R.L. 07/04 : Thomas Didillon raconte les Espoirs
Publié : 07 avr. 2016, 06:45
Thomas Didillon raconte les Espoirs
Thomas Didillon pourrait vivre une saison en Ligue 1 et un Euro avec les Espoirs en 2017. Photo Pascal BROCARD
Le gardien du FC Metz était aussi celui des Espoirs lors des récentes qualifications à l’Euro-2017. Thomas Didillon revient sur ce séjour en Bleu et se projette sur la lutte pour la montée en Ligue 1.
Thomas Didillon, aviez-vous prévu d’être titulaire pour les qualifications à l’Euro ? « Je ne savais pas trop comment cela allait se goupiller. Je savais juste que j’avais du temps de jeu en club et que c’était moins le cas de Paul Nardi (Monaco) ou Mouez Hassen (Nice). J’avais un coup à faire. »
• Vous projetez-vous vers l’Euro ? « C’est comme en club. Si tu as une opportunité, tu fonces. Après, il reste trois matches de qualification. Si je les joue, si on les gagne et si on se qualifie, ce sera peut-être pour bibi. Ça peut aller vite. »
• Que vous apportent ces rassemblements ? « C’est un peu comme une mise au vert d’une semaine, avec des joueurs de classe mondiale et un objectif à part. Sportivement, humainement, c’est très enrichissant. Pour moi, c’est l’occasion d’emmagasiner des choses en plus, d’entendre un point de vue différent venant d’un autre entraîneur des gardiens. Je profite. »
• Vous avez pu voir Ousmane Dembélé de près. Vous confirmez le phénomène ? « Ce n’est pas difficile à constater, ça crève les yeux ! Tu vois qu’il peut faire de grandes choses mais, le plus important, c’est de le laisser grandir et qu’il garde la tête sur les épaules. Sur ce que j’ai vu, il n’a pas l’air trop pressé, il semble bien entouré et Rennes est sans doute un bon club pour l’aider à s’épanouir. »
« Pas de plans sur la comète »
• Peut-on envisager un avenir avec les Bleus quand on est gardien ? « Aucun gardien de mon âge ne peut se dire qu’il ira en A. Il faut d’abord jouer en club et encore. Areola fait une super-saison avec la Real Sociedad mais c’est Costil qui a été sélectionné… Si ça vient un jour pour moi, je vais foncer, parce que j’ai envie d’aller plus haut, mais je préfère me focaliser sur Metz. Je ne veux pas tirer de plans sur la comète. Et c’est déjà génial de voir les noms alignés à côté du mien en Espoirs. »
• Que devez-vous améliorer ? « Jusqu’à la fin de la saison, il faudra être dans la gestion de la fatigue pour éviter la blessure. Mine de rien, j’ai fait le tournoi de Toulon cet été, j’ai donc repris plus tôt et j’ai eu une charge de travail un peu supérieure. Avec Tof (Marichez), l’idée est aussi d’être le plus sécurisant possible. Au niveau du jeu aérien, ça va, mais dans mes relances également. »
• Elles sont très perfectibles, non ? « Oui, c’est un axe de travail, mais il ne faut pas en faire une psychose, enclencher la machine de la peur. »
• Comment abordez-vous cette fin de saison ? « Il faut suivre cette vague (de victoires) et ne pas se dire que tous les autres vont perdre leurs matches. Il faut se focaliser sur nous, se donner les moyens jusqu’au bout et ne surtout pas lever le pied. Ce serait tellement bon, après la saison qu’on a vécue, de se dire que le travail a payé. On n’a pas le droit de ne pas être à 100 %. Si Le Havre gagne tous ses matches, OK, on se serrera la main à la fin et bravo ! Mais on sait que ce ne sera pas le cas. Alors il faut jouer pleinement notre chance. »
• Le calendrier est-il un indicateur fiable ? « Ça, c’est pour les mecs qui n’ont pas de matière à discuter, mais ça ne sert à rien. Il n’y a pas de proie facile en Ligue 2. Le Havre n’a pas encore gagné à Brest parce qu’il n’y a que des déplacements traquenards. Et on a envie de donner tort aux gens qui ne croient pas en nous. Si on n’y croit pas, personne ne le fera à notre place. »
Christian JOUGLEUX.
Avec Rabiot et Cornet…
Après sa victoire contre l’Écosse (2-0) et un nul face à la Macédoine (1-1), l’équipe de France U21 est leader de son groupe de qualifications à l’Euro 2017 (Pologne). Thomas Didillon côtoie du beau linge dans cette sélection, comme Ousmane Dembélé (Rennes), Aymeric Laporte (Athletic Bilbao), Sébastien Haller (Utrecht), Adrien Rabiot (PSG) ou Thomas Lemar (Monaco). Il croise aussi des Lorrains ou anciens du coin : les ex-Nancéiens Paul Nardi et Rémy Walter, Clément Lenglet (ASNL) et encore Maxwel Cornet (ex-Metz).
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement le matin. Aujourd’hui : une séance à 10 h. Vendredi : Auxerre - Metz. Samedi : une séance à 10h30. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Niort (32e journée de Ligue 2) : 2-0. Prochain match : Auxerre - Metz (33e journée), vendredi 8 avril à 20 h. À suivre : Bourg-en-Bresse - Metz (34e journée), vendredi 15 avril à 20 h. Metz - Red Star (35e journée), vendredi 22 avril à 20 h (date et horaire à confirmer).
À l’infirmerie. Hamza Sakhi souffre d’une pubalgie. Kévin Lejeune (entorse à la cheville) est incertain à Auxerre.
Suspension. Exclu à Ajaccio et sanctionné de trois matches de suspension, Romain Métanire manquera le déplacement à Auxerre.
Thomas Didillon pourrait vivre une saison en Ligue 1 et un Euro avec les Espoirs en 2017. Photo Pascal BROCARD
Le gardien du FC Metz était aussi celui des Espoirs lors des récentes qualifications à l’Euro-2017. Thomas Didillon revient sur ce séjour en Bleu et se projette sur la lutte pour la montée en Ligue 1.
Thomas Didillon, aviez-vous prévu d’être titulaire pour les qualifications à l’Euro ? « Je ne savais pas trop comment cela allait se goupiller. Je savais juste que j’avais du temps de jeu en club et que c’était moins le cas de Paul Nardi (Monaco) ou Mouez Hassen (Nice). J’avais un coup à faire. »
• Vous projetez-vous vers l’Euro ? « C’est comme en club. Si tu as une opportunité, tu fonces. Après, il reste trois matches de qualification. Si je les joue, si on les gagne et si on se qualifie, ce sera peut-être pour bibi. Ça peut aller vite. »
• Que vous apportent ces rassemblements ? « C’est un peu comme une mise au vert d’une semaine, avec des joueurs de classe mondiale et un objectif à part. Sportivement, humainement, c’est très enrichissant. Pour moi, c’est l’occasion d’emmagasiner des choses en plus, d’entendre un point de vue différent venant d’un autre entraîneur des gardiens. Je profite. »
• Vous avez pu voir Ousmane Dembélé de près. Vous confirmez le phénomène ? « Ce n’est pas difficile à constater, ça crève les yeux ! Tu vois qu’il peut faire de grandes choses mais, le plus important, c’est de le laisser grandir et qu’il garde la tête sur les épaules. Sur ce que j’ai vu, il n’a pas l’air trop pressé, il semble bien entouré et Rennes est sans doute un bon club pour l’aider à s’épanouir. »
« Pas de plans sur la comète »
• Peut-on envisager un avenir avec les Bleus quand on est gardien ? « Aucun gardien de mon âge ne peut se dire qu’il ira en A. Il faut d’abord jouer en club et encore. Areola fait une super-saison avec la Real Sociedad mais c’est Costil qui a été sélectionné… Si ça vient un jour pour moi, je vais foncer, parce que j’ai envie d’aller plus haut, mais je préfère me focaliser sur Metz. Je ne veux pas tirer de plans sur la comète. Et c’est déjà génial de voir les noms alignés à côté du mien en Espoirs. »
• Que devez-vous améliorer ? « Jusqu’à la fin de la saison, il faudra être dans la gestion de la fatigue pour éviter la blessure. Mine de rien, j’ai fait le tournoi de Toulon cet été, j’ai donc repris plus tôt et j’ai eu une charge de travail un peu supérieure. Avec Tof (Marichez), l’idée est aussi d’être le plus sécurisant possible. Au niveau du jeu aérien, ça va, mais dans mes relances également. »
• Elles sont très perfectibles, non ? « Oui, c’est un axe de travail, mais il ne faut pas en faire une psychose, enclencher la machine de la peur. »
• Comment abordez-vous cette fin de saison ? « Il faut suivre cette vague (de victoires) et ne pas se dire que tous les autres vont perdre leurs matches. Il faut se focaliser sur nous, se donner les moyens jusqu’au bout et ne surtout pas lever le pied. Ce serait tellement bon, après la saison qu’on a vécue, de se dire que le travail a payé. On n’a pas le droit de ne pas être à 100 %. Si Le Havre gagne tous ses matches, OK, on se serrera la main à la fin et bravo ! Mais on sait que ce ne sera pas le cas. Alors il faut jouer pleinement notre chance. »
• Le calendrier est-il un indicateur fiable ? « Ça, c’est pour les mecs qui n’ont pas de matière à discuter, mais ça ne sert à rien. Il n’y a pas de proie facile en Ligue 2. Le Havre n’a pas encore gagné à Brest parce qu’il n’y a que des déplacements traquenards. Et on a envie de donner tort aux gens qui ne croient pas en nous. Si on n’y croit pas, personne ne le fera à notre place. »
Christian JOUGLEUX.
Avec Rabiot et Cornet…
Après sa victoire contre l’Écosse (2-0) et un nul face à la Macédoine (1-1), l’équipe de France U21 est leader de son groupe de qualifications à l’Euro 2017 (Pologne). Thomas Didillon côtoie du beau linge dans cette sélection, comme Ousmane Dembélé (Rennes), Aymeric Laporte (Athletic Bilbao), Sébastien Haller (Utrecht), Adrien Rabiot (PSG) ou Thomas Lemar (Monaco). Il croise aussi des Lorrains ou anciens du coin : les ex-Nancéiens Paul Nardi et Rémy Walter, Clément Lenglet (ASNL) et encore Maxwel Cornet (ex-Metz).
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement le matin. Aujourd’hui : une séance à 10 h. Vendredi : Auxerre - Metz. Samedi : une séance à 10h30. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Niort (32e journée de Ligue 2) : 2-0. Prochain match : Auxerre - Metz (33e journée), vendredi 8 avril à 20 h. À suivre : Bourg-en-Bresse - Metz (34e journée), vendredi 15 avril à 20 h. Metz - Red Star (35e journée), vendredi 22 avril à 20 h (date et horaire à confirmer).
À l’infirmerie. Hamza Sakhi souffre d’une pubalgie. Kévin Lejeune (entorse à la cheville) est incertain à Auxerre.
Suspension. Exclu à Ajaccio et sanctionné de trois matches de suspension, Romain Métanire manquera le déplacement à Auxerre.