R.L. 08/03 : Metz n’y arrive pas
Publié : 08 mars 2016, 07:17
Metz n’y arrive pas

Nuno Reis et le FC Metz s’éloignent de la Ligue 1. Farid Boulaya et les Clermontois, eux, peuvent avoir le sourire. Photo MAXPPP
Auteurs d’une première période indigeste malgré la magnifique ouverture du score signée Candeias, les Messins ont laissé passer une belle occasion de se rapprocher du podium en s’inclinant 2-1 à Clermont.
C’était un tournant. Particulièrement serré. Trop serré pour des Messins qui n’ont pas su éviter la sortie de route. Un nouvel accident qui place le FC Metz sous assistance respiratoire. Car en s’inclinant, ce lundi à Clermont (2-1), les hommes de Philippe Hinschberger regardent désormais le podium de loin. Trop loin ? À désormais neuf longueurs de la ligne d’arrivée, les Lorrains (7es ) comptent cinq points de retard sur le troisième, le Red Star.
De notre envoyé spécial à Clermont-Ferrand
S’ils veulent retrouver l’élite en mai prochain, c’est un petit miracle qu’il leur faudra réaliser d’autant que la concurrence, elle, continue d’avancer. N’est-ce pas, Messieurs les Clermontois ? Mais s’ils en sont là, ce matin, les Messins ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes… Les occasions de repartir du Puy-de-Dôme avec un succès qui les fuit depuis le 2 février n’ont pas manqué, notamment, en seconde période.
Car, une nouvelle fois, le FC Metz a montré deux visages. Autant celui de la seconde période aurait mérité un déclic. Autant celui trimballé tout au long des premières quarante-cinq minutes lui aurait valu des claques… Et pourtant, alors que les Grenats étaient copieusement malmenés, Daniel Candeias a apporté une magnifique éclaircie dans le brouillard messin. Le Portugais, d’une frappe magistrale de trente mètres, trouvait la lucarne de Jeannin (0-1, 12e ).
Un scénario qui n’allait pas forcément de soi tant les Clermontois avaient pris les commandes de cette rencontre avec beaucoup d’autorité. Diedhiou (5e ) puis Laborde (7e ) étaient ainsi contrariés, dans la surface, par Palomino et Milan.
Manque d’efficacité
C’était donc avec beaucoup de bonheur que Candeias ouvrait la marque quelques instants plus tard. Une joie de courte durée puisque malgré un bon coup de tête signé Palomino (14e ), Hunou, parfaitement servi par Boulaya, remettait les compteurs à zéro (1-1, 15e ). Un mal récurrent cette saison…
Alors certes, Candeias plaçait une nouvelle frappe qui passait, cette fois, au-dessus des cages de Jeannin (27e ) avant de servir Bekamenga qui manquait inexplicablement sa reprise, seul au second poteau (31e ). Mais Clermont aurait pu faire le break sur cette reprise de Boulaya qui heurtait le poteau de Didillon (29e ).
Les Messins, en manque de (presque) tout en première période, sortaient enfin de leur torpeur après la pause. Grâce à plus d’application et de précision, ils se donnaient les moyens de faire basculer ce choc en leur faveur. En vain… L’efficacité n’était, elle, pas au rendez-vous. Bekamenga oubliait d’abord Ngbakoto (52e ) qui ratait ensuite le cadre (57e , 69e ) sur deux offrandes de Balliu. Santos, lui, était contrarié par Jeannin (72e ), alors que Krivets, seul devant le but, ne faisait qu’effleurer le ballon de la tête (75e ).
Résultat : à force de gâcher ces belles opportunités, les Lorrains étaient punis sur un contre. Didillon, abandonné par sa défense, repoussait une première tête de Diedhiou, mais ne pouvait que constater les dégâts sur la reprise signée Hunou (83e ).
Jean-Sébastien GALLOIS.
Candeias ouvre son compteur

Daniel Candeias avait ouvert le score pour les Messins. Mais ces derniers ont vite déchanté. Photo MAXPPP
La compo. Contraint de se passer des services de Georges Mandjeck (suspendu), Philippe Hinschberger avait choisi de faire monter d’un cran Nuno Reis, remplacé dans l’axe de la défense par Guido Milan. À gauche, comme attendu, c’est Ivan Balliu qui a pris le relais de Tiago Gomes, blessé. Pour le reste, pas de surprise dans le 4-4-2 concocté par le staff messin.
Le gardien. Thomas Didillon n’a pas eu grand-chose à faire mais, une fois encore, il a encaissé deux buts sur lesquels il n’a pas pu compter sur sa défense. Présent dans les airs et auteur d’une magnifique mais vaine parade sur une tête de Diedhiou (83e ).
La défense. Elle a énormément souffert en première période, notamment sur les côtés où Laporte et Dugimont ont causé bien des soucis à Métanire et Balliu. Discret en première période, l’Espagnol a haussé le ton après la pause, offrant de nombreuses opportunités à ses attaquants. La charnière Milan-Palomino s’est souvent montrée rassurante mais elle est surtout coupable sur les deux buts clermontois.
Le milieu. Remanié, il a totalement été étouffé en première période, ne parvenant pas à garder le ballon. Bien mieux après la pause. Reis et Santos ont joué plus juste et le second nommé a même séduit par instants, manquant de peu d’inscrire le but libérateur. Candeias, lui, a enfin soigné ses stats en inscrivant son premier but sous le maillot messin. Quant à Ngbakoto, il a d’abord été trop brouillon et individualiste avant d’être plus disponible et altruiste. En vain.
L’attaque. Cette fois, Habib Diallo n’a pas sauvé les siens. Totalement absent des débats, il ne s’est jamais distingué. Pas beaucoup plus que Bekamenga qui a cruellement manqué d’efficacité.
La décla. Philippe Hinschberger : « On a été inexistant en première mi-temps, on n’a pas fait trois passes. Clermont a fait preuve d’enthousiasme et de qualité technique. Par contre, en deuxième mi-temps, on doit mener, on doit prendre un ou deux buts d’avance. C’est plutôt inquiétant de prendre deux buts en moyenne par match. On doit stopper cette sale série. Il faut qu’on soit présent vendredi contre Ajaccio. Il faut réagir. »
J.-S. G.

Nuno Reis et le FC Metz s’éloignent de la Ligue 1. Farid Boulaya et les Clermontois, eux, peuvent avoir le sourire. Photo MAXPPP
Auteurs d’une première période indigeste malgré la magnifique ouverture du score signée Candeias, les Messins ont laissé passer une belle occasion de se rapprocher du podium en s’inclinant 2-1 à Clermont.
C’était un tournant. Particulièrement serré. Trop serré pour des Messins qui n’ont pas su éviter la sortie de route. Un nouvel accident qui place le FC Metz sous assistance respiratoire. Car en s’inclinant, ce lundi à Clermont (2-1), les hommes de Philippe Hinschberger regardent désormais le podium de loin. Trop loin ? À désormais neuf longueurs de la ligne d’arrivée, les Lorrains (7es ) comptent cinq points de retard sur le troisième, le Red Star.
De notre envoyé spécial à Clermont-Ferrand
S’ils veulent retrouver l’élite en mai prochain, c’est un petit miracle qu’il leur faudra réaliser d’autant que la concurrence, elle, continue d’avancer. N’est-ce pas, Messieurs les Clermontois ? Mais s’ils en sont là, ce matin, les Messins ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes… Les occasions de repartir du Puy-de-Dôme avec un succès qui les fuit depuis le 2 février n’ont pas manqué, notamment, en seconde période.
Car, une nouvelle fois, le FC Metz a montré deux visages. Autant celui de la seconde période aurait mérité un déclic. Autant celui trimballé tout au long des premières quarante-cinq minutes lui aurait valu des claques… Et pourtant, alors que les Grenats étaient copieusement malmenés, Daniel Candeias a apporté une magnifique éclaircie dans le brouillard messin. Le Portugais, d’une frappe magistrale de trente mètres, trouvait la lucarne de Jeannin (0-1, 12e ).
Un scénario qui n’allait pas forcément de soi tant les Clermontois avaient pris les commandes de cette rencontre avec beaucoup d’autorité. Diedhiou (5e ) puis Laborde (7e ) étaient ainsi contrariés, dans la surface, par Palomino et Milan.
Manque d’efficacité
C’était donc avec beaucoup de bonheur que Candeias ouvrait la marque quelques instants plus tard. Une joie de courte durée puisque malgré un bon coup de tête signé Palomino (14e ), Hunou, parfaitement servi par Boulaya, remettait les compteurs à zéro (1-1, 15e ). Un mal récurrent cette saison…
Alors certes, Candeias plaçait une nouvelle frappe qui passait, cette fois, au-dessus des cages de Jeannin (27e ) avant de servir Bekamenga qui manquait inexplicablement sa reprise, seul au second poteau (31e ). Mais Clermont aurait pu faire le break sur cette reprise de Boulaya qui heurtait le poteau de Didillon (29e ).
Les Messins, en manque de (presque) tout en première période, sortaient enfin de leur torpeur après la pause. Grâce à plus d’application et de précision, ils se donnaient les moyens de faire basculer ce choc en leur faveur. En vain… L’efficacité n’était, elle, pas au rendez-vous. Bekamenga oubliait d’abord Ngbakoto (52e ) qui ratait ensuite le cadre (57e , 69e ) sur deux offrandes de Balliu. Santos, lui, était contrarié par Jeannin (72e ), alors que Krivets, seul devant le but, ne faisait qu’effleurer le ballon de la tête (75e ).
Résultat : à force de gâcher ces belles opportunités, les Lorrains étaient punis sur un contre. Didillon, abandonné par sa défense, repoussait une première tête de Diedhiou, mais ne pouvait que constater les dégâts sur la reprise signée Hunou (83e ).
Jean-Sébastien GALLOIS.
Candeias ouvre son compteur

Daniel Candeias avait ouvert le score pour les Messins. Mais ces derniers ont vite déchanté. Photo MAXPPP
La compo. Contraint de se passer des services de Georges Mandjeck (suspendu), Philippe Hinschberger avait choisi de faire monter d’un cran Nuno Reis, remplacé dans l’axe de la défense par Guido Milan. À gauche, comme attendu, c’est Ivan Balliu qui a pris le relais de Tiago Gomes, blessé. Pour le reste, pas de surprise dans le 4-4-2 concocté par le staff messin.
Le gardien. Thomas Didillon n’a pas eu grand-chose à faire mais, une fois encore, il a encaissé deux buts sur lesquels il n’a pas pu compter sur sa défense. Présent dans les airs et auteur d’une magnifique mais vaine parade sur une tête de Diedhiou (83e ).
La défense. Elle a énormément souffert en première période, notamment sur les côtés où Laporte et Dugimont ont causé bien des soucis à Métanire et Balliu. Discret en première période, l’Espagnol a haussé le ton après la pause, offrant de nombreuses opportunités à ses attaquants. La charnière Milan-Palomino s’est souvent montrée rassurante mais elle est surtout coupable sur les deux buts clermontois.
Le milieu. Remanié, il a totalement été étouffé en première période, ne parvenant pas à garder le ballon. Bien mieux après la pause. Reis et Santos ont joué plus juste et le second nommé a même séduit par instants, manquant de peu d’inscrire le but libérateur. Candeias, lui, a enfin soigné ses stats en inscrivant son premier but sous le maillot messin. Quant à Ngbakoto, il a d’abord été trop brouillon et individualiste avant d’être plus disponible et altruiste. En vain.
L’attaque. Cette fois, Habib Diallo n’a pas sauvé les siens. Totalement absent des débats, il ne s’est jamais distingué. Pas beaucoup plus que Bekamenga qui a cruellement manqué d’efficacité.
La décla. Philippe Hinschberger : « On a été inexistant en première mi-temps, on n’a pas fait trois passes. Clermont a fait preuve d’enthousiasme et de qualité technique. Par contre, en deuxième mi-temps, on doit mener, on doit prendre un ou deux buts d’avance. C’est plutôt inquiétant de prendre deux buts en moyenne par match. On doit stopper cette sale série. Il faut qu’on soit présent vendredi contre Ajaccio. Il faut réagir. »
J.-S. G.