RL du 09/03/16 : Metz : la peur du bide
Publié : 09 mars 2016, 07:07
La nouvelle défaite à Clermont (2-1), ce lundi, a-t-elle sonné le glas des ambitions messines ? Les intéressés réfutent l’hypothèse. Mais l’espoir ne tient plus qu’à un fil…
Alors que certains dirigeants très haut placés cherchent par tous les moyens de trouver des solutions pour favoriser le travail à temps plein, les Messins, eux, persistent dans l’art du temps partiel. Une (très) fâcheuse habitude qui risque bel et bien de les priver de la prime de retour en Ligue 1…
« On joue une mi-temps sur deux et on ne sait jamais à l’avance laquelle ce sera », grince Philippe Hinschberger. À Clermont, ce lundi, ce fut la seconde. Pour autant, Yeni Ngbakoto et ses partenaires n’ont pas su profiter de ce petit supplément d’âme – conjugué à une baisse de régime de leur adversaire – pour renouer avec un succès qui les fuit depuis quatre journées. Au lieu de cela, deux nouvelles erreurs de concentration de la défense ont réduit à néant ces louables mais vains efforts. Agaçant ! Et, peut-être, rédhibitoire…
« Compliqué mais pas terminé »
Évidemment, les intéressés, eux, veulent y croire. Encore. Malgré la vérité des chiffres (2 petits points glanés et 9 buts encaissés en 5 matches ; 5 points de retard sur le 3e ), les Messins pratiquent la pensée positive. Un mélange de méthode de Coué et de devoir professionnel… « Évidemment que nous sommes coupables de ce qui nous arrive , souligne l’entraîneur du FC Metz. On sait aussi qu’il reste de moins en moins de matches et que nous devons prendre de plus en plus de points. C’est compliqué, mais pas terminé. Il nous faut absolument une victoire, vendredi (face à Ajaccio) pour se remettre dans le bon sens. Après, on ne sait pas ce qui peut se passer. »
Guido Milan ne dit pas autre chose : « En ce moment, tout est noir , souffle le défenseur italo-argentin. On ne mérite pas forcément de perdre ce match à Clermont mais c’est comme ça. On ne doit pas gamberger mais, au contraire, nous reconcentrer vite fait sur le prochain match à domicile. Personnellement, je veux encore croire que la montée est jouable. Il faut s’accrocher. »
Même Corinne Diacre, après le vilain coup de poignard planté dans la cuirasse déjà bien abîmée des Lorrains lundi soir, leur a passé un peu de pommade antidouleur : « Non, je ne pense pas que Metz soit écarté de la course à la montée, assure la technicienne clermontoise. Car cette équipe a de la qualité et que d’autres vont forcément perdre des points dans des confrontations directes. » Mais encore faut-il que les Lorrains se remettent à gagner. Car les hypothèses restent… des hypothèses.
La constance n’étant pas vraiment le point fort des Messins cette saison (que ce soit dans le jeu, l’efficacité offensive ou la rigueur défensive – mais où est donc passée la défense messine sur le 2e but clermontois ?), la question est donc de savoir s’ils ont vraiment les moyens de livrer bataille jusqu’au bout. Pour l’heure, le FC Metz, c’est tout flou, sans flamme. Ou alors par intermittence. À l’image de ce magnifique but de Daniel Candeias, son premier sous le maillot grenat. Mais il en faudra plus pour que l’espoir demeure. Pour s’affranchir de cette peur du bide…
Jean-Sébastien Gallois
Alors que certains dirigeants très haut placés cherchent par tous les moyens de trouver des solutions pour favoriser le travail à temps plein, les Messins, eux, persistent dans l’art du temps partiel. Une (très) fâcheuse habitude qui risque bel et bien de les priver de la prime de retour en Ligue 1…
« On joue une mi-temps sur deux et on ne sait jamais à l’avance laquelle ce sera », grince Philippe Hinschberger. À Clermont, ce lundi, ce fut la seconde. Pour autant, Yeni Ngbakoto et ses partenaires n’ont pas su profiter de ce petit supplément d’âme – conjugué à une baisse de régime de leur adversaire – pour renouer avec un succès qui les fuit depuis quatre journées. Au lieu de cela, deux nouvelles erreurs de concentration de la défense ont réduit à néant ces louables mais vains efforts. Agaçant ! Et, peut-être, rédhibitoire…
« Compliqué mais pas terminé »
Évidemment, les intéressés, eux, veulent y croire. Encore. Malgré la vérité des chiffres (2 petits points glanés et 9 buts encaissés en 5 matches ; 5 points de retard sur le 3e ), les Messins pratiquent la pensée positive. Un mélange de méthode de Coué et de devoir professionnel… « Évidemment que nous sommes coupables de ce qui nous arrive , souligne l’entraîneur du FC Metz. On sait aussi qu’il reste de moins en moins de matches et que nous devons prendre de plus en plus de points. C’est compliqué, mais pas terminé. Il nous faut absolument une victoire, vendredi (face à Ajaccio) pour se remettre dans le bon sens. Après, on ne sait pas ce qui peut se passer. »
Guido Milan ne dit pas autre chose : « En ce moment, tout est noir , souffle le défenseur italo-argentin. On ne mérite pas forcément de perdre ce match à Clermont mais c’est comme ça. On ne doit pas gamberger mais, au contraire, nous reconcentrer vite fait sur le prochain match à domicile. Personnellement, je veux encore croire que la montée est jouable. Il faut s’accrocher. »
Même Corinne Diacre, après le vilain coup de poignard planté dans la cuirasse déjà bien abîmée des Lorrains lundi soir, leur a passé un peu de pommade antidouleur : « Non, je ne pense pas que Metz soit écarté de la course à la montée, assure la technicienne clermontoise. Car cette équipe a de la qualité et que d’autres vont forcément perdre des points dans des confrontations directes. » Mais encore faut-il que les Lorrains se remettent à gagner. Car les hypothèses restent… des hypothèses.
La constance n’étant pas vraiment le point fort des Messins cette saison (que ce soit dans le jeu, l’efficacité offensive ou la rigueur défensive – mais où est donc passée la défense messine sur le 2e but clermontois ?), la question est donc de savoir s’ils ont vraiment les moyens de livrer bataille jusqu’au bout. Pour l’heure, le FC Metz, c’est tout flou, sans flamme. Ou alors par intermittence. À l’image de ce magnifique but de Daniel Candeias, son premier sous le maillot grenat. Mais il en faudra plus pour que l’espoir demeure. Pour s’affranchir de cette peur du bide…
Jean-Sébastien Gallois