Le message de Philippe Hinschberger est limpide : « Tout donner pour le FC Metz au cours du mois et demi de compétition qu’il reste ! » Photo Anthony PICORÉ
Le FC Metz renoue avec la compétition, ce vendredi, en accueillant Niort. Avec un unique objectif : remporter un troisième succès d’affilée pour continuer à croire en la montée. Le point avec l’entraîneur messin.
La gestion de la trêve internationale ?
« Je suis satisfait des deux semaines qui viennent de s’écouler. Certes, de nombreux internationaux étaient absents ( Bekamenga, Didillon, Ikaunieks, Krivets, Mandjeck, Sassi ), mais les mecs présents ont vraiment été dedans. Lors du match face à Seraing ( victoire 3-1 ), j’ai aussi bien aimé ce que j’ai vu. »
Le choix du groupe : prime à la continuité ?
« Je me suis appuyé sur celui retenu lors de notre dernier succès au Paris FC. Ce match a stoppé une mauvaise spirale à l’extérieur avec un certain nombre de remaniements. On va s’y tenir, notamment dans le secteur défensif. »
Le FC Metz enfin dans l’action ?
« L’aspect psychologique va être primordial dans cette dernière ligne droite. Il est nécessaire que nous abordions les matches libérés. Il faut que nous prenions enfin les choses en main, ne plus attendre de prendre un but ou d’avoir un joueur exclu pour réagir. Face à Niort, on va être poussé par le public : il s’agit bien d’aller de l’avant tout en gardant, évidemment, un certain équilibre. »
Le discours d’avant-match ?
« Cette semaine, nous avons très peu parlé de la réception de Niort notamment parce que le groupe n’était pas au complet. On va le faire ce vendredi. Mon discours sera forcément positif. Il ne peut pas en être autrement à sept matches de la fin et alors que notre objectif est encore réalisable. Notre marge de manœuvre est certes réduite, mais on doit tout faire pour poursuivre notre série de victoires et, surtout, être heureux de jouer ce match face à Niort. Ce que je ne veux pas, par contre, ce sont des états d’âme. Je ne veux pas de mecs qui font la gueule parce qu’ils ne jouent pas. Aujourd’hui, chacun doit d’abord penser au club. Tout donner pour le FC Metz au cours du mois et demi de compétition qu’il reste ! »
Niort, un adversaire imprévisible ?
« De ce point de vue, on est pas mal non plus ! Malgré son classement, cette équipe, qui possède beaucoup de vitesse, a quand même récemment réussi à tenir en échec des équipes comme Dijon (2-2) , Nancy (0-0) , Le Havre (0-0) ou Auxerre (1-1). Cela veut peut-être dire que Niort est plus à l’aise face à des formations du haut de tableau. Méfiance donc. Mais cette fin de saison est tellement palpitante qu’on se doit de tout saisir. De prendre cet os et de ne plus le lâcher ! »
Le sprint final ?
« Aujourd’hui, on est placé ! Pas les mieux placés, mais placé quand même. Ce suspense, on doit l’entretenir. Cela passe forcément par un succès face à Niort. Si on s’impose ce vendredi et qu’on remporte au moins un des deux matches à l’extérieur qui suivent ( à Auxerre puis à Bourg-en-Bresse ), alors on pourra aborder sereinement la venue du Red Star à Saint-Symphorien. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Avec les mêmes et on recommence ?
Matthieu Udol. Photo Anthony PICORÉ
Pour la réception de Niort, Philippe Hinschberger a choisi de s’appuyer sur un groupe sensiblement identique à celui ayant battu le Paris FC (1-2).
À l’occasion du déplacement sur la pelouse du Paris FC, le 18 mars dernier, Philippe Hinschberger avait procédé à une large redistribution des cartes. Même si l’équipe concoctée ce soir-là n’avait totalement convaincu, au moins était-elle parvenue à inverser un scénario peu favorable et donc à remporter un deuxième succès d’affilée (1-2) après celui obtenu face à Ajaccio (3-2).
« Ces choix restent valables , tranche l’entraînement du FC Metz. Notamment en défense puisque c’est la même qui va démarrer face à Niort. » José Luis Palomino et Tiago Gomes passeront à nouveau leur tour, Nuno Reis débutera la partie sur le banc alors que Romain Métanire suivra la rencontre des tribunes, suspension oblige. Confiance est donc renouvelé au quatuor Balliu- Milan-Rivierez-Udol. Ce dernier, auteur d’une « bonne entrée à Paris » selon son coach, honorera ainsi sa deuxième titularisation, la première à Saint-Symphorien.
« Plusieurs possibilités »
Au milieu, quelques interrogations demeurent. Seule certitude, le Tunisien Ferjani Sassi, qui n’était pas encore rentré de sélection ce jeudi, cède sa place dans les seize à Juan Kaprof. Du coup, Mandjeck et Doukouré pourraient débuter devant la défense avec, devant eux, un trio composé de Ngbakoto-Krivets-Lejeune. À moins que le capitaine messin ne recule d’un cran pour laisser sa place dans le couloir à Candeias. « Je réfléchis encore à plusieurs possibilité s », a reconnu, à la veille de la rencontre, Philippe Hinschberger. Devant, Christian Bekamenga tient la corde.
Du côté de Niort, les dirigeants s’activent en coulisses à la recherche d’un nouveau technicien. Limogé fin février, Régis Brouard a, pour l’heure, cédé sa place à un duo d’entraîneurs intérimaires. Jean-Philippe Faure et Carl Tourenne sont privés de Bassock, Rocheteau, Sans, Desmas (genou) et de Bouardja qui sera opéré du ménisque ce lundi. L’ancien défenseur messin Jérémy Choplin, lui, est bien du voyage et devrait débuter la rencontre. Les Niortais ont rallié Metz par un train direct au départ de Poitiers dès hier et se sont entraînés sur place.
J.-S. G.
Génération Grenat fête ses vingt ans
Génération Grenat, qui célèbre ses vingt ans, ce vendredi, est l’un des plus vieux groupes de supporters de France. Photo Karim SIARI
Le groupe de supporters basé dans la tribune Ouest de Saint-Symphorien célébrera, avec un peu de retard, son vingtième anniversaire, ce vendredi à l’occasion de la venue de Niort.
Logiquement , nous aurions dû célébrer cet anniversaire l’an passé, mais avec la descente en Ligue 2 qui se dessinait, nous n’avions pas vraiment le cœur à faire la fête. » Alors, Michaël Galland, le président de Génération Grenat 95, et ses amis ont décidé de reporter. Au 21 novembre 2015 lors de la réception d’Auxerre. Tout était prêt ou presque. « C’était une semaine après les attentats de Paris… Il était impensable de le faire à ce moment-là. On a donc à nouveau repoussé au printemps. »
C’est donc ce vendredi que la GG va (enfin) souffler ses vingt bougies. Depuis plusieurs semaines, une vingtaine de personnes se sont ainsi relayées afin de créer, d’élaborer et de peaufiner les immenses banderoles qui seront déployées, avant le coup d’envoi, en tribune Ouest. « Cela représente plus d’une centaine d’heures de travail », souligne Michaël Galland qui espère que ce tifo contribuera à « mettre l’ambiance dans le stade. On est toujours dans la course pour la montée, les joueurs ont besoin de nous, il ne faut pas hésiter à faire du bruit. »
Faire du bruit, soutenir les Grenats coûte que coûte, par grand soleil ou sous la tempête. Le quotidien de Xavier Schmitt, l’actuel porte-parole de l’association, depuis… vingt ans. « Nous sommes encore cinq à avoir vécu les tout débuts de la GG , explique-t-il. Et on en a vécu des choses. »
111 bus à Paris
Alors, lorsque ce dernier ouvre l’armoire aux souvenirs, les anecdotes tombent. Florilège : en 2006, le FC Metz s’incline 4-2 face à Troyes et plonge vers la Ligue 2. « On a tout brûlé dans la tribune ce soir-là, c’était tellement dur à avaler… » Mais l’histoire de la GG ne se résume évidemment pas à ce barbecue géant. « En 1998, nous avons parcouru plus de 5 000 kilomètres en bus afin d’être présents à Bordeaux le samedi, à Martigues, en Coupe de la Ligue, le mardi puis à Monaco le samedi suivant », se souvient Xavier Schmitt qui, avec ses camarades, a également poussé la chansonnette avec Francis Lalanne, invité de marque de la GG un soir de derby – remporté 4-0 –, en 2002.
« Nous avons également tissé de vrais liens avec certains joueurs comme Robert Pires, Grégory Proment, Ludovic Butelle ou Laurent Agouazi qui, lors de la montée en Ligue 1, en 2007, avait pris le micro pour assurer l’animation avec nous en tribune. »
Enfin, s’il est un chiffre que Xavier Schmitt veut retenir, ce sera 111. Comme le nombre de bus qui avaient pris la direction de Paris à l’occasion de la finale de la Coupe de la Ligue, face à Lens, en 1999. « C’est notre record de tous les temps en déplacement… »
J.-S. G.
Le FC Metz en bref
Casting photo
À l’occasion de la rencontre face à Niort, ce vendredi, le FC Metz lance un grand casting photo afin de sélectionner les supporters qui apparaîtront sur la prochaine campagne d’abonnement du club.
En partenariat avec le Républicain Lorrain, de 17h30 à 19h30, les supporters messins sont invités à venir, aux couleurs du club, se faire prendre en photo sur le car-podium installé à côté de la caisse centrale du stade Saint-Symphorien. Ce casting est ouvert à tous et à toutes.
Les U 15 brillent
Les U 15 du FC Metz (collège Arsenal) ont remporté la finale interacadémique minimes UNSS à Reims.
Le centre de formation recrute
Le centre de formation du FC Metz souhaite renforcer l’équipe d’encadrement de l’école de football des Grenats, soit pour les catégories U6 à U9. Les personnes qui souhaitent candidater peuvent se faire connaître par mail à l’adresse suivante : dsfcm@yahoo.fr
Après étude du dossier (diplômes, expérience), les personnes retenues seront invitées à un entretien de motivation.
Le chiffre : 64 %
À sept journées de la fin du championnat, les hommes de Philippe Hinschberger sont encore en course pour la montée en Ligue 1. Pour autant, selon le vote proposé sur notre site, les internautes restent pessimistes. Sur les 3204 personnes qui se sont exprimées, 64 % estiment toujours que le FC Metz ne parviendra pas à atteindre son objectif.
♪♫ Allez Messins, Allez ♪♫ 