutes mes qualités , regrette à son tour Candeias. Je ne m’inquiète pas, je connais mes capacités, mais j’aimerais marquer vite mon premier but et, bien sûr, réussir plus de passes décisives. J’ai vraiment envie d’aider le club. »
En attendant, certains supporters ont perdu patience. Pour une passe ratée, le joueur aura droit à ses manifestations en tribune. « Je ne comprends pas ces sifflets, intervient Romain Métanire. Daniel rentre tout à fait dans les valeurs du club. Il se bat et je le vois même venir défendre dans les six mètres, quand c’est nécessaire. Il ne lâche rien. »
Qu’en pense l’intéressé ? « C’est dommage, ça ne facilite pas forcément l’intégration , conclut-il. Tout le monde, ici, a envie de bien jouer et de gagner. Je comprends que les gens soient déçus par la descente en L2 et qu’ils le manifestent, mais je crois aussi que nous devons être unis. Il ne faut pas regarder si untel est Portugais et l’autre Français mais considérer que nous sommes une famille, celle du FC Metz. Maintenant, il nous reste cinq matches à la maison et il faudrait que tout le monde soit derrière nous. Parce qu’on a tous le même objectif, la Ligue 1. » Un petit but rapide à Nîmes ou contre Brest pourrait aider à dissiper le malaise. Candeias l’assure : il « y travaille ».