R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

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Amsalem
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R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar Amsalem » 14 mai 2016, 07:02

Les Messins l’ont fait !

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Yeni Ngbakoto un peu trop court devant le but lensois. Photo Pascal BROCARD

Bien que logiquement battus à Lens (1-0), les Messins ont mené à bien leur mission. Au bout d’une soirée irrespirable, le FC Metz a validé son ticket pour l’élite. Chapeau !

Rien, vraiment rien, n’aura été épargné aux supporters messins cette saison. Jusqu’au bout, le FC Metz aura joué avec leurs nerfs. Mais finalement, la délivrance n’en est que plus belle. Les Lorrains, bien que battus à Lens, ce vendredi, ont quitté le Pas-de-Calais avec leur ticket pour la Ligue 1 dans la soute à bagages.

De nos envoyés spéciaux à Lens

Mais jusqu’au bout, ils auront souffert. D’abord parce qu’ils ont rapidement encaissé un but, œuvre de Nomenjanahary qui glissait le ballon entre les jambes de Didillon (1-0, 8e ). Ensuite, parce que Le Havre a joué son va-tout jusqu’au bout, empilant les buts en même temps que les hommes de Philippe Hinschberger découvraient à quoi pouvait ressembler l’enfer sur terre dans une enceinte de Bollaert en ébullition après la pause. Pour autant, les Havrais, vainqueurs de Bourg-en-Bresse 5-0 laissent les Grenats filer, de justesse vers l’élite. En effet, Le HAC dispose du même nombre de points que les Mosellans (65) et de la même différence de buts (+15) mais ils ont une moins bonne attaque (52 buts marqués contre 54). Une logique mathématique qui importe peu au moment de clôturer cette saison ô combien crispante. Le FC Metz a réussi son pari. Son objectif : le retour au sein de l’élite un an seulement après l’avoir quittée.

Crispante, la soirée lensoise le fût également. Les hommes d’Antoine Kombouaré avaient prévenu : ils voulaient offrir une belle fête à leurs supporters pour leur dernière sortie de la saison. Eux aussi, ont tenu leur engagement.

Insoutenable suspense

Et avec un brin de réalisme, ils auraient même pu anéantir le rêve des Messins qui ont paru bien crispés tout au long de la rencontre malgré un léger sursaut en fin de première période lorsqu’Habib Diallo (38e ), Daniel Candeias (39e ) puis Yeni Ngbakoto (44e ) ont fait passer quelques sueurs froides dans la défense des Sang et Or.

Avant cela, les Lensois avaient multiplié les accélérations et les situations aux abords de la surface de réparation de Thomas Didillon. Mais Jonathan Rivierez a joué les pompiers de services devant Nomenjanahary (15e ) et le poteau est venu à la rescousse du gardien mosellan (20e ). Après la pause, les affaires n’étaient guère plus engageantes d’autant qu’une partie des supporters du RCL, en grève en première mi-temps, ont mis le feu dans le futur stade de l’Euro 2016.

Balliu devait ainsi éteindre l’incendie face à Nomenjanahary (62e ) et dégager, sur sa ligne, une tête de Ba sur le corner qui suivait (63e ). Oui, Metz souffrait. Et les nouvelles venues du Havre n’arrangeaient rien. Mais jusqu’au bout, les Messins ont tenu, s’offrant même quelques opportunités pour mettre un terme à cet insoutenable suspense. En vain puisqu’Habib Diallo croisait trop sa frappe (65e ) avant de manquer son contrôle, seul dans la surface (75e ).

Finalement, après un ultime sauvetage de Thomas Didillon face à Banza (89e ) et une dernière salve du duo Lejeune-Ngbakoto (90e +3), les Messins pouvaient laisser éclater leur joie. La récompense pour une groupe qui aura finalement cru en son destin jusqu’au bout. La récompense d’un entraîneur et d’un staff qui auront remis le FC Metz sur de bons rails. Ceux qui les mènent aujourd’hui droit vers la Ligue 1.

Jean-Sébastien GALLOIS.

La minute nécessaire de Monsieur Balliu

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Ivan Balliu a sauvé la mise à deux reprises en début de rencontre. Et évité le pire. Photo Pascal BROCARD

Le défenseur espagnol a signé deux actions qui ont grandement soulagé une équipe de Metz paralysée par l’événement.

DIDILLON. Nomenjanahary le pousse à commettre une faute de main (8e ), ce qui n’est jamais engageant pour entrer en confiance. De fait, il n’a pas dégagé la sérénité habituelle, mais a su capter une frappe avec rebond de Bourigeaud (54e ), ainsi qu’un tir de Cyprien (81e ) et il a été sauvé par la présence de Balliu au second poteau sur un corner lensois (63e ).

BALLIU. Un petit dégagement de la tête devant Nomenjanahary (62e ) puis un autre dans la foulée pour épargner à Metz le 2-0 (63e ) : en une minute, le défenseur espagnol a réalisé deux actions indispensables. S’il s’est avéré discret en première période, Balliu a su se montrer en deuxième. Précieux finalement.

MILAN. Il est grand, costaud et capitaine, mais il fut d’une rare discrétion dans cette partie, s’attachant essentiellement à rester en place pour préserver son camp.

RIVIEREZ. Nomenjanahary lui fausse compagnie pour l’ouverture du score (8e ), mais il ne l’a pas fait deux fois (37e ). Ce but viendra toutefois ternir son bilan alors qu’il s’est ensuite battu sans relâche pour limiter Lens à ce seul avantage.

UDOL. Il a essayé de dédoubler régulièrement avec Yeni Ngbakoto mais il n’a pas eu beaucoup d’influence offensivement, faute d’espaces ou de choix judicieux. En revanche, ses interventions devant une frappe d’Autret (44e ) et un corner de Cyprien (52e ) ont rendu service aux Grenats.

CANDEIAS. Quelle énergie ! Il a fait plaisir à voir par son activité incessante, ses retours défensifs et ses courses dans son couloir. Lui s’est montré à hauteur de l’enjeu à Lens, en mouillant le maillot pour son dernier match en prêt. Remplacé par Kaboré (68e ).

REIS. Il a parfois glissé un pied sur le ballon pour déjouer les plans lensois et sa vigilance sur un centre d’Autret (40e ) a épargné des angoisses à ses coéquipiers, mais son influence fut très limitée dans ce match de la peur. Relayé par Doukouré (57e ) au moment où Philippe Hinschberger a souhaité apporter de l’impact à la récupération.

MANDJECK. Il s’est battu, comme à l’accoutumée, et s’est souvent retrouvé derrière pour densifier la défense messine, mais il n’a pas participé à rendre ses coéquipiers moins fébriles.

NGBAKOTO. Disponible, volontaire mais muselé par la défense lui aussi. C’est dommage. Sa petite talonnade pour Diallo ne manquait pas d’astuce (38e ) et son coup franc avant la pause n’est pas passé loin du cadre (45e +1).

DIALLO. Ce n’était pas une soirée favorable aux attaquants messins. Le jeune Sénégalais a pu le vérifier. Il n’a pas eu beaucoup d’occasions à se glisser sous les crampons et sa frappe croisée a été interceptée par Vachoux (65e ). Un contrôle raté (75e ) le prive également d’un dixième but cette saison, son objectif…

BEKAMENGA. Son nom a été conspué par un stade entier et chaque ballon touché fut accompagné d’une vague de sifflets. Lens s’est souvenu bruyamment de Bekamenga et lui a fait savoir. Malheureusement, il n’a pas pu faire taire ses détracteurs avec une tête à côté (17e ) et une remise pour Candeias dégagée par la défense (39e ). Remplacé, à la mi-temps, par Lejeune qui a apporté son toucher dans les transmissions et son expérience dans la gestion.

Christian JOUGLEUX.

Signé Nomenjanahary

Lalaïna Nomenjanahary a offert une dernière victoire à Lens avant de quitter le club et il a provoqué bien des tourments du côté de Metz. La défense centrale des Sang et Or a également fait preuve d’une solidité à toute épreuve face à des Grenats peu inspirés devant, tandis que le capitaine, Wilan Cyprien, s’est montré particulièrement saignant au milieu de terrain. Avec davantage de réussite enfin, Autret aurait pu priver le FC Metz de sa montée. Sans oublier ce public bouillant et passionné, capable de pousser une équipe avec sa ferveur incandescente. Ce n’est pas une légende.

« On savait que ce scénario pouvait arriver »

Philippe Hinschberger, entraîneur de Metz : « On est content mais il faut digérer ce non-match qu’on a fait. On savait que ce scénario pouvait arriver, on a toujours refusé de l’envisager. Ce soir, c’est le multiplex qui était content (rires). À dix minutes de la fin, je ne voulais même plus savoir le score du Havre car on avait atteint la limite du débordement. J’ai essayé de le gérer mais il n’y avait rien à faire. On a fait un peu le même début de match qu’à Dijon, où on était ensuite revenu. Sauf que là, on ne l’a jamais fait. On gardera en mémoire que cette soirée s’est bien terminée. Il faut oublier la déception du match. Dans deux mois, on en parlera plus. La montée, c’était l’objectif. On a gagné 19 matches, la saison est bouclée. Je veux avoir un clin d’œil pour les joueurs, le staff. C’est au quotidien que cette montée s’est jouée. »

Antoine Kombouaré, entraîneur de Lens : « Peut-être que pour nous, c’était plus facile car on était libéré. L’enjeu était de réagir après trois défaites. Par contre, on a vu cette équipe de Metz très crispée, tendue. À l’image de cette saison, on a fait preuve d’une inefficacité terrible. Mais c’est forcément une grosse satisfaction. C’était l’occasion de remercier notre formidable public. On n’a aucun regret, on est à notre place. »

Kévin Lejeune, milieu du FC Metz : « On s’est chié dessus, on peut le dire. On n’a pas du tout été au rendez-vous. Mais on est en Ligue 1 et c’est le plus important. Il faut savourer ça ! »

Cheick Doukouré, milieu du FC Metz : « Je n’ai jamais vu une ambiance comme ça dans le vestiaire. Ce match est à l’image de notre saison. On a fait peur à tout le monde et, au final, on s’en sort bien. Mais ce n’est pas volé. Dans les moments clefs, on a su engranger des points. Là, quand je suis rentré en deuxième mi-temps, je savais que ça commençait vraiment à sentir mauvais. On était désorganisé, on n’avait pas d’emprise sur le jeu… Bon, on se contentera de ce mauvais match. On savait avant de venir que cela sentait plutôt bon pour nous et on a failli tout perdre. Dieu est avec nous. »

Thomas Didillon, gardien du FC Metz : « Avec le début de match qu’on fait, le 3-0 du Havre à la mi-temps, j’ai repensé au scénario catastrophe de 1998… C’était vraiment dur. Mais bon, on s’en fout des mondanités là. On est en L1 et c’est un chouette pied de nez par rapport à la saison qu’on a faite. On a dû aller chercher les choses et là, on s’est chié dessus, mais ce qui compte, c’est qu’on est en Ligue 1. »

Bernard Serin, président du FC Metz : « Il faut savourer cette montée. On a besoin de se pincer parce que cela a vraiment été compliqué. Alors je tiens à remercier les joueurs qui ont réussi quelque chose d’exceptionnel, les deux staffs et j’ai aussi une pensée pour nos supporters qui n’ont pas pu venir à Lens, pour nos partenaires, pour les Havrais qui doivent être démolis et une dernière pensée toute particulière pour Dominique D’Onofrio qui nous a quittés. Maintenant, on va se réserver le droit de fêter. »

Hinschberger soulagé mais sonné

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Philippe Hinschberger, en compagnie de Guido Milan. L’entraîneur messin a eu bien du mal à savourer. Photo Pascal BROCARD

Face à la presse, l’entraîneur du FC Metz est apparu encore perturbé par le scénario du match.

Face à la presse, l’entraîneur du FC Metz est apparu encore perturbé par le scénario du match. Incapable de savourer. Philippe Hinschberger a « toujours refusé d’envisager le scénario », mais l’impossible a failli se produire sous ses yeux. « A un but près, on ne vivait pas le même retour. C’était mort », admettait l’intéressé. Comme interdit. Sidéré.

L’entraîneur n’a pas compris. Comment Metz a pu se crisper à ce point et se fourvoyer dans un football de la peur ? « Je ne sais pas trop. On a fait le même début de match qu’à Dijon, on s’est fait laminer ». Une autre ? « Les deux équipes ne faisaient pas le même sport ». Sinon ? « On aurait mérité d’en prendre plus ». Moralité ? « Cette montée tient du miracle ».

Voilà pour le constat. Hinschberger, lucide sur les événements, se gardait bien de fanfaronner et peinait même à partager un soulagement et un bonheur qui prendront corps avec le temps. A chaud, ce n’était pas le moment. Il glissera tout de même que cette première accession en L1, avec Metz, « représente énormément » car il est « un enfant du club ». Au passage, l’entraîneur a remercié « tous les joueurs, le staff, le président, le club », mais il lui fallait manifestement le temps de la digestion pour goûter au plaisir qui s’offre aux Grenats.

L’histoire finalement retiendra que ces garçons ont « rempli le contrat ». Le technicien, lui, se souviendra sans doute du scénario le plus dingue donné à vivre sur un banc. Nul doute qu’il ne voudra jamais le revivre…

Ch. J.

Le sens du suspense

Depuis 2011, le FC Metz n’a jamais vécu deux saisons de suite dans le même championnat. C’est heureux, aujourd’hui, qu’il ne reste pas en Ligue 2, mais il faut cesser maintenant. Se poser un peu. Bernard Serin a le droit de garder sa moustache et les supporters ont envie de chanter durablement dans l’élite.

Avant de se projeter, il faut d’abord savourer et reconnaître à Metz un authentique sens du suspense. Qui l’aurait vu si beau, si haut, après une saison pareille ? L’été dernier, le club est venu avec un nouvel entraîneur, un recrutement cosmopolite et des idées saugrenues de beau jeu. La suite ? Une présence permanente sur le podium ou dans ses environs, mais un doute plus constant encore sur sa capacité à aller au bout. Et d’abord au but.

Metz aura attendu la 34e journée pour battre une équipe du top 10. Il aura pratiqué un football souvent intermittent, mais il attendait la fin pour exprimer le meilleur avec des idées plus claires et un autre entraîneur. Que les Grenats soient félicités car ce petit monde revient de loin et arrive à point nommé. Ces garçons ont eu le mérite de croire en eux. Cela n’a pas toujours été notre cas. Qu’il est plaisant de s’être trompé.

Ch. J.


Un long, laborieux mais tellement beau scénario !

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Rien n’a été facile cette saison. Mais, comme face à Tours lors de l’avant-dernière journées, les Messins ont mis suffisamment de cœur et de hargne pour parvenir à leurs fins. Photo Pascal BROCARD

Cette saison, le FC Metz a connu une révolution culturelle. Deux entraîneurs. De désagréables montagnes russes. Il a alterné le médiocre, le moyen et le bon. Pour finalement atteindre son objectif : le retour en Ligue 1.

L’été en pente douce

Juillet 2015. Fraîchement relégué, le FC Metz repart sur les pelouses de Ligue 2 avec une unique ambition : retrouver l’élite. Entre un staff modifié et élargi, un effectif cosmopolite (18 nationalités différentes) et une volonté de beau jeu (trop) clairement revendiquée, le club à la Croix de Lorraine initie une profonde révolution. Résultat ? Le premier bilan chiffré est prometteur puisque les hommes de José Riga traversent les huit premières journées sans la moindre défaite (5 victoires, 3 nuls). Confortablement installés sur le podium, ils ne rassurent pourtant pas en termes de jeu. Le contenu de leurs prestations est imparfait – parfois inquiétant – mais la réussite est au rendez-vous. À l’image de ce succès miraculeux à Laval (0-1), le 11 septembre.

Légendes d’automne

Les miracles ne durent qu’un temps. José Riga, qui, pour ne rien arranger, se retrouve plongé dans une sombre affaire de corruption en Belgique, semble tâtonner. Aucune véritable ossature ne se dégage, de nombreuses recrues déçoivent. Metz est en manque d’idées. Le derby aller à Saint-Symphorien (0-0) en est la parfaite illustration. Mais, malgré cette fâcheuse irrégularité, les Lorrains, battus pour la première fois de la saison par Nîmes (1-2, 9e journée), maintiennent le cap. Troisièmes après le carton en trompe l’œil infligé à Bourg-en-Bresse (5-0) le 27 novembre, ils vont finir par être rattrapés par leur propre inconstance.

Le krach de décembre

Les quatre défaites de fin d’année – dont une piteuse élimination en Coupe de France à Wasquehal (2-1) – vont, en effet, installer le doute dans le vestiaire comme à l’extérieur. Juste avant Noël, Metz quitte le podium (6e ). José Riga, lui, est invité à quitter le banc. « Il y a eu trop de matches où l’équipe n’a pas existé », explique alors Bernard Serin qui choisit un ancien de la maison grenat, Philippe Hinschberger, pour relancer la machine.

Un signe en hiver

De fait, le FC Metz (qui s’est également séparé de quelques erreurs de casting comme Baldé, Özmen et Mayuka) retrouve l’étincelle en ce début d’année 2016 malgré une défaite du côté de Valenciennes (2-1), le 18 janvier. Qu’importe, les Messins, en progrès mais toujours branchés sur courant alternatif, retrouvent une nouvelle dynamique qui leur permet d’aborder le derby en étant sur le podium. À Nancy, Métanire et les siens arrachent le nul (2-2) dans le temps additionnel. Un collectif semble (enfin) s’affirmer et des individualités éclore (le nouvel arrivant Bekamenga avant la révélation Diallo).

Coup de froid en février

Pour autant, une nouvelle nappe de brouillard vient vite obscurcir l’horizon. Entre le 13 février et le 7 mars, le FC Metz n’avance à nouveau plus : trois défaites, un nul et le voilà éjecté du podium. L’espoir de montée ne tient plus qu’à un fil. Un sursaut d’orgueil est nécessaire. Le succès quasi inespéré face à Ajaccio (3-2), le 11 mars, va finalement remettre les hommes de Philippe Hinschberger sur de bons rails.

Le chant du printemps

À Paris, les Messins enchaînent (1-2) sans convaincre. Face à Niort, Habib Diallo offre trois nouveaux précieux points à son équipe (2-0). Metz est de retour. Plus stable malgré le gros couac auxerrois (4-0). Un naufrage collectif dont les Lorrains se relèvent en récitant une partition maîtrisée à Bourg-en-Bresse (0-3). Cerise sur le gâteau, la concurrence ne suit pas… Conséquence, les Mosellans retrouvent la troisième place. De quoi s’offrir un final aussi inespéré qu’excitant. Avant la délivrance de ce vendredi à Lens, Guido Milan et ses partenaires ont donc su entretenir la flamme en s’imposant face au Red Star (2-0) avant de faire imploser Dijon (0-4) chez lui puis de faire le travail proprement contre Tours (2-1). Le FC Metz est de retour en Ligue 1 : ce fut long, laborieux. Mais c’est beau !

Jean-Sébastien GALLOIS.

Carlos Freitas sur le départ

La parenthèse lorraine de Carlos Freitas devrait se refermer prochainement. Selon nos informations, le directeur sportif du FC Metz serait sur le départ, alors qu’il était arrivé l’été dernier en Moselle. C’est lui qui a présidé à l’essentiel du recrutement pour cet exercice en Ligue 2, avec plus ou moins de bonheur, mais le Portugais s’apprête finalement à quitter un club promu en Ligue 1. A ce titre, il n’a pas à rougir de son passage par la maison Grenat.


Les hommes du renouveau

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Guido Milan et Philippe Hinschberger ont le sourire. Leur FC Metz revient en Ligue 1. Photo Pascal BROCARD

Le retour en Ligue 1 est un succès collectif, qui a été permis par quelques nouveautés. Le changement d’entraîneur en tête. Et la révélation de certains joueurs en prime.

Le coach

Intronisé la veille de Noël, Philippe Hinschberger vivra sa première montée en Ligue 1, avec – attention symbole – le seul club qu’il a connu en tant que joueur. L’entraîneur n’est pas étranger à l’affaire, d’autant qu’il n’a pas choisi son effectif.

Son œuvre se résumera à deux axes forts : valeurs et simplification. Il n’a rien inventé, il a recyclé des principes de base. À savoir remettre le résultat au cœur du débat, avec goût de l’effort et de l’impact, et surtout asseoir une ossature rapidement pour assurer une stabilité indispensable sur le terrain. Dès lors, Metz a cessé de « jouer à la baballe » et de diversifier son équipe de départ, pour pratiquer un football plus direct, moins romantique mais plus pragmatique. Fidèle à la Ligue 2 en somme.

Philippe Hinschberger a également tenté des paris gagnants comme les lancements de Diallo et Udol, la charnière Milan-Rivierez ou le placement de Reis au poste de récupérateur. Les résultats lui ont donné raison.

Enfin, l’arrivée de ce nouveau staff (avec Gilles Bourges et Hugo Cabouret) a également contribué à ramener chaleur humaine et décontraction autour du club. C’était tout aussi nécessaire.

Guido Milan

Longtemps blessé, le défenseur argentin a pu connaître ses premières minutes cette saison sous Hinschberger. Il finira par s’installer durablement dans l‘équipe de départ et forme aujourd’hui un duo très opérant, dans l’axe, avec Jonathan Rivierez.

C’est lui qui offre la victoire à Metz, sur le terrain du Paris FC (1-2), d’un coup franc expert, et c’est lui qui signe une égalisation indispensable contre Tours (2-1). Sans oublier son aura dans le vestiaire où ce géant toujours positif, à la voix grave, n’hésite jamais à prendre la parole pour diffuser sa rage de vaincre ou simplement encourager les siens. Il n’a pas hérité du brassard de capitaine pour rien.

Georges Mandjeck

Philippe Hinschberger lui a demandé de rappeler « le Georges Mandjeck de Rennes ». La version Ligue 1 en fait, qui envoie des brins sur le terrain, ose en attaque et effectue des choix de passes pertinents. Résultat : le milieu camerounais est devenu un récupérateur bien différent en deuxième partie de saison. Plus autoritaire, plus sûr de son art. Il y eut bien sûr quelques déchets de-ci de-là (Ajaccio), mais le garçon a su se rendre incontournable. Et il fut énorme face au Red Star, dans un match charnière (2-0).

Christian Bekamenga

Sa métamorphose est spectaculaire. L’attaquant, prêté par Troyes, avait connu un début d’exercice affreux sous les couleurs du RC Lens qui avait fini par se passer de ses services. Le passage par Metz et les retrouvailles avec Hinschberger, qu’il avait connu à Laval, ont réveillé le buteur en sommeil. Christian Bekamenga a en effet signé son arrivée avec quatre buts en trois matches. Ce qui lui a valu le titre honorifique de meilleur joueur de Ligue 2 du mois de janvier.

Après un passage à vide, il a encore refait surface pour pointer, à ce jour, à huit réalisations avec les Grenats. Et quand "Bekamengoal" ne marque pas, il pèse sur des défenses obligées de le tenir sous surveillance. Bref, il aura compté dans cette saison.

Habib Diallo

Il est la révélation absolue. Rarement utilisé par José Riga et souvent cantonné au CFA 2, avec la réserve messine, l’attaquant sénégalais s’est imposé avec fracas dans la rotation de Philippe Hinschberger. C’est lui, d’ailleurs, qui a pris le relais de Bekamenga quand ce dernier a marqué le pas. Sa spécialité ? Le doublé. Habib Diallo en totalisait quatre après la 36e journée, pour un bilan de neuf buts et deux passes décisives.

Sans doute attendait-il son heure après des apparitions inabouties avec le staff précédent. Désormais, c’est un jeune attaquant perfectible mais en pleine confiance qui donne à voir son plaisir de jouer à Saint-Symphorien. Mieux : le gamin (20 ans) semble élargir sa palette à chaque sortie. Son petit ballon piqué pour le quatrième but à Dijon viendra facilement en témoigner.

Ch. J.

Carlo Molinari, ancien président du FC Metz : "Heureux avec un énorme H"

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Carlo Molinari. Photo Anthony PICORÉ

Carlo Molinari, ancien président du FC Metz : « Heureux avec un énorme H ! On est passé par des moments de doute tout au long de cette saison, mais maintenant, je suis très heureux ! »

René Lopez, président de la Ligue de Lorraine : « C’est une merveilleuse situation, d’autant que nos deux clubs lorrains montent en même temps. Ç a va booster le football régional. En début de saison, il y a eu de grandes espérances puis une chute en fin d’année qui nous a fait craindre le pire. On n’était pas très optimiste il y a peu. Mais il y a eu ensuite la victoire contre le Red Star. Nancy nous a aussi aidés en battant Le Havre et le résultat fantastique acquis à Dijon a consolidé la chose. »

Dominique Gros, maire de Metz : « Je suis enchanté par cette remontée du FC Metz en Ligue 1. L’équipe a notamment réalisé une très belle performance à Dijon. Mon petit-fils a donné le coup d’envoi du match et j’étais très fier. La famille était divisée car il était pour Metz et ma fille était pour Dijon (rires). »

Bernard Desumer, vice-président de la Fédération française : « C’est le bel aboutissement d’une saison qui fut quand même difficile. Après, l’essentiel, c’est d’être sur le podium au terme de la 38e journée de championnat. C’est très bien pour le football lorrain. Les deux clubs de l’élite lorraine regagnent l’élite nationale. »

Grégory Proment, ancien milieu de terrain du FC Metz : « C’est super pour ce club, il mérite d’être en Ligue 1 et d’y rester. Maintenant, il va falloir travailler pour qu’il reste le plus longtemps possible dans l’élite du football français. C’est sa vraie place. »


Supporters sous très haute tension

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Enfin ! Le match a manqué de hargne et de beaux gestes pour être apprécié à sa juste valeur mais la victoire a été goûtée par les supporters, hier, face au grand écran de Jérôme, patron de l’Eurofoot. Photo Karim SIARI.

Le FC Metz a su jouer jusqu’au bout la carte du suspens, hier soir. La victoire, arraché e au terme d’un match sans exploit, a fait la vraie joie des supporters.

C’était écrit sur tous les murs, chanté sur tous les toits : pour le FC Metz, hier, c’était « ce soir ou jamais» ! Petit match sans prétention mais fortes émotions à l’arrivée, après 45 minutes sous tension. La remontée du FC Metz en ligue 1, Christophe n’y croyait plus. « Ils jouent mal, ils sont trop stressés mais en même temps, ils ont tout à perdre ce soir » balançait le fan de toujours, depuis son tabouret installé face grand écran. Chez Jérôme, en Chaplerue à Metz, c’est comme ça à chaque grand rendez-vous. Son Eurofoot ne respire que lorsque le FC Metz est en haut de l’affiche. « C’est bon pour tout , explique le patron. Pour l’ambiance, pour les jeunes, et aussi pour le business. Quand ils descendent, ici, on vit un retour à l’âge de pierre ! » Son beau-frère, Jean, ne dit pas le contraire : « Il ne faut pas se raconter des histoires, quand ça gagne, l’impact économique est favorable à tout le monde. Et pour la Lorraine, avec Nancy champion, il fallait absolument que Metz remonte. Ça apporte de la joie aussi à toute cette jeunesse, regardez-les ! »

Une jeunesse en transe, nerveuse, craintive, déprimée une seconde, surexcitée la seconde d’après. « Je vais devenir fou s’ils n’arrêtent pas ce match », braillait Sébastien, la tête dans ses mains. Je ne peux pas regarder ça ». Il faut dire qu’à cinq minutes du match, tout pouvait encore arriver et surtout un stationnement en ligue 2 pour les Grenats. Car sur deux écrans, Lens envoyait les buts tandis que Metz peinait à retenir ceux des adversaires.

« C’est vraiment chaud »

À ce stade, le pessimisme l’emportait encore dans les rangs de ces supporters interdits de déplacement. « Sinon, j’y serais , assure Sébastien. Christophe opine. « Mais c’est vraiment chaud parce que si nous montrons des signes ou qu’on se fait repérer, on est bon pour la garde à vue ». Le coup de sifflet a enfin retenti tandis que les joues de Sébastien ont pu perdre quelques degrés de cramoisi et que la tension de Jérôme a pu retrouver un meilleur rythme de croisière ! Tournée générale attendue mais express car les fans s’en sont allés investir quelques rues du centre ville. Histoire d’entonner ensemble cette victoire du cœur plus que des crampons. À défaut de s’être arrachée sur la pelouse, elle s’est jouée au goal-average. « On s’en fout, on remonte, c’est tout ce qui compte ! », disent les connaisseurs aux yeux à nouveaux brillants.

S.-G.SEBAOUI.

Hors-jeu

10 ans

Nancy et Metz n’avaient plus l’habitude d’emprunter le même ascenseur. A ce titre, la Lorraine doit apprécier la promotion des deux clubs en Ligue 1 car ils n’étaient plus montés ensemble dans l’élite depuis dix ans. Et c’est l’ASNL qui avait déjà décroché le titre de championne de L2 à l’époque.

En ville

Les Grenats seront reçus ce samedi, à 17h30, à l’hôtel de ville de Metz. Ils seront accompagnés des joueuses féminines, promues en D1 elles aussi, pour recevoir les félicitations du maire, Dominique Gros. Les supporters soucieux d’applaudir ces deux équipes sont, pour leur part, attendus sur la Place d’Armes.

Bekamenga

A l’annonce de la composition de l’équipe du FC Metz, les joueurs ont été copieusement sifflés par les supporters lensois. Mais à ce petit jeu, c’est Christian Bekamenga qui a décroché

la timbale. Visiblement, l’attaquant messin n’a pas vraiment laissé un bon souvenir du côté du stade Bollaert-Delelis où il avait débuté la saison…

Le chiffre : 3

Seulement trois joueurs, titulaires à Lens, étaient déjà présents au coup d’envoi du match aller (0-0): Thomas Didillon, Nuno Reis et Yéni Ngbakoto. C’est dire l’impressionnant turnover pratiqué à Metz cette année. Et, par conséquent, la qualité de ce trio qui aura réussi à jouer durablement. Sans les blessures, Kévin Lejeune aurait complété ce petit groupe bien évidemment.

Souhaits nancéiens

Interrogés en milieu de semaine par nos confrères de France Bleu Lorraine Sud, les joueurs de l’ASNL, Youssouf Hadji et Clément Lenglet ont assuré, « malgré la rivalité qui existe entre les clubs », qu’ils n’étaient pas contre un retour du FC Metz parmi l’élite. En ligne de mire des deux Nancéiens « deux derbys », évidemment.

Message aux supporters

Ce vendredi sur la pelouse du stade Bollaert-Delelis, les joueurs du FC Metz se sont échauffés avec un T-shirt blanc et noir sur lequel était inscrit un message adressé à leurs supporters, interdits de déplacement à Lens : « Vos chants résonnent en nous ! »

Série

Six, comme la sixième saison consécutive durant laquelle le FC Metz évoluera dans une division différente de celle de la saison précédente... Depuis six ans, le FC Metz aura donc fréquenté successivement la L2, le National, la L2, la L1, la L2 et, la saison prochaine, la L1.

L’homme du match ?

Rendez-vous sur notre site ( http://www.republicain-lorrain.fr ) afin d’élire l’homme du match côté messin.


Graoully Cup : le Graal des jeunes pousses

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La Graoully Cup est devenu LE rendez-vous annuel des moins de 12 ans. Ce week-end, ils seront 768 à fouler les pelouses messines. L’an passé, 3 000 spectateurs les avaient soutenus. Photo archives RL /Marc WIRTZ

La 4e édition de la Graoully Cup se dispute aujourd’hui et demain sur les terrains de foot messins. Référence pour la catégorie, ce tournoi international réservé au moins de 12 ans rassemblera plus de 700 jeunes pousses.

Après le stade rennais et Toulon en 2015, qui remportera les trophées élite et espoir de la Graoully Cup 2016 ? Réponse demain en fin d’après-midi au terme de deux jours d’une émulation sans pareille. Initié par la Ville de Metz et organisé en lien avec le FC Metz et les huit clubs amateurs du cru, l’événement footballistique d’envergure internationale est devenu LE rendez-vous des jeunes de moins de 12 ans.

Issus de clubs français (dont de nombreux Lorrains), belges et luxembourgeois, répartis en 64 équipes (dont une seule féminine portant la couleur grenat), ils seront 768 à chausser les crampons tout au long du week-end. Le comité organisateur ayant bien fait les choses, l’objectif est que, dans chaque poule, les gamins issus des clubs amateurs se frottent à ceux issus des formations rattachées à des clubs professionnels. Outre le FC Metz, citons l’AS Nancy-Lorraine, le Stade de Reims, l’AJ Auxerre, Troyes, le FC Sochaux, l’Olympique Marseille, l’OCG Nice ou encore deux formations belges le RKC Genk et Charleroi… Autant le dire, une telle déferlante de footballeurs sur la ville, sous-entend une logistique à toute épreuve. Pour encadrer tout ce petit monde, pas moins de 300 bénévoles des clubs organisateurs se répartiront sur les différents terrains. « Le district mosellan mettra à disposition une quarantaine d’arbitres », souligne le responsable du centre de formation du FC Metz, Denis Schaeffer. Question budget, si la Ville finance une grande partie de l’événement, le conseil départemental et la Région Lorraine ont également apporté leur contribution.

« Plus qu’un tournoi, La Graoully Cup est une aventure humaine. Elle n’a pas été créée dans le but de détecter de futurs talents mais bien d’organiser un rendez-vous structurant. L’enjeu de la Graoully Cup, c’est l’échange et le lien ! », poursuit Denis Schaeffer. Non seulement sur les pelouses, mais aussi dans les familles des petits footballeurs messins qui, pour l’occasion, se sont portées volontaires pour accueillir 180 gamins. Les éducateurs des clubs pro, quant à eux, auront droit à un hébergement de luxe à La Citadelle, partenaire du tournoi depuis sa création.

Question pratique, référence à l’Euro 2016, l’inauguration prévue aujourd’hui à 10h, aux couleurs de l’équipe de France. Les qualifications débuteront dans la foulée sur les sites de l’ES Metz, de l’AS Metz Grange-aux-Bois, du CO Metz-Bellecroix et de l’ESAP Metz.

Demain, le tournoi se poursuivra à partir de 9 h. La phase "élite" se retrouvera au centre technique de la plaine Saint-Symphorien (FC Metz) et la phase "espoir" au stade Lothaire (ES Metz et APM Metz). Quant aux phases finales "élite" et "espoir", elles se disputeront dès 13 h 30 au stade Saint-Symphorien où, toujours sur le thème de l’Euro 2016, des animations sportives (tir de précision, terrain gonflable et autre parcours du combattant) seront ouvertes à tous. Entrée gratuite. Plus qu’un tournoi la Graoully Cup est une aventure humaine

M.-O. C.

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Amsalem
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Re: R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar Amsalem » 14 mai 2016, 07:39

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Messagepar Amsalem » 14 mai 2016, 07:41

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Messagepar Amsalem » 14 mai 2016, 07:42

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Bel Jéthucine
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Re: R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar Bel Jéthucine » 14 mai 2016, 07:44

J'ai toujours du mal à m'en remettre après une nuit sans trop de sommeil.

En plus, les bonnes nouvelles s'enchaînent :bieres:
Carlos Freitas sur le départ
La parenthèse lorraine de Carlos Freitas devrait se refermer prochainement.

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Amsalem
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Re: R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar Amsalem » 14 mai 2016, 07:44

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Re: R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar Amsalem » 14 mai 2016, 07:48

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Bibi
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Re: R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar Bibi » 14 mai 2016, 08:39

En plus de la montée, l autre bonne nouvelle c'est le départ annoncé de notre cher Directeur Sportif. :-)

mecdu57
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Re: R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar mecdu57 » 14 mai 2016, 08:46

Freitas s'en va , c'est déjà ça !

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L'empereur
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Re: R.L. 14/05 : Les Messins l’ont fait !

Messagepar L'empereur » 14 mai 2016, 08:59

mecdu57 a écrit :Freitas s'en va , c'est déjà ça !
remplacé par Proment ?


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