R.L. 15/04 : Le grand test est Grenat
Publié : 15 avr. 2016, 06:03
Le grand test est Grenat

Christian Bekamenga devrait débuter à Bourg-en-Bresse, aux côtés d’Habib Diallo, à la pointe de l’attaque messine. Photo Pascal BROCARD
À côté de la plaque à Auxerre (4-0), la semaine dernière, le FC Metz doit impérativement retrouver le chemin du succès, ce vendredi, sur la pelouse de Bourg-en-Bresse. Sinon...
Ne pas tendre l’autre joue. La claque reçue à Auxerre (4-0) a été suffisamment douloureuse. Ce vendredi, les Messins doivent impérativement en finir avec ce fâcheux symptôme d’automutilation. Afin de favoriser la cicatrisation de la plaie auxerroise, trois points de suture à Bourg-en-Bresse sont nécessaires. Obligatoires même pour un patient lorrain miraculeusement encore en rémission. À deux longueurs du podium avant le début de cette 34e journée.
« Il reste cinq matches. Si on veut y aller, on sait ce qu’il nous reste à faire », tranche Philippe Hinschberger. Mais l’entraîneur du FC Metz sait aussi que son équipe traîne comme un boulet une autre pathologie : le trouble bipolaire. Autrement dit, Yeni Ngbakoto et ses partenaires ne sont (presque) jamais parvenus à réaliser un match plein. Ou, à défaut, deux mi-temps frappées du sceau de la régularité.
Ces soucis mis bout à bout ne plaident évidemment pas en faveur des Grenats. Du côté de Saint-Symphorien, les discours se veulent, bien entendu, encore positifs. Reste que les mots ne suffisent pas toujours à soigner les maux… D’autant que la déroute sur la pelouse de l’Abbé-Deschamps a remis douloureusement les Messins face à leurs récurrentes faiblesses. En plus d’avoir plombé leur goal-average…
« Je ne veux pas faire de cette défaite à Auxerre une fixation , précise Philippe Hinschberger. J’avais dit que sur ces deux déplacements, il nous fallait au moins une victoire afin d’aborder dans de bonnes dispositions la venue du Red Star (le 22 avril). On s’est loupé à Auxerre. On doit refaire surface à Bourg-en-Bresse. »
Bourg-en-Bresse « n’est pas en vacances »
Couché sur l’ordonnance, le remède semble limpide. Encore faut-il respecter la posologie. Vendredi dernier, le FC Metz a clairement manqué d’agressivité, a perdu bien trop de ballons et a, une fois encore, flanché sur coups de pied arrêtés. Rédhibitoire pour qui prétend retrouver l’élite le mois prochain. Mais cette équipe messine cultive le paradoxe puisqu’elle peut malgré tout encore espérer atteindre son objectif. À condition, dans un premier temps, de passer l’écueil burgien.
Un promu ayant quasiment assuré son maintien mais qui ne jouera pas pour autant les faire-valoir ce vendredi. « C’est une équipe enthousiaste qui surfe sur la dynamique de la montée , souligne l’entraîneur messin. Elle n’est pas en vacances, bien au contraire. Ça attaque à tout va. » De fait, Bourg-en-Bresse possède la quatrième attaque de L2 (45 buts). Mais aussi l’une des pires défenses du championnat (49).
Qu’importe, du côté du stade Marcel-Verchère, on l’assure : « Face à une formation telle que Metz, la motivation est toute trouvée , explique Freddy Morel, l’adjoint d’Hervé Della Maggiore. On espère être dans la lignée de notre match face à Nancy (victoire 2-0). Surtout après notre défaite au Paris FC (2-0). »
Le FC Metz est prévenu. Mais les Lorrains, qui pourront compter sur l’appui de nombreux supporters dans l’Ain, n’ont pas le choix : Messieurs, indignez-vous !
Jean-Sébastien GALLOIS.
Du poids devant pour les Messins

Ivan Balliu. Photo Anthony PICORÉ
Toujours privé des services de Kévin Lejeune (blessé), Philippe Hinschberger devrait privilégier un 4-4-2, ce vendredi, à Bourg-en-Bresse. Avec Bekamenga et Diallo devant. Métanire, Krivets et Sassi passent leur tour.
Le 4-3-3 à Auxerre m’a bien plu… pendant 15 minutes. Après, c’était moyen. On a manqué de poids offensif et de monde dans la surface. » Ce constat, signé Philippe Hinschberger, pourrait amener le technicien messin à revoir ses plans. Un retour au 4-4-2 s’avère ainsi probable, ce vendredi, sur la pelouse du stade Marcel-Verchère. « C’est une possibilité », a d’ailleurs lâché l’entraîneur du FC Metz, hier, quelques minutes avant que son équipe ne prenne la direction de l’Ain, en bus…
Une hypothèse qui impliquerait la reformation d’un duo d’attaque composé d’Habib Diallo et de Christian Bekamenga. Un retour aux affaires pour ce dernier qui avait débuté les deux dernières rencontres sur le banc. Pour le reste, le staff messin ne devrait pas bouleverser grand-chose.
Palomino rappelé, pas Métanire
Devant Thomas Didillon, la défense devrait rester inchangée. Même si José Luis Palomino figure à nouveau au sein d’un groupe de seize qu’il n’avait plus fréquenté depuis le 11 mars et la réception de l’AC Ajaccio (3-2). Même si Romain Métanire, suspension purgée, aurait également pu prétendre faire son retour. Mais il n’a pas été retenu. « Au poste d’arrière droit, le choix a été difficile , reconnaît Philippe Hinschberger. Oui, c’est un choix délicat, mais c’est mon choix… » D’ailleurs, l’entraîneur lorrain a rencontré, cette semaine, les éléments qui jouent peu ou pas ces derniers temps. « Il fallait évacuer certaines rancœurs… »
À la récupération, Georges Mandjeck et Nuno Reis tiennent la corde même s’il n’est pas interdit de penser que Cheick Doukouré puisse également débuter. Les couloirs, eux, devraient être dévolus à Yeni Ngbakoto et Daniel Candeias.
J.-S. G.
À Dijon le samedi 30 avril
La LFP a dévoilé, ce jeudi, la programmation de la 36e journée de Ligue 2. Le FC Metz se rendra sur la pelouse de Dijon le samedi 30 avril. Coup d’envoi à 14 h.

Christian Bekamenga devrait débuter à Bourg-en-Bresse, aux côtés d’Habib Diallo, à la pointe de l’attaque messine. Photo Pascal BROCARD
À côté de la plaque à Auxerre (4-0), la semaine dernière, le FC Metz doit impérativement retrouver le chemin du succès, ce vendredi, sur la pelouse de Bourg-en-Bresse. Sinon...
Ne pas tendre l’autre joue. La claque reçue à Auxerre (4-0) a été suffisamment douloureuse. Ce vendredi, les Messins doivent impérativement en finir avec ce fâcheux symptôme d’automutilation. Afin de favoriser la cicatrisation de la plaie auxerroise, trois points de suture à Bourg-en-Bresse sont nécessaires. Obligatoires même pour un patient lorrain miraculeusement encore en rémission. À deux longueurs du podium avant le début de cette 34e journée.
« Il reste cinq matches. Si on veut y aller, on sait ce qu’il nous reste à faire », tranche Philippe Hinschberger. Mais l’entraîneur du FC Metz sait aussi que son équipe traîne comme un boulet une autre pathologie : le trouble bipolaire. Autrement dit, Yeni Ngbakoto et ses partenaires ne sont (presque) jamais parvenus à réaliser un match plein. Ou, à défaut, deux mi-temps frappées du sceau de la régularité.
Ces soucis mis bout à bout ne plaident évidemment pas en faveur des Grenats. Du côté de Saint-Symphorien, les discours se veulent, bien entendu, encore positifs. Reste que les mots ne suffisent pas toujours à soigner les maux… D’autant que la déroute sur la pelouse de l’Abbé-Deschamps a remis douloureusement les Messins face à leurs récurrentes faiblesses. En plus d’avoir plombé leur goal-average…
« Je ne veux pas faire de cette défaite à Auxerre une fixation , précise Philippe Hinschberger. J’avais dit que sur ces deux déplacements, il nous fallait au moins une victoire afin d’aborder dans de bonnes dispositions la venue du Red Star (le 22 avril). On s’est loupé à Auxerre. On doit refaire surface à Bourg-en-Bresse. »
Bourg-en-Bresse « n’est pas en vacances »
Couché sur l’ordonnance, le remède semble limpide. Encore faut-il respecter la posologie. Vendredi dernier, le FC Metz a clairement manqué d’agressivité, a perdu bien trop de ballons et a, une fois encore, flanché sur coups de pied arrêtés. Rédhibitoire pour qui prétend retrouver l’élite le mois prochain. Mais cette équipe messine cultive le paradoxe puisqu’elle peut malgré tout encore espérer atteindre son objectif. À condition, dans un premier temps, de passer l’écueil burgien.
Un promu ayant quasiment assuré son maintien mais qui ne jouera pas pour autant les faire-valoir ce vendredi. « C’est une équipe enthousiaste qui surfe sur la dynamique de la montée , souligne l’entraîneur messin. Elle n’est pas en vacances, bien au contraire. Ça attaque à tout va. » De fait, Bourg-en-Bresse possède la quatrième attaque de L2 (45 buts). Mais aussi l’une des pires défenses du championnat (49).
Qu’importe, du côté du stade Marcel-Verchère, on l’assure : « Face à une formation telle que Metz, la motivation est toute trouvée , explique Freddy Morel, l’adjoint d’Hervé Della Maggiore. On espère être dans la lignée de notre match face à Nancy (victoire 2-0). Surtout après notre défaite au Paris FC (2-0). »
Le FC Metz est prévenu. Mais les Lorrains, qui pourront compter sur l’appui de nombreux supporters dans l’Ain, n’ont pas le choix : Messieurs, indignez-vous !
Jean-Sébastien GALLOIS.
Du poids devant pour les Messins

Ivan Balliu. Photo Anthony PICORÉ
Toujours privé des services de Kévin Lejeune (blessé), Philippe Hinschberger devrait privilégier un 4-4-2, ce vendredi, à Bourg-en-Bresse. Avec Bekamenga et Diallo devant. Métanire, Krivets et Sassi passent leur tour.
Le 4-3-3 à Auxerre m’a bien plu… pendant 15 minutes. Après, c’était moyen. On a manqué de poids offensif et de monde dans la surface. » Ce constat, signé Philippe Hinschberger, pourrait amener le technicien messin à revoir ses plans. Un retour au 4-4-2 s’avère ainsi probable, ce vendredi, sur la pelouse du stade Marcel-Verchère. « C’est une possibilité », a d’ailleurs lâché l’entraîneur du FC Metz, hier, quelques minutes avant que son équipe ne prenne la direction de l’Ain, en bus…
Une hypothèse qui impliquerait la reformation d’un duo d’attaque composé d’Habib Diallo et de Christian Bekamenga. Un retour aux affaires pour ce dernier qui avait débuté les deux dernières rencontres sur le banc. Pour le reste, le staff messin ne devrait pas bouleverser grand-chose.
Palomino rappelé, pas Métanire
Devant Thomas Didillon, la défense devrait rester inchangée. Même si José Luis Palomino figure à nouveau au sein d’un groupe de seize qu’il n’avait plus fréquenté depuis le 11 mars et la réception de l’AC Ajaccio (3-2). Même si Romain Métanire, suspension purgée, aurait également pu prétendre faire son retour. Mais il n’a pas été retenu. « Au poste d’arrière droit, le choix a été difficile , reconnaît Philippe Hinschberger. Oui, c’est un choix délicat, mais c’est mon choix… » D’ailleurs, l’entraîneur lorrain a rencontré, cette semaine, les éléments qui jouent peu ou pas ces derniers temps. « Il fallait évacuer certaines rancœurs… »
À la récupération, Georges Mandjeck et Nuno Reis tiennent la corde même s’il n’est pas interdit de penser que Cheick Doukouré puisse également débuter. Les couloirs, eux, devraient être dévolus à Yeni Ngbakoto et Daniel Candeias.
J.-S. G.
À Dijon le samedi 30 avril
La LFP a dévoilé, ce jeudi, la programmation de la 36e journée de Ligue 2. Le FC Metz se rendra sur la pelouse de Dijon le samedi 30 avril. Coup d’envoi à 14 h.