R.L. 10/04 : FC Metz : y croire... ou pas
Publié : 10 avr. 2016, 07:30
FC Metz : y croire... ou pas

Nuno Reis (à gauche) et Jonathan Rivierez en difficulté face à Gaëtan Courtet : le FC Metz a pris l’eau à Auxerre vendredi. Pourtant, rien n’est perdu dans la course à la montée en Ligue 1. Photo MAXPPP
Lourdement battu à Auxerre, vendredi soir (4-0), le FC Metz n’a, pour autant, pas perdu énormément de terrain sur la concurrence. Peut-il rebondir ? Éléments de réponse.
Pourquoi c’est cuit
PAS AU NIVEAU. Voilà 33 journées que le FC Metz traîne une terrible statistique : il n’a pas battu un membre du top 10 cette saison. Comment une équipe peut-elle prétendre à la montée en Ligue 1 sans battre les meilleures formations de L2 ? Et comment aborder le sprint final en confiance après une déroute monumentale à Auxerre (4-0) ? « On va bien analyser cette défaite pour rebondir à Bourg », promet le défenseur Jonathan Rivierez.
TROP IRRÉGULI ER. Les Messins ont pris l’habitude de présenter des visages diamétralement opposés cette saison. D’un match à l’autre, voire d’une mi-temps à l’autre. Ce fut le cas vendredi. Une semaine après une prestation très sereine contre Niort (2-0), Metz a livré une entame cohérente à Auxerre avant de s’écrouler ensuite. Difficile d’espérer monter avec un tel manque de constance.
TROP DE BUTS ENCAISSÉS. Face à Niort, Thomas Didillon est parvenu à garder sa cage inviolée pour la première fois depuis le début du mois de février et un succès acquis contre Laval (1-0). Vendredi, le jeune gardien n’a pas eu grand-chose à se reprocher, comme souvent, mais il a pourtant dû chercher le ballon dans ses filets à quatre reprises. « On a pris des buts sur coups de pied arrêtés. Sur le deuxième, c’est un mauvais alignement de ma part », concède Rivierez.
Pourquoi c’est jouable
UN PODIUM À PORTÉE DE TIR. Aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré ses mauvaises séries en décembre et en février, le FC Metz n’a jamais été décroché, loin de là. Tenu en échec à Brest vendredi (0-0), Le Havre, troisième, n’est qu’à deux points et il doit affronter Nancy lors de la prochaine journée. Grâce à son succès sur le terrain d’Ajaccio (1-2), le Red Star, lui, a dépassé Metz au classement mais ce n’est pas rédhibitoire : le club francilien est le prochain adversaire des Grenats à domicile.
LA THÈSE DE L’ACCIDENT. Comme le disait Guy Roux en son temps, « mieux vaut perdre une fois 4-0 que quatre fois 1-0. » À Auxerre, Metz a connu un naufrage qui va l’obliger à réagir. « On a un gros collectif et on va beaucoup travailler », annonce Jonathan Rivierez. La veille de cette rencontre en Bourgogne, Philippe Hinschberger, lui, parlait de remporter au moins l’un des deux déplacements à venir. S’il gagne à Bourg-en-Bresse, écrasé 5-0 à l’aller, le FC Metz aura rempli cet objectif. En plus, Kévin Lejeune devrait revenir. Le profil et l’expérience du capitaine ont manqué à l’Abbé-Deschamps.
UN BUTEUR MAISON. S’il s’est montré maladroit vendredi, Habib Diallo reste la meilleure arme offensive des Messins actuellement. Ses trois doublés consécutifs à domicile en attestent. On prend les paris : contre le Red Star, Diallo va marquer deux nouveaux buts et offrir la victoire au FC Metz. Bon, si l’attaquant sénégalais a d’abord l’idée de frapper à Bourg, c’est mieux…
Angelo SALEMI.
La réserve messine a fini par craquer

Gauthier Hein. Photo Anthony PICORÉ
Malgré une rapide ouverture du score, Metz a craqué sur la fin et s’est incliné, hier à Illzach (2-1).
Les Messins de José Pinot menaient jusqu’à la 80e minute, hier en Alsace. Mais ils ont fini par craquer et concéder la défaite face à Illzach, qui signe son premier succès en CFA 2 depuis le 5 décembre dernier.
Les réservistes messins démarraient la rencontre tambour battant et Larrière obligeait Malachowski à se détendre sur un boulet de canon décoché des 20 m (4e ). Les Illzachois se mettaient rapidement au diapason et Amaouche ratait le cadre de peu. Mais voilà : la pression visiteuse était telle en ce début de rencontre que Gauthier Hein déposait le cuir hors de portée du cerbère local avec l’aide du poteau (0-1, 10e ).
Malgré ce coup du sort, les joueurs de Cédric Decker repartaient à l’assaut des buts visiteurs avec beaucoup de conviction. Et au quart d’heure de jeu, suite à un rapide échange avec Miliani, Diallo plaçait une frappe de mule que Dufrenne détournait joliment en corner (15e ).
Puis, c’était au tour de Bozok de réaliser un solo sur le flanc gauche stoppé in extremis par Houssin. L’ASIM se battait bec et ongles en défense puis livrait de belles contre-attaques sous l’impulsion de Fuchs. Suite à un nouveau corner tiré par Miliani, Diallo était à deux crampons de rétablir la parité (25e ).
M’Bani et les siens rivalisaient talentueusement avec la fougue messine, et le centre de Diallo était repris dans la foulée par Amaouche, mais Dufrenne s’interposait de justesse (39e ). La formation alsacienne n’était vraiment pas récompensée sur cette première période.
La seconde mi-temps reprenait à 100 à l’heure et les occasions se succédaient de part et d’autre. Pourtant, l’ASIM pressait son adversaire, à l’image de Diallo, dont le centre au cordeau était repris par Miliani (54e ). Les Illzachois assaillaient le camp messin, les corners se multipliaient, les occasions aussi, comme cette tête de Diallo suite à un centre de Fuchs puis ce tir d’Amaouche, mais rien n’y faisait alors. Les Messins fermaient le jeu et, sur un de leurs rares contres, Kaboré était tout proche d’aggraver la marque, mais son tir filait au-dessus des buts de Malachowski (68e ).
Fin de match compliquée
Ellemaud et les siens reprenaient leur ascendant. Les entrées de Boutantin et Djidonou apportaient un nouveau dynamisme offensif et Amaouche trouvait une juste récompense aux efforts collectifs illzachois d’un superbe tir croisé du gauche (1-1, 80e ).
Quelques minutes plus tard, un centre de Miliani était arrêté de la main par Toussaint et Fuchs ne se faisait pas prier pour donner un avantage particulièrement mérité aux siens (2-1, 88e ).
ILLZACH - FC METZ (2) : 2-1 (0-1)
Arbitre : M. Rosier. Buts pour Illzach : Amaouche (80e ), Fuchs (88e s.p.) ; pour Metz : Heim (10e ). Avertissements à Illzach : Diallo (83e ) ; à Metz : Toussaint (88e ). Exclusion à Illzach : Boutantin (90e +3).
ILLZACH. Malachowski, Houssin (Boutantin, 68e ), Lela (Djidonou, 72e ), Dassaul Pokua, M’Bani, Ellemaud, Kalathung, Amaouche, Diallo, Fuchs, Miliani. Entraîneur : Cédric Decker.
METZ (2). Dufrenne, Efouba, Sacras, Meddour, Toussaint, Larrière, Seydi (Hadji, 55e ), Texeira, Kabore, Hein (Fieck, 63e ), Bozok. Entraîneur : José Pinot.
Le FC Metz/Algrange joue son avenir

Meryll Wenger retrouvera-t-elle à temps son sens du but ? Photo Armand FLOHR
C’est le match de la montée en Division 1 que Metz/Algrange dispute, ce dimanche, face à Arras, qui va défendre ses deux buts d’avance. Il ne faudra pas calculer.
Ce soir, on saura. Du moins chacun aura les idées claires et saura ce qu’il lui faudra faire. Si Metz a repris l’avantage, il devra déjouer les pièges de Rouvroy, le 17 avril et du Val d’Orge, le 8 mai comme ne pas fauter à Lille en bout de course, le 22 mai. Si Arras sort de Saint-Symphorien en leader, seul le Val d’Orge, qui s’est imposé à l’aller 2-0, sera en mesure de le faire trébucher la semaine prochaine. Mais les miracles ne sont pas hebdomadaires.
Car c’est un miracle qui a remis les Messines de David Fanzel et Simone Jatoba dans le jeu. Samedi soir, après le nouveau faux-pas commis à Hénin-Beaumont (0-0), il n’y avait pas grand monde pour croire encore dans les chances des protégées de René Franceschetti. Il a fallu que les Nancéiennes de Frédéric Biancalani, décidément en verve en cette fin de compétition, fassent encore mieux que le 20 mars à Saint-Symphorien pour que tout le collectif grenat retrouve le sourire et revoie passer le train de la montée. Ce que Nancy a pu faire (0-2), Metz doit pouvoir le reproduire. Même si l’ASNL a affronté une formation arrageoise privée de sa gardienne et de son défenseure centrale Levacher.
Sans Mansuy et Lhuillier
« Encore une fois, nous allons d’abord nous occuper de nous , lance David Fanzel. Ce match va se jouer au mental, à la volonté ensuite. On sait d’où on revient et ce qu’il faut aller chercher. Il va falloir donner encore un peu plus, mettre du mouvement en permanence et de l’impact dans les duels. Simone Jatoba a fait passer le message : "Il ne faudra rien regretter, ne pas venir pleurer" ».
Depuis quelques temps, Meryll Wenger et les Messines ont un peu perdu leur belle efficacité offensive. A Vendenheim, on l’avait déjà entrevu. Et cette carence avait été patente face à Nancy, le 20 mars, comme à Hénin-Beaumont, la semaine dernière. « Ce n’est pas que l’affaire des attaquantes , explique David Fanzel. C’est tout le collectif qui doit être concerné. Il faut vite débloquer la partie en ouvrant le score ».
En face, Metz va retrouver une équipe très en place tactiquement, qui encaisse peu de buts (9) et qui contre avec sa perle N’Diaye (15 buts). Saint-Symphorien devrait aider les Grenats à franchir le cap. Fanzel sera privé de Laurence Lhuillier, blessée à la cheville, et d’Héloïse Mansuy, retenue par France U19. En revanche, il retrouve Marie Papaix en défense. Getter Laar, la gardienne remplaçante, dispute une rencontre internationale avec l’Estonie. C’est donc Pauline Lerond qui est appelée.
A. Z.
Gagner par deux buts d’écart
Pour passer devant Arras et s’emparer du fauteuil de leader au goal-average, les Grenats, vaincus 2-0 à l’aller, devront impérativement s’imposer par deux buts d’écart : 2-0, 3-1, 4-2. Ensuite, il leur faudra ne plus faillir et remporter leurs quatre dernières rencontres face à Rouvroy (11e ), Bischheim (12e ), Val d’Orge (3e ), à Metz, et Lille (6e ). Dans le même temps, le calendrier aura conduit Arras à rencontrer le Val d’Orge, Hénin-Beaumont (8e ), Reims (5e ) et Bischheim.

Nuno Reis (à gauche) et Jonathan Rivierez en difficulté face à Gaëtan Courtet : le FC Metz a pris l’eau à Auxerre vendredi. Pourtant, rien n’est perdu dans la course à la montée en Ligue 1. Photo MAXPPP
Lourdement battu à Auxerre, vendredi soir (4-0), le FC Metz n’a, pour autant, pas perdu énormément de terrain sur la concurrence. Peut-il rebondir ? Éléments de réponse.
Pourquoi c’est cuit
PAS AU NIVEAU. Voilà 33 journées que le FC Metz traîne une terrible statistique : il n’a pas battu un membre du top 10 cette saison. Comment une équipe peut-elle prétendre à la montée en Ligue 1 sans battre les meilleures formations de L2 ? Et comment aborder le sprint final en confiance après une déroute monumentale à Auxerre (4-0) ? « On va bien analyser cette défaite pour rebondir à Bourg », promet le défenseur Jonathan Rivierez.
TROP IRRÉGULI ER. Les Messins ont pris l’habitude de présenter des visages diamétralement opposés cette saison. D’un match à l’autre, voire d’une mi-temps à l’autre. Ce fut le cas vendredi. Une semaine après une prestation très sereine contre Niort (2-0), Metz a livré une entame cohérente à Auxerre avant de s’écrouler ensuite. Difficile d’espérer monter avec un tel manque de constance.
TROP DE BUTS ENCAISSÉS. Face à Niort, Thomas Didillon est parvenu à garder sa cage inviolée pour la première fois depuis le début du mois de février et un succès acquis contre Laval (1-0). Vendredi, le jeune gardien n’a pas eu grand-chose à se reprocher, comme souvent, mais il a pourtant dû chercher le ballon dans ses filets à quatre reprises. « On a pris des buts sur coups de pied arrêtés. Sur le deuxième, c’est un mauvais alignement de ma part », concède Rivierez.
Pourquoi c’est jouable
UN PODIUM À PORTÉE DE TIR. Aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré ses mauvaises séries en décembre et en février, le FC Metz n’a jamais été décroché, loin de là. Tenu en échec à Brest vendredi (0-0), Le Havre, troisième, n’est qu’à deux points et il doit affronter Nancy lors de la prochaine journée. Grâce à son succès sur le terrain d’Ajaccio (1-2), le Red Star, lui, a dépassé Metz au classement mais ce n’est pas rédhibitoire : le club francilien est le prochain adversaire des Grenats à domicile.
LA THÈSE DE L’ACCIDENT. Comme le disait Guy Roux en son temps, « mieux vaut perdre une fois 4-0 que quatre fois 1-0. » À Auxerre, Metz a connu un naufrage qui va l’obliger à réagir. « On a un gros collectif et on va beaucoup travailler », annonce Jonathan Rivierez. La veille de cette rencontre en Bourgogne, Philippe Hinschberger, lui, parlait de remporter au moins l’un des deux déplacements à venir. S’il gagne à Bourg-en-Bresse, écrasé 5-0 à l’aller, le FC Metz aura rempli cet objectif. En plus, Kévin Lejeune devrait revenir. Le profil et l’expérience du capitaine ont manqué à l’Abbé-Deschamps.
UN BUTEUR MAISON. S’il s’est montré maladroit vendredi, Habib Diallo reste la meilleure arme offensive des Messins actuellement. Ses trois doublés consécutifs à domicile en attestent. On prend les paris : contre le Red Star, Diallo va marquer deux nouveaux buts et offrir la victoire au FC Metz. Bon, si l’attaquant sénégalais a d’abord l’idée de frapper à Bourg, c’est mieux…
Angelo SALEMI.
La réserve messine a fini par craquer

Gauthier Hein. Photo Anthony PICORÉ
Malgré une rapide ouverture du score, Metz a craqué sur la fin et s’est incliné, hier à Illzach (2-1).
Les Messins de José Pinot menaient jusqu’à la 80e minute, hier en Alsace. Mais ils ont fini par craquer et concéder la défaite face à Illzach, qui signe son premier succès en CFA 2 depuis le 5 décembre dernier.
Les réservistes messins démarraient la rencontre tambour battant et Larrière obligeait Malachowski à se détendre sur un boulet de canon décoché des 20 m (4e ). Les Illzachois se mettaient rapidement au diapason et Amaouche ratait le cadre de peu. Mais voilà : la pression visiteuse était telle en ce début de rencontre que Gauthier Hein déposait le cuir hors de portée du cerbère local avec l’aide du poteau (0-1, 10e ).
Malgré ce coup du sort, les joueurs de Cédric Decker repartaient à l’assaut des buts visiteurs avec beaucoup de conviction. Et au quart d’heure de jeu, suite à un rapide échange avec Miliani, Diallo plaçait une frappe de mule que Dufrenne détournait joliment en corner (15e ).
Puis, c’était au tour de Bozok de réaliser un solo sur le flanc gauche stoppé in extremis par Houssin. L’ASIM se battait bec et ongles en défense puis livrait de belles contre-attaques sous l’impulsion de Fuchs. Suite à un nouveau corner tiré par Miliani, Diallo était à deux crampons de rétablir la parité (25e ).
M’Bani et les siens rivalisaient talentueusement avec la fougue messine, et le centre de Diallo était repris dans la foulée par Amaouche, mais Dufrenne s’interposait de justesse (39e ). La formation alsacienne n’était vraiment pas récompensée sur cette première période.
La seconde mi-temps reprenait à 100 à l’heure et les occasions se succédaient de part et d’autre. Pourtant, l’ASIM pressait son adversaire, à l’image de Diallo, dont le centre au cordeau était repris par Miliani (54e ). Les Illzachois assaillaient le camp messin, les corners se multipliaient, les occasions aussi, comme cette tête de Diallo suite à un centre de Fuchs puis ce tir d’Amaouche, mais rien n’y faisait alors. Les Messins fermaient le jeu et, sur un de leurs rares contres, Kaboré était tout proche d’aggraver la marque, mais son tir filait au-dessus des buts de Malachowski (68e ).
Fin de match compliquée
Ellemaud et les siens reprenaient leur ascendant. Les entrées de Boutantin et Djidonou apportaient un nouveau dynamisme offensif et Amaouche trouvait une juste récompense aux efforts collectifs illzachois d’un superbe tir croisé du gauche (1-1, 80e ).
Quelques minutes plus tard, un centre de Miliani était arrêté de la main par Toussaint et Fuchs ne se faisait pas prier pour donner un avantage particulièrement mérité aux siens (2-1, 88e ).
ILLZACH - FC METZ (2) : 2-1 (0-1)
Arbitre : M. Rosier. Buts pour Illzach : Amaouche (80e ), Fuchs (88e s.p.) ; pour Metz : Heim (10e ). Avertissements à Illzach : Diallo (83e ) ; à Metz : Toussaint (88e ). Exclusion à Illzach : Boutantin (90e +3).
ILLZACH. Malachowski, Houssin (Boutantin, 68e ), Lela (Djidonou, 72e ), Dassaul Pokua, M’Bani, Ellemaud, Kalathung, Amaouche, Diallo, Fuchs, Miliani. Entraîneur : Cédric Decker.
METZ (2). Dufrenne, Efouba, Sacras, Meddour, Toussaint, Larrière, Seydi (Hadji, 55e ), Texeira, Kabore, Hein (Fieck, 63e ), Bozok. Entraîneur : José Pinot.
Le FC Metz/Algrange joue son avenir

Meryll Wenger retrouvera-t-elle à temps son sens du but ? Photo Armand FLOHR
C’est le match de la montée en Division 1 que Metz/Algrange dispute, ce dimanche, face à Arras, qui va défendre ses deux buts d’avance. Il ne faudra pas calculer.
Ce soir, on saura. Du moins chacun aura les idées claires et saura ce qu’il lui faudra faire. Si Metz a repris l’avantage, il devra déjouer les pièges de Rouvroy, le 17 avril et du Val d’Orge, le 8 mai comme ne pas fauter à Lille en bout de course, le 22 mai. Si Arras sort de Saint-Symphorien en leader, seul le Val d’Orge, qui s’est imposé à l’aller 2-0, sera en mesure de le faire trébucher la semaine prochaine. Mais les miracles ne sont pas hebdomadaires.
Car c’est un miracle qui a remis les Messines de David Fanzel et Simone Jatoba dans le jeu. Samedi soir, après le nouveau faux-pas commis à Hénin-Beaumont (0-0), il n’y avait pas grand monde pour croire encore dans les chances des protégées de René Franceschetti. Il a fallu que les Nancéiennes de Frédéric Biancalani, décidément en verve en cette fin de compétition, fassent encore mieux que le 20 mars à Saint-Symphorien pour que tout le collectif grenat retrouve le sourire et revoie passer le train de la montée. Ce que Nancy a pu faire (0-2), Metz doit pouvoir le reproduire. Même si l’ASNL a affronté une formation arrageoise privée de sa gardienne et de son défenseure centrale Levacher.
Sans Mansuy et Lhuillier
« Encore une fois, nous allons d’abord nous occuper de nous , lance David Fanzel. Ce match va se jouer au mental, à la volonté ensuite. On sait d’où on revient et ce qu’il faut aller chercher. Il va falloir donner encore un peu plus, mettre du mouvement en permanence et de l’impact dans les duels. Simone Jatoba a fait passer le message : "Il ne faudra rien regretter, ne pas venir pleurer" ».
Depuis quelques temps, Meryll Wenger et les Messines ont un peu perdu leur belle efficacité offensive. A Vendenheim, on l’avait déjà entrevu. Et cette carence avait été patente face à Nancy, le 20 mars, comme à Hénin-Beaumont, la semaine dernière. « Ce n’est pas que l’affaire des attaquantes , explique David Fanzel. C’est tout le collectif qui doit être concerné. Il faut vite débloquer la partie en ouvrant le score ».
En face, Metz va retrouver une équipe très en place tactiquement, qui encaisse peu de buts (9) et qui contre avec sa perle N’Diaye (15 buts). Saint-Symphorien devrait aider les Grenats à franchir le cap. Fanzel sera privé de Laurence Lhuillier, blessée à la cheville, et d’Héloïse Mansuy, retenue par France U19. En revanche, il retrouve Marie Papaix en défense. Getter Laar, la gardienne remplaçante, dispute une rencontre internationale avec l’Estonie. C’est donc Pauline Lerond qui est appelée.
A. Z.
Gagner par deux buts d’écart
Pour passer devant Arras et s’emparer du fauteuil de leader au goal-average, les Grenats, vaincus 2-0 à l’aller, devront impérativement s’imposer par deux buts d’écart : 2-0, 3-1, 4-2. Ensuite, il leur faudra ne plus faillir et remporter leurs quatre dernières rencontres face à Rouvroy (11e ), Bischheim (12e ), Val d’Orge (3e ), à Metz, et Lille (6e ). Dans le même temps, le calendrier aura conduit Arras à rencontrer le Val d’Orge, Hénin-Beaumont (8e ), Reims (5e ) et Bischheim.