R.L. 16/04 : FC Metz : vite fait, bien fait !
Publié : 16 avr. 2016, 06:14
FC Metz : vite fait, bien fait !

Les Messins de Nuno Reis (au sol), Daniel Candeias et Ivan Balliu (derrière) l’ont emporté au terme d’un match maîtrisé. Photo MAXPPP
Auteurs d’une prestation maîtrisée et d’une belle efficacité offensive, les Messins n’ont pas manqué le virage à Bourg-en-Bresse. Un net succès 3-0 qui les propulse provisoirement sur le podium.
Le FC Metz allait-il digérer la déconfiture auxerroise ? La réponse est oui… Ce vendredi, sur la pelouse de Bourg-en-Bresse, les Messins ont même fait preuve d’une gourmandise qu’on ne leur connaissait plus… Impatients de passer à table, les hommes de Philippe Hinschberger avaient décidé de faire l’impasse sur l’entrée pour passer directement au plat de résistance. Deux buts en moins d’un quart d’heure. Le café et l’addition ! Mais pas avant avoir dégusté un dessert servi par Bekamenga juste avant l’heure de jeu…
De notre envoyé spécial à Bourg-en-Bresse
Un festin d’autant plus délicieux qu’il permet au FC Metz de retrouver provisoirement le podium (en attendant le match entre Le Havre et Nancy ce samedi) puisque Niort a eu la (très) bonne idée de s’imposer sur la pelouse du Red Star (0-2).
Logique au regard de la prestation d’ensemble des Lorrains qui ouvraient rapidement les hostilités. Après une première tentative avortée (4e ), Diallo offrait, d’un subtil ballon piqué, l’ouverture du score à Bekamenga. L’attaquant camerounais, avec sang-froid, gagnait son duel face à Fabri (0-1, 5e ). Une entame idéale, volontaire et pleine de spontanéité, rapidement confirmée par un deuxième but signé Candeias. Après un centre venu de la gauche, œuvre de Mandjeck, le Portugais plaçait une reprise dans un trou de souris qui faisait mouche (0-2, 11e ).
Un véritable coup de massue pour les Burgiens qui réagissaient néanmoins par Begue (14e ) et Sané (17e ). Mais le premier se heurtait à Didillon quand le second ne réglait pas la mire. De son côté, le FC Metz continuait à dérouler son jeu à l’image de ce beau mouvement entre Udol et Ngbakoto, dont la frappe enroulée était difficilement détournée par Fabri (22e ). Certes, la partie perdait alors un peu d’intensité et les Lorrains devaient se passer des services de Diallo, touché au genou droit (29e ). Mais malgré moins de fluidité dans leurs mouvements, les Messins restaient dangereux. Kaboré manquait son contrôle au point de penalty sur un beau service de Bekamenga (32e ), qui était également à l’origine du duel perdu par Ngbakoto face au gardien du FBBP01 (33e ).
Enfin de la maîtrise !
En fin de première période, Bourg-en-Bresse tentait bien de revenir au score par Sané, contrarié par Didillon (41e ), et deux frappes non cadrées de Berthomier (44e , 45e ). Mais c’était logiquement les Lorrains qui viraient en tête à la pause. Restait à savoir si cette équipe messine, trop souvent versatile, allait garder le rythme et offrir à ses 300 (bruyants) supporters ayant fait le voyage un second acte tout aussi maîtrisé. La réponse est, une nouvelle fois, oui…
Évidemment, Guido Milan et ses partenaires ont, par instants, été (un peu) bousculés. Mais ils n’ont jamais paniqué et s’en sont remis, à l’occasion, au talent de Didillon comme sur cette frappe et ce puissant coup franc de Berthomier (53e , 59e ). Boussaha, lui, voyait sa reprise flirter avec le poteau droit du gardien mosellan (61e ).
Qu’importe. Entre-temps, Bekamenga s’était offert un doublé en coupant de la tête un bijou de coup franc signé Ngbakoto (0-3, 57e ). Sur un ballon contré, Doukouré aurait même pu corser l’addition, mais la barre s’en mêlait (83e ).
Metz s’est donc relancé dans la course à la montée. Metz a aussi séduit une semaine avant un rendez-vous ô combien important face au Red Star. « On a très bien préparé ce choc », conclut Philippe Hinschberger.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Christian Bekamenga, le retour !

Christian Bekamenga n’avait plus marqué depuis le 2 février. Il a retrouvé le chemin du but au meilleur des moments. Photo MAXPPP
Le 4-4-2 voulu par Philippe Hinschberger, ce vendredi, s’est avérant payant. L’attaque messine a retrouvé le chemin des filets et l’équipe, dans son ensemble, a fait preuve d’une belle solidarité.
La compo. La semaine d’entraînement avait donné quelques indices. Ce vendredi, les Messins ont donc bel et bien débuté la rencontre en 4-4-2 avec le duo Bekamenga-Diallo à la pointe de l’attaque. Pour le reste, pas de surprise avec Didillon dans les buts derrière une défense composée de Balliu, Milan, Rivierez et Udol. Au milieu, Mandjeck et Reis étaient chargés de la récupération alors que Candeias et Ngbakoto occupaient les couloirs.
Le capitaine. Jusqu’ici, en l’absence de Kévin Lejeune, c’était à Yeni Ngbakoto que revenait le statut de capitaine. Hier, c’est pourtant Guido Milan qui avait hérité de brassard. « Le but, c’est que Yeni se reconcentre sur ses performances sportives jusqu’au bout en ne laissant pas d’énergie dans ce rôle de capitaine , a expliqué Philippe Hinschberger. C’est simplement ça, il n’y a pas de malaise. »
Le gardien. Thomas Didillon est resté concentré jusqu’au bout et a fait le job quand il le fallait. Une maîtrise également dans son jeu au pied.
La défense. Malgré quelques remous, elle est restée sereine de bout en bout à l’image d’un Milan bien placé et d’un Rivierez très tranchant dans ses interventions. Sur les côtés, Balliu et Udol ont rendu une copie propre défensivement et ont souvent été inspirés offensivement.
Le milieu. Mandjeck a gratté énormément de ballons et a toujours tenté d’orienter le jeu vers l’avant. Son compère à la récupération, Reis, a, quant à lui, livré une partie pleine et très intelligente. Dans les couloirs, Candeias s’est énormément battu, il a provoqué (parfois sans succès) et, surtout, offert, d’une frappe limpide, le deuxième but à son équipe. De son côté, Ngbakoto a délivré une nouvelle passe décisive sur un splendide coup franc et a beaucoup travaillé, notamment dans le replacement défensif si important dans ce dispositif en 4-4-2.
L’attaque. Ce schéma avec deux attaquants a été payant, même si Diallo est rapidement sorti, touché au genou. Qu’importe, c’est Bekamenga qui (re)prit le relais en signant un doublé…
La décla. Philippe Hinschberger : « On a eu la réussite qui nous a fuie à Auxerre. Cela nous permet d’effacer l’ardoise et de bien aborder le choc face au Red Star. On est bien rentré dans un match qu’on a globalement maîtrisé. Pour l’instant, on ne regarde pas trop le classement. Il reste encore du chemin à parcourir. »
Jean-Sébastien GALLOIS.

Les Messins de Nuno Reis (au sol), Daniel Candeias et Ivan Balliu (derrière) l’ont emporté au terme d’un match maîtrisé. Photo MAXPPP
Auteurs d’une prestation maîtrisée et d’une belle efficacité offensive, les Messins n’ont pas manqué le virage à Bourg-en-Bresse. Un net succès 3-0 qui les propulse provisoirement sur le podium.
Le FC Metz allait-il digérer la déconfiture auxerroise ? La réponse est oui… Ce vendredi, sur la pelouse de Bourg-en-Bresse, les Messins ont même fait preuve d’une gourmandise qu’on ne leur connaissait plus… Impatients de passer à table, les hommes de Philippe Hinschberger avaient décidé de faire l’impasse sur l’entrée pour passer directement au plat de résistance. Deux buts en moins d’un quart d’heure. Le café et l’addition ! Mais pas avant avoir dégusté un dessert servi par Bekamenga juste avant l’heure de jeu…
De notre envoyé spécial à Bourg-en-Bresse
Un festin d’autant plus délicieux qu’il permet au FC Metz de retrouver provisoirement le podium (en attendant le match entre Le Havre et Nancy ce samedi) puisque Niort a eu la (très) bonne idée de s’imposer sur la pelouse du Red Star (0-2).
Logique au regard de la prestation d’ensemble des Lorrains qui ouvraient rapidement les hostilités. Après une première tentative avortée (4e ), Diallo offrait, d’un subtil ballon piqué, l’ouverture du score à Bekamenga. L’attaquant camerounais, avec sang-froid, gagnait son duel face à Fabri (0-1, 5e ). Une entame idéale, volontaire et pleine de spontanéité, rapidement confirmée par un deuxième but signé Candeias. Après un centre venu de la gauche, œuvre de Mandjeck, le Portugais plaçait une reprise dans un trou de souris qui faisait mouche (0-2, 11e ).
Un véritable coup de massue pour les Burgiens qui réagissaient néanmoins par Begue (14e ) et Sané (17e ). Mais le premier se heurtait à Didillon quand le second ne réglait pas la mire. De son côté, le FC Metz continuait à dérouler son jeu à l’image de ce beau mouvement entre Udol et Ngbakoto, dont la frappe enroulée était difficilement détournée par Fabri (22e ). Certes, la partie perdait alors un peu d’intensité et les Lorrains devaient se passer des services de Diallo, touché au genou droit (29e ). Mais malgré moins de fluidité dans leurs mouvements, les Messins restaient dangereux. Kaboré manquait son contrôle au point de penalty sur un beau service de Bekamenga (32e ), qui était également à l’origine du duel perdu par Ngbakoto face au gardien du FBBP01 (33e ).
Enfin de la maîtrise !
En fin de première période, Bourg-en-Bresse tentait bien de revenir au score par Sané, contrarié par Didillon (41e ), et deux frappes non cadrées de Berthomier (44e , 45e ). Mais c’était logiquement les Lorrains qui viraient en tête à la pause. Restait à savoir si cette équipe messine, trop souvent versatile, allait garder le rythme et offrir à ses 300 (bruyants) supporters ayant fait le voyage un second acte tout aussi maîtrisé. La réponse est, une nouvelle fois, oui…
Évidemment, Guido Milan et ses partenaires ont, par instants, été (un peu) bousculés. Mais ils n’ont jamais paniqué et s’en sont remis, à l’occasion, au talent de Didillon comme sur cette frappe et ce puissant coup franc de Berthomier (53e , 59e ). Boussaha, lui, voyait sa reprise flirter avec le poteau droit du gardien mosellan (61e ).
Qu’importe. Entre-temps, Bekamenga s’était offert un doublé en coupant de la tête un bijou de coup franc signé Ngbakoto (0-3, 57e ). Sur un ballon contré, Doukouré aurait même pu corser l’addition, mais la barre s’en mêlait (83e ).
Metz s’est donc relancé dans la course à la montée. Metz a aussi séduit une semaine avant un rendez-vous ô combien important face au Red Star. « On a très bien préparé ce choc », conclut Philippe Hinschberger.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Christian Bekamenga, le retour !

Christian Bekamenga n’avait plus marqué depuis le 2 février. Il a retrouvé le chemin du but au meilleur des moments. Photo MAXPPP
Le 4-4-2 voulu par Philippe Hinschberger, ce vendredi, s’est avérant payant. L’attaque messine a retrouvé le chemin des filets et l’équipe, dans son ensemble, a fait preuve d’une belle solidarité.
La compo. La semaine d’entraînement avait donné quelques indices. Ce vendredi, les Messins ont donc bel et bien débuté la rencontre en 4-4-2 avec le duo Bekamenga-Diallo à la pointe de l’attaque. Pour le reste, pas de surprise avec Didillon dans les buts derrière une défense composée de Balliu, Milan, Rivierez et Udol. Au milieu, Mandjeck et Reis étaient chargés de la récupération alors que Candeias et Ngbakoto occupaient les couloirs.
Le capitaine. Jusqu’ici, en l’absence de Kévin Lejeune, c’était à Yeni Ngbakoto que revenait le statut de capitaine. Hier, c’est pourtant Guido Milan qui avait hérité de brassard. « Le but, c’est que Yeni se reconcentre sur ses performances sportives jusqu’au bout en ne laissant pas d’énergie dans ce rôle de capitaine , a expliqué Philippe Hinschberger. C’est simplement ça, il n’y a pas de malaise. »
Le gardien. Thomas Didillon est resté concentré jusqu’au bout et a fait le job quand il le fallait. Une maîtrise également dans son jeu au pied.
La défense. Malgré quelques remous, elle est restée sereine de bout en bout à l’image d’un Milan bien placé et d’un Rivierez très tranchant dans ses interventions. Sur les côtés, Balliu et Udol ont rendu une copie propre défensivement et ont souvent été inspirés offensivement.
Le milieu. Mandjeck a gratté énormément de ballons et a toujours tenté d’orienter le jeu vers l’avant. Son compère à la récupération, Reis, a, quant à lui, livré une partie pleine et très intelligente. Dans les couloirs, Candeias s’est énormément battu, il a provoqué (parfois sans succès) et, surtout, offert, d’une frappe limpide, le deuxième but à son équipe. De son côté, Ngbakoto a délivré une nouvelle passe décisive sur un splendide coup franc et a beaucoup travaillé, notamment dans le replacement défensif si important dans ce dispositif en 4-4-2.
L’attaque. Ce schéma avec deux attaquants a été payant, même si Diallo est rapidement sorti, touché au genou. Qu’importe, c’est Bekamenga qui (re)prit le relais en signant un doublé…
La décla. Philippe Hinschberger : « On a eu la réussite qui nous a fuie à Auxerre. Cela nous permet d’effacer l’ardoise et de bien aborder le choc face au Red Star. On est bien rentré dans un match qu’on a globalement maîtrisé. Pour l’instant, on ne regarde pas trop le classement. Il reste encore du chemin à parcourir. »
Jean-Sébastien GALLOIS.