L'Équipe : À trois contre Metz
Publié : 29 avr. 2016, 10:28
LE HAVRE, LENS ET LE RED STAR DOIVENT S'IMPOSER CE SOIR POUR ESPÉRER REVENIR SUR METZ, QUI SE DÉPLACERA À DIJON DIMANCHE.
À trois journées de la fin du Championnat, c'est l'heure des calculs. Le Havre, à trois points de Metz (3e), Lens et le Red Star, à quatre longueurs, n'ont plus le choix : ils ont besoin d'une victoire, ce soir, pour entretenir l'espoir de la montée et mettre la pression sur le club lorrain (*).
« On est dans l'obligation de gagner, pas de bien jouer, annonce Rui Almeida, l'entraîneur du Red Star, qui, jusque-là, n'avait jamais évoqué aussi formellement la montée en Ligue 1. En gagnant nos trois prochains matches, on s'offrira, je l'espère, cette cerise sur le gâteau d'une belle saison. »
« On ne peut plus se cacher, poursuit Danilson Da Cruz, le capitaine audonien. On veut tous aller en Ligue 1 maintenant. On sent que pas mal de monde ne croit plus en nous après la défaite à Metz. Ce n'est pas plus mal. On a passé une semaine tranquille. Ce sera peut-être un avantage. »
LENS SERA LE SEUL À AFFRONTER METZ
Être chasseur plutôt que chassé est un statut qui n'est pas non plus pour déplaire au Havrais Alexandre Bonnet : « Le podium ne nous pas vraiment réussi cette saison. On a pris une belle claque à Évian (1-1). On regarde le classement comme tout le monde, et on sait qu'on n'a plus de joker. Maintenant, les choses sont nettes. » Le HAC peut être le grand gagnant de ces «play-offs».
Son calendrier semble le plus favorable, avec des adversaires décrochés (Auxerre) ou certains d'être maintenus (Nîmes, Bourg).
Bob Bradley, son entraîneur, veut rester lucide : «La Ligue 2 est un marathon et les derniers kilomètres sont les plus durs. On y est. Je m'attache à ce que je peux contrôler, et là, ce sont trois matches et neuf points. Faisons notre boulot, déjà. »
Pour les Lensois, la situation est un peu différente. Est-ce un bien ou un mal ? Ils seront les seuls à affronter Metz, lors de la dernière journée : « Il faut faire le taf sur les deux matches qui nous restent en attendant une possible finale à disputer contre Metz, à Bollaert-Delelis, qui sera plein. Et là, je suis sûr qu'on l'emportera », clame Jordan Ikoko, le défenseur de Lens. À l'unisson de son entraîneur, Antoine Kombouaré : « On est au pied du mur. J'entends que nous gagnions nos deux matches pour espérer une finale contre Metz. Si j'envisage autre chose, je suis un loser. »
Pour que ce final dans le Pasde-Calais ait lieu, une victoire ce soir contre le Paris FC est autant obligatoire qu'un faux pas des Lorrains dimanche à Dijon. De ce côté-là, Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur bourguignon, a été clair sur l'engagement de ses joueurs : « Je les avais prévenus qu'à Auxerre il y aurait un relâchement, et ça n'a pas loupé. Mais, dans le vestiaire, j'ai bien senti leur frustration. Tout le monde, ici, veut être champion. Dijon doit inscrire un premier titre à son palmarès. Et puis, d'un point de vue éthique, on se doit de jouer le jeu. C'est la victoire qu'on ira chercher. »
(*) Clermont, qui compte cinq points de retard sur la troisième place, n'est pas mathématiquement écarté de la course à la montée.
15. Troisième du Championnat, Metz a pris 15 pointssur 18 possibles lors des six dernières journées de L2.
LAURENT GRANDCOLAS (AVEC J. D.)
À trois journées de la fin du Championnat, c'est l'heure des calculs. Le Havre, à trois points de Metz (3e), Lens et le Red Star, à quatre longueurs, n'ont plus le choix : ils ont besoin d'une victoire, ce soir, pour entretenir l'espoir de la montée et mettre la pression sur le club lorrain (*).
« On est dans l'obligation de gagner, pas de bien jouer, annonce Rui Almeida, l'entraîneur du Red Star, qui, jusque-là, n'avait jamais évoqué aussi formellement la montée en Ligue 1. En gagnant nos trois prochains matches, on s'offrira, je l'espère, cette cerise sur le gâteau d'une belle saison. »
« On ne peut plus se cacher, poursuit Danilson Da Cruz, le capitaine audonien. On veut tous aller en Ligue 1 maintenant. On sent que pas mal de monde ne croit plus en nous après la défaite à Metz. Ce n'est pas plus mal. On a passé une semaine tranquille. Ce sera peut-être un avantage. »
LENS SERA LE SEUL À AFFRONTER METZ
Être chasseur plutôt que chassé est un statut qui n'est pas non plus pour déplaire au Havrais Alexandre Bonnet : « Le podium ne nous pas vraiment réussi cette saison. On a pris une belle claque à Évian (1-1). On regarde le classement comme tout le monde, et on sait qu'on n'a plus de joker. Maintenant, les choses sont nettes. » Le HAC peut être le grand gagnant de ces «play-offs».
Son calendrier semble le plus favorable, avec des adversaires décrochés (Auxerre) ou certains d'être maintenus (Nîmes, Bourg).
Bob Bradley, son entraîneur, veut rester lucide : «La Ligue 2 est un marathon et les derniers kilomètres sont les plus durs. On y est. Je m'attache à ce que je peux contrôler, et là, ce sont trois matches et neuf points. Faisons notre boulot, déjà. »
Pour les Lensois, la situation est un peu différente. Est-ce un bien ou un mal ? Ils seront les seuls à affronter Metz, lors de la dernière journée : « Il faut faire le taf sur les deux matches qui nous restent en attendant une possible finale à disputer contre Metz, à Bollaert-Delelis, qui sera plein. Et là, je suis sûr qu'on l'emportera », clame Jordan Ikoko, le défenseur de Lens. À l'unisson de son entraîneur, Antoine Kombouaré : « On est au pied du mur. J'entends que nous gagnions nos deux matches pour espérer une finale contre Metz. Si j'envisage autre chose, je suis un loser. »
Pour que ce final dans le Pasde-Calais ait lieu, une victoire ce soir contre le Paris FC est autant obligatoire qu'un faux pas des Lorrains dimanche à Dijon. De ce côté-là, Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur bourguignon, a été clair sur l'engagement de ses joueurs : « Je les avais prévenus qu'à Auxerre il y aurait un relâchement, et ça n'a pas loupé. Mais, dans le vestiaire, j'ai bien senti leur frustration. Tout le monde, ici, veut être champion. Dijon doit inscrire un premier titre à son palmarès. Et puis, d'un point de vue éthique, on se doit de jouer le jeu. C'est la victoire qu'on ira chercher. »
(*) Clermont, qui compte cinq points de retard sur la troisième place, n'est pas mathématiquement écarté de la course à la montée.
15. Troisième du Championnat, Metz a pris 15 pointssur 18 possibles lors des six dernières journées de L2.
LAURENT GRANDCOLAS (AVEC J. D.)