R.L. 06/05 : Tu montes, ce soir ?
Publié : 06 mai 2016, 06:48
Tu montes, ce soir ?

Le onze messin aura le plaisir de jouer sa montée, ou de s’en rapprocher, dans un stade Saint-Symphorien qui aura fait le plein. Photo Pascal BROCARD
Dernier match à domicile pour le FC Metz qui peut officialiser sa montée en Ligue 1 ce vendredi, en fonction du résultat du Havre en particulier. La priorité absolue reste en Moselle : il faut d’abord battre Tours.
Metz veut sa nuit debout. Pas un mouvement contestataire, politique ou révolutionnaire, mais un chavirement populaire, une victoire partagée avec, sans doute aussi, autant l’avouer, son lot de soulagement.
Ce vendredi, Saint-Symphorien s’installe justement dans ce carrefour de sentiments. Son public ne fera peut-être pas l’économie d’angoisses, mais il s’y est habitué à la longue. L’affluence monstre, de toute façon, suffira à montrer que cette équipe a déjà atteint un objectif autrefois bien flou : fédérer autour d’elle. Se sentir portée.
Gagner d’abord
Concrètement, le chemin le plus court vers la Ligue 1 passe par un succès contre Tours. Si Le Havre ne gagne pas à Auxerre, la montée sera officielle. L’itinéraire bis se veut plus tortueux : un nul peut ouvrir les mêmes portes, mais sous ces conditions : une défaite normande et pas de victoire du Red Star face à Dijon.
Le public se dédoublera donc un peu tout à l’heure : à la fois spectateur de Metz-Tours et supporter de la Bourgogne. Car Auxerre peut sceller l’affaire et, vu d’ici, Dijon ferait un champion de L2 plus appréciable. Même dans les moments d’euphorie, certains ultras gardent une pensée vers Nancy…
Pas d’enjeu pour Tours
Bien sûr, le FC Metz n’a pas le droit de flancher là. Ce serait incompréhensible et donc incompris. Avec six victoires en sept matches, ses joueurs ont accompli le nécessaire pour doper leur confiance et se hisser sur le balcon qui donne à voir la Ligue 1. Alors il est l’heure de faire le grand saut contre un adversaire qui n’a plus grand-chose à espérer de sa saison. Sinon la fin. Tours est en effet coincé dans un bourrelet de ce classement au ventre bien mou et se prépare à quitter un entraîneur (Marco Simone) en conflit avec sa direction.
Voilà qui tranche singulièrement avec l’ambiance du moment en Moselle. Où l’on savoure la leçon assénée au Red Star (2-0) et le coup de Trafalgar à Dijon (0-4). Où un coach qui n’a porté que ce maillot peut connaître sa première montée en L1 dans un stade hautement symbolique. Et où l’on reparle de la moustache en péril du président. Celle-ci ne tombe qu’avec les bonnes nouvelles.
Avant d’être un adieu à la Ligue 2, cet ultime match à domicile de la saison est aussi un au revoir au public messin. Le temps d’un dernier rendez-vous, pour en donner un autre, en meilleure compagnie. Marseille, Lyon, Saint-Etienne et Paris. Oui, surtout Paris.
Mercredi matin, Matthieu Udol, authentique enfant du club, invitait chacun et d’abord lui-même à « profiter du moment ». Le plaisir, il est vrai, s’accommode bien des envies de conquête. Moralité : autant soigner la fête et souhaiter un coup de pouce de l’extérieur. Histoire d’éviter de voir Lens avec la peur au ventre, vendredi prochain.
Bref, ami Grenat, ne calcule pas et ne procrastine pas non plus. Le lendemain de l’Ascension est un jour parfait pour conclure. Alors, Metz, tu montes ce soir ?
Christian JOUGLEUX.
Pour Philippe Hinschberger, le FC Metz doit « d’abord remplir sa part du contrat »

Philippe Hinschberger aborde la rencontre « avec ambition, envie et le désir de gagner ». Photo Pascal BROCARD
Philippe Hinschberger attend « avec impatience » ce dernier rendez-vous de la saison du FC Metz à Saint-Symphorien. « La priorité, c’est que nous tracions notre route », prévient l’entraîneur messin.
La pression monte-t-elle à mesure que s’approche cette rencontre face à Tours ? « On a hâte d’en découdre. Hâte d’être au coup d’envoi. Tout le monde est évidemment impatient, mais ce n’est pas la peine, non plus, d’en rajouter. Nous n’avons pas bouleversé nos habitudes cette semaine. Et, surtout, il ne faut surtout pas oublier qu’en face, il y a un adversaire. Tours va venir à Saint-Symphorien pour jouer. Quant à la pression, elle doit être positive ! Si on fait du foot au niveau professionnel, c’est pour vivre ces instants-là. Avec l’ambition, l’envie et le désir de gagner. À condition de jouer le match pendant. Pas avant, ni après. »
• Le FC Metz peut tout de même vivre un moment très particulier ce vendredi… « Si ce match est important, c’est qu’on a su se le rendre important. Le mérite en revient à tout le club, au staff et, bien entendu, aux joueurs. Ils ont su se ménager la possibilité d’une sortie héroïque devant leur public. Personne n’a envie de manquer cette occasion. Mais je le répète, jouons ce match. Gardons en mémoire l’échec de Lens, dans un stade pourtant plein, face au Paris FC ( 0-1 ) lors de la dernière journée. »
• Allez-vous garder un œil attentif sur le résultat de la rencontre Auxerre et Le Havre ? « Concentrons-nous d’abord sur notre propre prestation. Je le répète depuis plusieurs semaines : la priorité, c’est que nous tracions notre route ! Mon rôle, c’est aussi de ramener tout le monde à la raison. Du coup, même si on sait que le résultat du Havre conditionne beaucoup de belles choses, on ne doit pas se focaliser là-dessus. En tout cas, pas pendant le match. Je ne vais pas faire comme à l’époque où j’étais à à Louhans-Cuiseaux (entre 1997 et 2001), écouter le Multiplex d’Europe 1 sur mon banc pour me tenir informé… Il existe d’autres moyens et on sera forcément au courant. Mais pensons d’abord à remplir notre part du contrat. »
« Le public doit être le douzième homme »
• Saint-Symphorien va faire le plein pour ce dernier rendez-vous du FC Metz à domicile. Pression supplémentaire ou vrai plaisir ? « Bien entendu que c’est une sorte de pression. Mais le public, il va falloir l’emmener avec nous. On sait que ce public messin est très très chaud. Il doit être le douzième homme, et il le sera, j’en suis certain. Quoi qu’il arrive, nous devons lui offrir une belle conclusion de la saison à la maison. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Kévin Lejeune retrouve le groupe du FC Metz

Kévin Lejeune. Photo Pascal BROCARD
Touché à la cheville, le capitaine messin a participé normalement à l’entraînement. « Il est apte », dit son entraîneur. Pas sûr qu’il débute…
Kévin Lejeune est débarrassé de son problème à la cheville, il a participé aux séances d’entraînement cette semaine, il apparaît dans le groupe concocté par Philippe Hinschberger et il « est apte à jouer », dixit son entraîneur.
Alors ? Alors le capitaine n’est pas certain de récupérer son brassard au coup d’envoi. Il pourrait débuter Metz-Tours sur le banc. Pour éviter la rechute et pour préserver une continuité dans un onze qui a donné satisfaction à Dijon (0-4). Mais sa présence n’en demeurait pas moins importante et d’abord pour son poids dans le vestiaire. D’autant que son entraîneur n’a jamais exclu hier, d’impliquer Lejeune dans l’affaire.
L’intéressé remplace Krivets dans le groupe. C’est le seul changement notable observé du côté du FC Metz. Philippe Hinschberger devrait logiquement reconduire le 4-4-2 du moment, avec le duo Diallo-Bekamenga en attaque. Le technicien a même promis un « meilleur » Bekamenga qu’à Dijon.
Givet avec Tours
S’agissant de Tours, Marco Simone doit revoir sa charnière en défense. Le jeune Florian Miguel était déjà blessé au genou et Thibaut Cillard l’a rejoint à l’infirmerie, fracture des côtes oblige…
Un élément de poids fera pourtant le voyage : Gaël Givet. L’ancien international français est le 17e homme du groupe. Il s’est entraîné toute la saison avec Tours, a joué avec la réserve également et il accompagne l’équipe à la demande des joueurs.
Ch. J.
Le retour de la moustache du président Serin

Bernard Serin avait confié sa moustache aux mains expertes d’Ahmed Kashi à Auxerre, fin avril 2014. Photo Pascal BROCARD
Bernard Serin a encore promis de raser sa moustache en cas de montée en Ligue 1. C’en devient une manie chez le président du FC Metz. La preuve.
L’affaire remonte à 2014, fin avril. Bernard Serin avait décidé de se découvrir de plusieurs fils, en sacrifiant sa moustache pour célébrer le retour en Ligue 1. Coiffeur officiel du vestiaire, Ahmed Kashi s’était improvisé barbier, naturellement préposé au débroussaillage du philtrum présidentiel. À jamais, le milieu franco-algérien pourra se vanter d’avoir posé une main délicate sur la joue de son patron, prouvant au passage qu’il maniait aussi bien la tondeuse électrique que les coups de serpette sur la pelouse. Kashi, c’est vrai, avait plus d’un talent.
Nous voici en mai 2016 et il plairait, semble-t-il, au boss de remettre le (dé) couvert. Les poils et la Ligue 2 sont revenus en deux ans, la perspective de monter en Ligue 1 également. En cas de succès, Bernard Serin a donc lancé l’hypothèse d’une nouvelle épilation. « Ma moustache est disponible pour la bonne cause, pour la montée en Ligue 1 », a lâché le président.
Deux ans plus tard, le salon de coiffure a changé. La taille est programmée ce vendredi soir à Saint-Symphorien et non au stade de l’Abbé-Deschamps. Départ de Kashi oblige, l’artisan barbier ne sera pas le même non plus, mais un nouveau candidat s’est d’ores et déjà déclaré. Pour préserver son anonymat, signalons simplement qu’il est gardien titulaire…
Curieuse manie, en l’occurrence, que d’offrir ses bacchantes en pâture pour fêter des moments d’exception… La moustache du président est finalement une prime de montée à Metz. Elle a beau être généreuse sous le nez du garçon, elle ne nourrit pas son homme. Mais tous les leviers de motivation sont bons à prendre à ce stade de la saison.
Comique de répétition
Cette fois, l’idée manque un peu d’originalité tout de même, le comique devient répétition. Non, cela ne suffira pas. Car l’initiative ne rend pas grâce aux difficultés traversées par les Grenats dans ce championnat. Encore moins à l’exploit de se retrouver à quelques points du bonheur, alors que tout semblait compromis après le passage à Auxerre, chez le barbier d’antan.
Argument suprême et admis par Bernard Serin lui-même : son épouse le préférait moustachu. Et il n’est plus question là d’un ornement de 30 ans, mais de jeunes poils, vieux, à peine, de deux printemps. Ayons pitié, laissons-les s’imprégner des gouttes de champagne espérées.
Rappelons aussi, un peu superstitieux, que la suite, en L1, en a poussé plus d’un à s’arracher les cheveux. Alors Le Républicain Lorrain ne cautionne pas ce pari de petit joueur, mais réclame davantage de nouveauté, d’audace. La boule à zéro peut-être. Ou la fameuse chanson dans le stade. Les supporters la réclament depuis si longtemps…
Ch. J.
Les échos du FC Metz

Grégory Proment. Photo Anthony PICORÉ
Proment
De retour en Moselle cet été, pour s’y installer, Grégory Proment s’offre un premier crochet par Metz dès ce vendredi. L’ancien capitaine des Grenats, actuellement entraîneur de la réserve de Caen, tenait en effet à être présent au stade Saint-Symphorien pour assister au match qui pourrait consacrer la montée de son club de cœur.
Arbitre
François Letexier a été désigné pour arbitrer Metz-Tours. Il a déjà officié lors des rencontres face à Clermont (2-2) et à Valenciennes (défaite 2-1).
Message
C’était la foule des grands jours, ce jeudi, à l’occasion de l’entraînement des Messins. Plus de 200 spectateurs ont, en effet, assisté aux ultimes réglages des hommes de Philippe Hinschberger. Ces derniers ont sans aucun doute aprécié le message des supporters : « A une marche du bonheur, un dernier effort tous ensemble ».

Défaite
Le match aller face à Tours constitue un bien mauvais souvenir pour le FC Metz. Défait 2-0 au Stade de la Vallée du Cher, en décembre, à l’occasion de la 19e journée, le club à la Croix de Lorraine avait alors quitté le podium de la Ligue 2. C’est ce match qui avait précipité l’éviction de José Riga.
32 joueurs
Metz aura utilisé 32 joueurs cette saison, ce qui représente quasiment… trois équipes. Après avoir cherché la bonne ossature, Philippe Hinschberger a apporté un peu de stabilité humaine dans le groupe.
Papa
Soir de fête à Saint-Symphorien ? Daniel Candeias, lui, espère sûrement faire trembler les filets pour célébrer un heureux événement. Le milieu de terrain offensif portugais est devenu papa d’un petit garçon cette semaine. Les enfants sont d’ailleurs le thème du moment puisque les joueurs avaient convié leur progéniture à l’entraînement ce jeudi.
Le chiffre : 23 500
AFFLUENCE. Le stade Saint-Symphorien va très probablement afficher complet, ce vendredi, pour la venue de Tours, le dernier rendez-vous du FC Metz à domicile cette saison. En effet, quelque 23 500 billets avaient déjà été écoulés ce jeudi. Pour rappel, jusqu’ici la meilleure affluence dans l’antre grenat a été enregistrée le 18 septembre 2015. Ce soir-là, pas moins de 24 071personnes avaient assisté au derby face au voisin nancéien 0-0).

Le onze messin aura le plaisir de jouer sa montée, ou de s’en rapprocher, dans un stade Saint-Symphorien qui aura fait le plein. Photo Pascal BROCARD
Dernier match à domicile pour le FC Metz qui peut officialiser sa montée en Ligue 1 ce vendredi, en fonction du résultat du Havre en particulier. La priorité absolue reste en Moselle : il faut d’abord battre Tours.
Metz veut sa nuit debout. Pas un mouvement contestataire, politique ou révolutionnaire, mais un chavirement populaire, une victoire partagée avec, sans doute aussi, autant l’avouer, son lot de soulagement.
Ce vendredi, Saint-Symphorien s’installe justement dans ce carrefour de sentiments. Son public ne fera peut-être pas l’économie d’angoisses, mais il s’y est habitué à la longue. L’affluence monstre, de toute façon, suffira à montrer que cette équipe a déjà atteint un objectif autrefois bien flou : fédérer autour d’elle. Se sentir portée.
Gagner d’abord
Concrètement, le chemin le plus court vers la Ligue 1 passe par un succès contre Tours. Si Le Havre ne gagne pas à Auxerre, la montée sera officielle. L’itinéraire bis se veut plus tortueux : un nul peut ouvrir les mêmes portes, mais sous ces conditions : une défaite normande et pas de victoire du Red Star face à Dijon.
Le public se dédoublera donc un peu tout à l’heure : à la fois spectateur de Metz-Tours et supporter de la Bourgogne. Car Auxerre peut sceller l’affaire et, vu d’ici, Dijon ferait un champion de L2 plus appréciable. Même dans les moments d’euphorie, certains ultras gardent une pensée vers Nancy…
Pas d’enjeu pour Tours
Bien sûr, le FC Metz n’a pas le droit de flancher là. Ce serait incompréhensible et donc incompris. Avec six victoires en sept matches, ses joueurs ont accompli le nécessaire pour doper leur confiance et se hisser sur le balcon qui donne à voir la Ligue 1. Alors il est l’heure de faire le grand saut contre un adversaire qui n’a plus grand-chose à espérer de sa saison. Sinon la fin. Tours est en effet coincé dans un bourrelet de ce classement au ventre bien mou et se prépare à quitter un entraîneur (Marco Simone) en conflit avec sa direction.
Voilà qui tranche singulièrement avec l’ambiance du moment en Moselle. Où l’on savoure la leçon assénée au Red Star (2-0) et le coup de Trafalgar à Dijon (0-4). Où un coach qui n’a porté que ce maillot peut connaître sa première montée en L1 dans un stade hautement symbolique. Et où l’on reparle de la moustache en péril du président. Celle-ci ne tombe qu’avec les bonnes nouvelles.
Avant d’être un adieu à la Ligue 2, cet ultime match à domicile de la saison est aussi un au revoir au public messin. Le temps d’un dernier rendez-vous, pour en donner un autre, en meilleure compagnie. Marseille, Lyon, Saint-Etienne et Paris. Oui, surtout Paris.
Mercredi matin, Matthieu Udol, authentique enfant du club, invitait chacun et d’abord lui-même à « profiter du moment ». Le plaisir, il est vrai, s’accommode bien des envies de conquête. Moralité : autant soigner la fête et souhaiter un coup de pouce de l’extérieur. Histoire d’éviter de voir Lens avec la peur au ventre, vendredi prochain.
Bref, ami Grenat, ne calcule pas et ne procrastine pas non plus. Le lendemain de l’Ascension est un jour parfait pour conclure. Alors, Metz, tu montes ce soir ?
Christian JOUGLEUX.
Pour Philippe Hinschberger, le FC Metz doit « d’abord remplir sa part du contrat »

Philippe Hinschberger aborde la rencontre « avec ambition, envie et le désir de gagner ». Photo Pascal BROCARD
Philippe Hinschberger attend « avec impatience » ce dernier rendez-vous de la saison du FC Metz à Saint-Symphorien. « La priorité, c’est que nous tracions notre route », prévient l’entraîneur messin.
La pression monte-t-elle à mesure que s’approche cette rencontre face à Tours ? « On a hâte d’en découdre. Hâte d’être au coup d’envoi. Tout le monde est évidemment impatient, mais ce n’est pas la peine, non plus, d’en rajouter. Nous n’avons pas bouleversé nos habitudes cette semaine. Et, surtout, il ne faut surtout pas oublier qu’en face, il y a un adversaire. Tours va venir à Saint-Symphorien pour jouer. Quant à la pression, elle doit être positive ! Si on fait du foot au niveau professionnel, c’est pour vivre ces instants-là. Avec l’ambition, l’envie et le désir de gagner. À condition de jouer le match pendant. Pas avant, ni après. »
• Le FC Metz peut tout de même vivre un moment très particulier ce vendredi… « Si ce match est important, c’est qu’on a su se le rendre important. Le mérite en revient à tout le club, au staff et, bien entendu, aux joueurs. Ils ont su se ménager la possibilité d’une sortie héroïque devant leur public. Personne n’a envie de manquer cette occasion. Mais je le répète, jouons ce match. Gardons en mémoire l’échec de Lens, dans un stade pourtant plein, face au Paris FC ( 0-1 ) lors de la dernière journée. »
• Allez-vous garder un œil attentif sur le résultat de la rencontre Auxerre et Le Havre ? « Concentrons-nous d’abord sur notre propre prestation. Je le répète depuis plusieurs semaines : la priorité, c’est que nous tracions notre route ! Mon rôle, c’est aussi de ramener tout le monde à la raison. Du coup, même si on sait que le résultat du Havre conditionne beaucoup de belles choses, on ne doit pas se focaliser là-dessus. En tout cas, pas pendant le match. Je ne vais pas faire comme à l’époque où j’étais à à Louhans-Cuiseaux (entre 1997 et 2001), écouter le Multiplex d’Europe 1 sur mon banc pour me tenir informé… Il existe d’autres moyens et on sera forcément au courant. Mais pensons d’abord à remplir notre part du contrat. »
« Le public doit être le douzième homme »
• Saint-Symphorien va faire le plein pour ce dernier rendez-vous du FC Metz à domicile. Pression supplémentaire ou vrai plaisir ? « Bien entendu que c’est une sorte de pression. Mais le public, il va falloir l’emmener avec nous. On sait que ce public messin est très très chaud. Il doit être le douzième homme, et il le sera, j’en suis certain. Quoi qu’il arrive, nous devons lui offrir une belle conclusion de la saison à la maison. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Kévin Lejeune retrouve le groupe du FC Metz

Kévin Lejeune. Photo Pascal BROCARD
Touché à la cheville, le capitaine messin a participé normalement à l’entraînement. « Il est apte », dit son entraîneur. Pas sûr qu’il débute…
Kévin Lejeune est débarrassé de son problème à la cheville, il a participé aux séances d’entraînement cette semaine, il apparaît dans le groupe concocté par Philippe Hinschberger et il « est apte à jouer », dixit son entraîneur.
Alors ? Alors le capitaine n’est pas certain de récupérer son brassard au coup d’envoi. Il pourrait débuter Metz-Tours sur le banc. Pour éviter la rechute et pour préserver une continuité dans un onze qui a donné satisfaction à Dijon (0-4). Mais sa présence n’en demeurait pas moins importante et d’abord pour son poids dans le vestiaire. D’autant que son entraîneur n’a jamais exclu hier, d’impliquer Lejeune dans l’affaire.
L’intéressé remplace Krivets dans le groupe. C’est le seul changement notable observé du côté du FC Metz. Philippe Hinschberger devrait logiquement reconduire le 4-4-2 du moment, avec le duo Diallo-Bekamenga en attaque. Le technicien a même promis un « meilleur » Bekamenga qu’à Dijon.
Givet avec Tours
S’agissant de Tours, Marco Simone doit revoir sa charnière en défense. Le jeune Florian Miguel était déjà blessé au genou et Thibaut Cillard l’a rejoint à l’infirmerie, fracture des côtes oblige…
Un élément de poids fera pourtant le voyage : Gaël Givet. L’ancien international français est le 17e homme du groupe. Il s’est entraîné toute la saison avec Tours, a joué avec la réserve également et il accompagne l’équipe à la demande des joueurs.
Ch. J.
Le retour de la moustache du président Serin

Bernard Serin avait confié sa moustache aux mains expertes d’Ahmed Kashi à Auxerre, fin avril 2014. Photo Pascal BROCARD
Bernard Serin a encore promis de raser sa moustache en cas de montée en Ligue 1. C’en devient une manie chez le président du FC Metz. La preuve.
L’affaire remonte à 2014, fin avril. Bernard Serin avait décidé de se découvrir de plusieurs fils, en sacrifiant sa moustache pour célébrer le retour en Ligue 1. Coiffeur officiel du vestiaire, Ahmed Kashi s’était improvisé barbier, naturellement préposé au débroussaillage du philtrum présidentiel. À jamais, le milieu franco-algérien pourra se vanter d’avoir posé une main délicate sur la joue de son patron, prouvant au passage qu’il maniait aussi bien la tondeuse électrique que les coups de serpette sur la pelouse. Kashi, c’est vrai, avait plus d’un talent.
Nous voici en mai 2016 et il plairait, semble-t-il, au boss de remettre le (dé) couvert. Les poils et la Ligue 2 sont revenus en deux ans, la perspective de monter en Ligue 1 également. En cas de succès, Bernard Serin a donc lancé l’hypothèse d’une nouvelle épilation. « Ma moustache est disponible pour la bonne cause, pour la montée en Ligue 1 », a lâché le président.
Deux ans plus tard, le salon de coiffure a changé. La taille est programmée ce vendredi soir à Saint-Symphorien et non au stade de l’Abbé-Deschamps. Départ de Kashi oblige, l’artisan barbier ne sera pas le même non plus, mais un nouveau candidat s’est d’ores et déjà déclaré. Pour préserver son anonymat, signalons simplement qu’il est gardien titulaire…
Curieuse manie, en l’occurrence, que d’offrir ses bacchantes en pâture pour fêter des moments d’exception… La moustache du président est finalement une prime de montée à Metz. Elle a beau être généreuse sous le nez du garçon, elle ne nourrit pas son homme. Mais tous les leviers de motivation sont bons à prendre à ce stade de la saison.
Comique de répétition
Cette fois, l’idée manque un peu d’originalité tout de même, le comique devient répétition. Non, cela ne suffira pas. Car l’initiative ne rend pas grâce aux difficultés traversées par les Grenats dans ce championnat. Encore moins à l’exploit de se retrouver à quelques points du bonheur, alors que tout semblait compromis après le passage à Auxerre, chez le barbier d’antan.
Argument suprême et admis par Bernard Serin lui-même : son épouse le préférait moustachu. Et il n’est plus question là d’un ornement de 30 ans, mais de jeunes poils, vieux, à peine, de deux printemps. Ayons pitié, laissons-les s’imprégner des gouttes de champagne espérées.
Rappelons aussi, un peu superstitieux, que la suite, en L1, en a poussé plus d’un à s’arracher les cheveux. Alors Le Républicain Lorrain ne cautionne pas ce pari de petit joueur, mais réclame davantage de nouveauté, d’audace. La boule à zéro peut-être. Ou la fameuse chanson dans le stade. Les supporters la réclament depuis si longtemps…
Ch. J.
Les échos du FC Metz

Grégory Proment. Photo Anthony PICORÉ
Proment
De retour en Moselle cet été, pour s’y installer, Grégory Proment s’offre un premier crochet par Metz dès ce vendredi. L’ancien capitaine des Grenats, actuellement entraîneur de la réserve de Caen, tenait en effet à être présent au stade Saint-Symphorien pour assister au match qui pourrait consacrer la montée de son club de cœur.
Arbitre
François Letexier a été désigné pour arbitrer Metz-Tours. Il a déjà officié lors des rencontres face à Clermont (2-2) et à Valenciennes (défaite 2-1).
Message
C’était la foule des grands jours, ce jeudi, à l’occasion de l’entraînement des Messins. Plus de 200 spectateurs ont, en effet, assisté aux ultimes réglages des hommes de Philippe Hinschberger. Ces derniers ont sans aucun doute aprécié le message des supporters : « A une marche du bonheur, un dernier effort tous ensemble ».

Défaite
Le match aller face à Tours constitue un bien mauvais souvenir pour le FC Metz. Défait 2-0 au Stade de la Vallée du Cher, en décembre, à l’occasion de la 19e journée, le club à la Croix de Lorraine avait alors quitté le podium de la Ligue 2. C’est ce match qui avait précipité l’éviction de José Riga.
32 joueurs
Metz aura utilisé 32 joueurs cette saison, ce qui représente quasiment… trois équipes. Après avoir cherché la bonne ossature, Philippe Hinschberger a apporté un peu de stabilité humaine dans le groupe.
Papa
Soir de fête à Saint-Symphorien ? Daniel Candeias, lui, espère sûrement faire trembler les filets pour célébrer un heureux événement. Le milieu de terrain offensif portugais est devenu papa d’un petit garçon cette semaine. Les enfants sont d’ailleurs le thème du moment puisque les joueurs avaient convié leur progéniture à l’entraînement ce jeudi.
Le chiffre : 23 500
AFFLUENCE. Le stade Saint-Symphorien va très probablement afficher complet, ce vendredi, pour la venue de Tours, le dernier rendez-vous du FC Metz à domicile cette saison. En effet, quelque 23 500 billets avaient déjà été écoulés ce jeudi. Pour rappel, jusqu’ici la meilleure affluence dans l’antre grenat a été enregistrée le 18 septembre 2015. Ce soir-là, pas moins de 24 071personnes avaient assisté au derby face au voisin nancéien 0-0).