Forum du FC Metz

Sans Sylvain Wiltord, non qualifié, Metz fera confiance à Razak Omotoyossi pour déranger les Angevins. Photo Pascal BROCARD
Avant Tours, où il achèvera sa semaine, Metz effectue aujourd’hui un crochet par Angers. Privé de ses trois renforts, non qualifiés, l’équipe d’Yvon Pouliquen joue gros face à un adversaire revenu dans sa roue.

Le contexte. « A onze contre dix, nous n’avons pas eu la maîtrise du jeu. Nous n’avons pas produit les efforts qui auraient dû nous permettre d’enfoncer le clou. » Accueillie dans l’enthousiasme général par les tribunes de Saint-Symphorien, la victoire messine remportée vendredi contre Nîmes – la première en 2010 – n’a pas fait que des heureux. Yvon Pouliquen n’est pas allé jusqu’à se plaindre de l’opération réalisée par son équipe, mais il en a saisi l’occasion pour mettre le doigt sur ses carences. Un peu comme si le succès avait provoqué un changement de tactique oral chez un entraîneur qui, ces derniers temps, s’amusait plutôt à prendre le contre-pied de l’inquiétude générée autour du cas messin par l’absence de résultat. La manœuvre vaut ce qu’elle vaut. Et elle a le mérite de maintenir les consciences en éveil, ce dont Metz a plus que jamais besoin.

Si l’arrivée triomphale de Sylvain Wiltord et celle de ses deux autres renforts hivernaux lui ont permis de tourner la page du doute où l’avait plongé son début d’année poussif, elle ne doit pas lui faire oublier l’essentiel. Et l’essentiel, aujourd’hui, passe par Angers, où Metz est appelé à mettre son calendrier à jour en introduction d’une semaine qui s’achèvera avec un second rendez-vous du côté de Tours.

L’enjeu. L’absence, prévue, de ses trois nouveaux joueurs, pas qualifiés à l’heure de la programmation initiale du déplacement à Angers, le 18 décembre, n’est pas le seul élément qui incite la bouche d’Yvon Pouliquen à une certaine forme de méfiance. « Angers ? Nous ne les prenons peut-être pas au bon moment. S’ils gagnent, ils reviennent à un point de nous au classement. » Attention danger, donc. « Mais, corrige l’entraîneur dans la foulée, nous y allons pour gagner. » La réalisation du dessein permettrait à Metz de chiper provisoirement la troisième place du podium à Nîmes, même si son entraîneur préfère, lui, parler de la possibilité offerte à son équipe de « repartir sur une bonne série ». Metz devra pour cela réussir ce à quoi il n’est plus parvenu depuis son excursion à Châteauroux, le 27 octobre 2009, en l’occurrence s’imposer à l’extérieur.

Les acteurs. Séduisante et efficace, la formule déployée face aux Crocodiles nîmois ne pourra pas être reconduite ce soir. Sans Wiltord et Tamboura, mais surtout sans Wiltord, Yvon Pouliquen pourrait être tenté de revenir à un schéma beaucoup moins clinquant et beaucoup plus classique. Car s’il avoue sa préférence pour le 4-1-3-2 observé vendredi à Saint-Symphorien, l’entraîneur souligne, en effet, qu’il faut « les joueurs qui vont avec. » Ce qui sous-entend que ce n’est pas le cas aujourd’hui. Pour contrer un adversaire angevin en confiance totale sur ses terres, le milieu de terrain messin pourrait donc retrouver cinq éléments, avec Cardy et Rocchi à la récupération et Johansen à la baguette. Ce changement, s’il se confirme, aurait pour conséquence d’isoler Omotyossi à la pointe de l’attaque. L’ensemble ne s’était pas montré reluisant lors du déplacement chez le dernier bastiais (défaite 1-0). Mais c’est vrai, à l’époque, Metz n’avait pas encore gagné en 2010. A lui de prouver que la venue de Nîmes a servi de déclic. Sans Wiltord. Comme des grands ?
Cédric BROUT.

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merci wolf pour les nouvelles """le repu est ses titres hors du commun"""""...

Jouera, jouera pas ? Depuis le début de saison, la question taraude l’esprit de l’attaquant messin, Thibaut Bourgeois.

Ses titularisations, il les compte sur les doigts d’une main. L’autre la démange : à vingt ans, c’est bien normal, Thibaut Bourgeois a soif de jeu. Il avait l’espoir de l’étancher avec le départ de Papiss Cissé pour l’Allemagne à l’intersaison, mais le début de l’année l’a vite fait déchanter. Aligné d’entrée à une seule reprise, contre Caen, l’attaquant messin a définitivement compris avec l’arrivée de Sylvain Wiltord que rien ne serait simple pour lui cette saison. Il le dit, posément, sans aucun mauvais esprit, conscient de l’intérêt qui peut être le sien d’avancer désormais aux côtés de l’ancien international français.

• Thibaut, comment vivez-vous votre statut depuis le début de saison ?

« C’est difficile. Se préparer à jouer et apprendre, finalement, que ce ne sera pas le cas… ce n’est évident pour personne. Dans ces moments-là, je suis un peu contrarié, oui… »

• Avez-vous le sentiment de ne pas avoir eu votre chance ?

« Ce n’est pas ça, ma chance, je l’ai eu lorsque j’ai été titularisé trois fois de suite ( Laval, Nantes, Guingamp). Après, je suis revenu sur le banc et c’est ça qui est frustrant, parce que j’avais marqué ( deux buts contre Laval) et que l’équipe n’avait pas perdu. »

• Vous avez aussi été titularisé récemment, contre Caen. Une occasion manquée de faire parler de vous…

« Oui, c’est vrai. Mais je n’étais pas dans le rythme, j’avais très peu joué au cours des semaines précédentes. »


« Davantage de chance de jouer »


• Finalement, le départ de Cissé ne vous a pas ouvert de portes… Et aujourd’hui, la concurrence se nomme Wiltord.

« Oui, mais c’est comme ça. Je suis un peu amer, mais je pense que le schéma avec deux attaquants m’offre davantage de chance de jouer. »

• A vingt ans, que représente le fait d’évoluer aux côtés d’un joueur comme lui ?

« C’est une vraie chance. Il peut m’apporter beaucoup pour la suite. »

C. B.

L’info

Borbiconi, la tuile. C’est un mauvais coup pour Yvon Pouliquen. Ce week-end, l’entraîneur messin a appris qu’il devrait composer sans Stéphane Borbiconi durant quatre à six semaines. Déjà forfait pour la venue de Nîmes, vendredi dernier, le défenseur messin a passé un examen médical qui a précisé l’étendue de sa blessure à la cuisse droite. Diagnostic : une déchirure musculaire. « Oui, c’est contrariant. C’est pour cela que j’aurais aimé conserver Romain Brégerie dans l’effectif, souligne le technicien breton. Je savais que le risque existait. » Nuno Frechaut et Diagne Fallou sont aujourd’hui les seules solutions à disposition du staff messin.

La question

Depuis combien de temps Metz n’a-t-il plus aligné deux victoires de rang en championnat ? Depuis près de trois mois et demi. La dernière série messine s’était étalée entre la onzième et la treizième journée de championnat, en octobre 2009 : l’équipe d’Yvon Pouliquen avait disposé de Guingamp (2-0), avant d’aller s’imposer à Châteauroux (1-2) et de remporter le derby de l’Est face à Strasbourg (1-0).

Le chiffre

3. Les Messins ont mis le cap sur l’Anjou hier en début d’après-midi. Ils ne retrouveront le stade Saint-Symphorien que samedi : après le match d’Angers programmé ce soir, Yvon Pouliquen et son groupe resteront, en effet, sur place demain pour le traditionnel décrassage. Ils rejoindront ensuite Tours, où ils sont attendus vendredi soir dans le cadre de la 25 e journée de championnat. La semaine prochaine, à Dijon, ils disputeront leur troisième match de suite à l’extérieur.

La phrase

Si loin, si proche… Jean-Louis Garcia, entraîneur d’une formation d’Angers actuellement onzième à quatre points, seulement, derrière le FC Metz, aborde ce match en retard avec « la confiance nécessaire. Nous sommes sur une bonne série à domicile, ça ne peut que nous faire du bien. Mais cela va sûrement se jouer sur des détails. L’affiche va rassembler deux équipes costauds, proches l’une de l’autre et plutôt en forme en ce moment. »

C. B.

Ceci sont les deux articles scanés où même grossit ont a du mal à lire

C'est vrai que c'était totalement illisible. Quelle honte de scanner des articles qui sont une véritable plaie pour la rétine.

Sinon, Omotoyossi seul en pointe... :'(

Bourgeois au lieu de toujours se plaindre à demi-mot régulièrement parce qu'il ne joue pas ferait mieux de se bouger le c** quand il est sur le terrain parce que ce n'est pas flamboyant ce qu'il a montré lors de ces dernières apparitions !
Et s'il avait montré autre chose (notamment contre Caen) et qu'il soit sur le banc il pourrait un peu la ramener ... mais là il ne se bouge pas, il a été transparent alors qu'il se remette un peu en question et qu'il bosse pour éventuellement progresser et mériter une place avant de la ramener régulièrement !

En attendant j'aurais aimé le voir ce soir aux côtés de Razak parce que le pauvre va passer 90 minutes à s'empaller sur la défense...

champ d'or a écrit :En attendant j'aurais aimé le voir ce soir aux côtés de Razak parce que le pauvre va passer 90 minutes à s'empaller sur la défense...

+1
On a vu ce que ça a donné à Bastia...
Si on y va vraiment pour gagner dixit YP, autant aligner Bourgeois & Omotoyossi d'entrée...