R.L. 07/06 : Carlos Freitas rebondit en Italie
Publié : 07 juin 2016, 07:35
Carlos Freitas rebondit en Italie

Carlos Freitas a séduit la Fiorentina. Photo Pascal BROCARD
Quelques semaines après son départ de Metz, le Portugais est devenu le nouveau directeur sportif de la Fiorentina.
Ce rebond a valeur de promotion. Démissionnaire du poste de directeur sportif à Metz et conseiller très éphémère du président Serin, Carlos Freitas ne restera pas inactif bien longtemps, puisqu’il vient d’être engagé par la nouvelle équipe dirigeante de la Fiorentina. À 49 ans, le Portugais occupera, auprès de la Viola, les mêmes fonctions qu’en Moselle, directeur sportif donc.
Initialement, Bernard Serin espérait profiter des services de Carlos Freitas à distance, depuis Lisbonne. Le Portugais devait continuer à activer ses réseaux pour le recrutement du FC Metz et « nouer des relations pour valoriser le travail de l’académie à Dakar et de son directeur Olivier Perrin », dixit le président. La reconversion italienne de son conseiller torpille sensiblement ces projets.
Quel bilan ?
Au lendemain de la montée des Grenats en Ligue 1, Carlos Freitas avait quitté la Lorraine sur un bilan mitigé. L’équipe qu’il avait contribué à bâtir avait effectivement rempli l’objectif de retrouver l’élite, mais son mandat n’aura pas fait l’économie de retentissants couacs de recrutement. Comment nommer autrement les arrivées d’Amido Baldé et Sezer Özmen ? Ces deux flops sont déjà repartis et il est toujours question de dégraisser le mammouth messin aujourd’hui. Car la touche Freitas laissera d’abord le souvenir d’un recrutement exotique et de masse.
À sa décharge, le Portugais devait composer avec des moyens financiers limités. Et, encore une fois, les Balliu, Reis et autres Candeias venus à sa suite, ont contribué à la montée. Pour le reste, son œuvre reste sujette à caution. Le président Serin espérait « acheter pas cher et vendre très cher » les joueurs du réseau Freitas. À ce titre, c’est un échec.
Polyglotte accompli, déjà passé par le Sporting Lisbonne et le Panathinaïkos, Freitas souhaitait changer d’air de toute façon et il aura le loisir de travailler avec d’autres moyens auprès du 5e du championnat italien. Il ne manquera pas aux supporters messins qui ont régulièrement réclamé sa démission ni à certaines figures du club grenat. Parfois, le relationnel était en effet compliqué.
Christian JOUGLEUX.
Juliane Gathrat championne du Monde avec l’équipe de France militaire

Juliane Gathrat. Photo Armand FLOHR
Et de deux pour Juliane Gathrat. Déjà championne du monde U17, la joueuse du FC Metz complète sa collection avec une Coupe du Monde ! L’équipe de France militaire a en effet remporté la finale contre le Brésil (2-1), à Vannes, après des scores de tennis contre les Pays-Bas (6-1), le Cameroun (6-0) et le Canada (6-0). Seul petit bémol : la jeune Messine n’a pas disputé la finale.

Carlos Freitas a séduit la Fiorentina. Photo Pascal BROCARD
Quelques semaines après son départ de Metz, le Portugais est devenu le nouveau directeur sportif de la Fiorentina.
Ce rebond a valeur de promotion. Démissionnaire du poste de directeur sportif à Metz et conseiller très éphémère du président Serin, Carlos Freitas ne restera pas inactif bien longtemps, puisqu’il vient d’être engagé par la nouvelle équipe dirigeante de la Fiorentina. À 49 ans, le Portugais occupera, auprès de la Viola, les mêmes fonctions qu’en Moselle, directeur sportif donc.
Initialement, Bernard Serin espérait profiter des services de Carlos Freitas à distance, depuis Lisbonne. Le Portugais devait continuer à activer ses réseaux pour le recrutement du FC Metz et « nouer des relations pour valoriser le travail de l’académie à Dakar et de son directeur Olivier Perrin », dixit le président. La reconversion italienne de son conseiller torpille sensiblement ces projets.
Quel bilan ?
Au lendemain de la montée des Grenats en Ligue 1, Carlos Freitas avait quitté la Lorraine sur un bilan mitigé. L’équipe qu’il avait contribué à bâtir avait effectivement rempli l’objectif de retrouver l’élite, mais son mandat n’aura pas fait l’économie de retentissants couacs de recrutement. Comment nommer autrement les arrivées d’Amido Baldé et Sezer Özmen ? Ces deux flops sont déjà repartis et il est toujours question de dégraisser le mammouth messin aujourd’hui. Car la touche Freitas laissera d’abord le souvenir d’un recrutement exotique et de masse.
À sa décharge, le Portugais devait composer avec des moyens financiers limités. Et, encore une fois, les Balliu, Reis et autres Candeias venus à sa suite, ont contribué à la montée. Pour le reste, son œuvre reste sujette à caution. Le président Serin espérait « acheter pas cher et vendre très cher » les joueurs du réseau Freitas. À ce titre, c’est un échec.
Polyglotte accompli, déjà passé par le Sporting Lisbonne et le Panathinaïkos, Freitas souhaitait changer d’air de toute façon et il aura le loisir de travailler avec d’autres moyens auprès du 5e du championnat italien. Il ne manquera pas aux supporters messins qui ont régulièrement réclamé sa démission ni à certaines figures du club grenat. Parfois, le relationnel était en effet compliqué.
Christian JOUGLEUX.
Juliane Gathrat championne du Monde avec l’équipe de France militaire

Juliane Gathrat. Photo Armand FLOHR
Et de deux pour Juliane Gathrat. Déjà championne du monde U17, la joueuse du FC Metz complète sa collection avec une Coupe du Monde ! L’équipe de France militaire a en effet remporté la finale contre le Brésil (2-1), à Vannes, après des scores de tennis contre les Pays-Bas (6-1), le Cameroun (6-0) et le Canada (6-0). Seul petit bémol : la jeune Messine n’a pas disputé la finale.