R.L. 08/07 : La Bretagne gagne les Messins
Publié : 08 juil. 2016, 06:41
La Bretagne gagne les Messins

Studieux mais toujours le sourire aux lèvres, les Messins de Jonathan Rivierez ont travaillé le physique. Photo FC METZ OFFICIEL
Le FC Metz s’est installé à Carnac pour un premier stage de préparation. Travail physique, découverte des nouveaux et bains froids rythment ce séjour.
Vu d’ici, qu’il semble loin Le Chambon-sur-Lignon. C’est peut-être bon signe… Cette fois, le FC Metz ne prépare pas son retour en Ligue 1 sous des trombes incessantes de flotte et sur les pelouses détrempées des Cévennes, mais sous la chaleur d’un soleil breton généreux et dans un hôtel où le Stade Rennais a ses habitudes. L’établissement est grand, confortable et classieux.
REPORTAGE
Le terrain de football, fréquenté tous les jours, est celui du club de Carnac. Sous l’œil indifférent de gens du voyage, installés avec leurs caravanes à proximité, les Grenats s’y offrent deux séances quotidiennes, rythmées, intensives et appliquées. Ce jeudi matin, Charles Biétry s’est d’ailleurs mêlé aux quelques curieux venus observer la session. L’homme de télé habite le coin. Il en a profité pour tailler le bout de gras furtivement avec Yann Jouffre et Philippe Hinschberger.
Charles Biétry et Francky Vincent…
Cette semaine de stage conduira Kévin Lejeune et ses coéquipiers vers un match amical, contre Brest, ce samedi. Il s’agit donc d’une montée en régime progressive mais pas seulement. Car c’est aussi un moment propice à la découverte des recrues, à la cohésion de groupe. D’où une partie de paintball organisée pour tisser des liens. Ou les traditionnelles chansons de présentation des nouveaux. A ce petit jeu, Simon Falette s’est avéré un ténor. Son morceau créole a fait son petit effet, confirme Hugo Cabouret : « C’est notre Francky Vincent ! »
Arrivé l’hiver dernier en Moselle, le préparateur physique conduit, pour la première fois, une préparation intégrale avec le FC Metz. « Du traditionnel » , évacue-t-il, avant de préciser la méthode : « Nous avons six semaines et demie de préparation, c’est un luxe. Pour l’instant, nous sommes sur un travail dans la globalité et on monte progressivement le volume et l’intensité. On individualisera davantage notre travail la semaine prochaine, d’autant qu’on a voulu pousser un peu plus loin notre approche des blessures passées avec le staff médical. L’objectif final, c’est de rester en L1, mais il faut aussi voir qu’on commence par sept matches en un mois et demi. Pour moi, ce sera réussi si, comme l’an dernier, nous n’avons pas de blessés. »
Hugo Cabouret avait confié des devoirs de vacances aux joueurs. « 80 % ont suivi mon programme, les autres ont eu plus de mal depuis leur lieu de vacances, mais tout le monde a été sérieux , note-t-il. En même temps, c’est un groupe sain, qui connaît les valeurs du travail. » Ce qui n’empêche pas la fête. Car de nombreux anniversaires ont déjà rythmé ce séjour, dont celui du préparateur physique né sous le signe du… cancer, comme Guido Milan et Opa Nguette notamment. L’abondance de beurre nuisant aux sportifs, les mignardises ont fini par remplacer les gâteaux des premiers jours. Il serait dommage de ruiner les footings abattus durant les vacances.
Finalement, ce trait d’union breton est parfait pour une rentrée. Après l’effort, les Messins vont même se détendre les mollets dans la mer, par une eau à 15°. Autant dire qu’ils ont connu des bains froids plus désagréables. Au passage, certains joueurs ont pu découvrir, fascinés, le phénomène des marées. C’est la petite touche culturelle de leur séjour.
À Carnac Christian JOUGLEUX.
La nouvelle vague du FC Metz

Vahid Selimovic, Alexis Larrière et Gauthier Hein incarnent la relève du FC Metz. Photo Christian JOUGLEUX
Plusieurs éléments du centre de formation du FC Metz suivent la préparation avec un premier contrat professionnel en poche.
Il faut regarder les buts qui se déplacent et les sacs de matériel qui voyagent du vestiaire au terrain car un jeune joueur n’en est jamais loin. Il les porte en l’occurrence. C’est une tradition dans les sports collectifs et le FC Metz ne déroge pas à la règle : les petits derniers sont bons pour les corvées. « Ça fait partie du jeu… » , admet Gauthier Hein, philosophe.
Comme Vincent Thill, Vahid Selimovic et Alexis Larrière, le milieu offensif vient de parapher un premier contrat professionnel avec son club formateur et tous les quatre découvrent les plaisirs d’un stage d’avant-saison avec ce nouveau statut et les promesses qui vont avec. Larrière parle « d’un aboutissement » , Hein « d’une nouvelle étape » et Selimovic savoure cette récompense. « Cela fait dix ans que je suis au club, j’ai travaillé pour ça » , apprécie ce défenseur né au Luxembourg. Comme ses congénères, il a subi un bizutage à Carnac : la chanson de présentation. Fidèle à ses racines, Selimovic a choisi un morceau pop serbe. Hein a opté, lui, pour Soprano et Larrière pour « le rap d’un copain messin, Chrivass ». Autre temps, autres mœurs : le vénérable Sylvain Marchal chantait du Cabrel dans les vestiaires qu’il a fréquentés…
Pour l’heure, ces garçons suivent les mêmes exercices que leurs ainés. « Normal, il ne faut pas qu’on ait un traitement spécial » , estime Larrière. « On s’entraînait plus souvent en CFA, mais l’intensité n’est pas la même , prolonge Hein. Là, après une séance d’1h30, on est cuit. »
Le préparateur physique, justement, est en liaison permanente avec Sébastien Muet, le responsable technique du centre de formation, pour la gestion de ces jeunes organismes. « Ils sont en phase de développement et on va attendre qu’ils arrivent à maturité pour les amener au maximum de leur potentiel , explique Hugo Cabouret. Vincent, qui n’a que 16 ans, doit d’abord passer un autre cap. A ce jour, c’est un très bon espoir, qui a toutes les qualités, mais il ne s’agit pas de le griller trop tôt. Il faut prendre son temps et bien l’entourer. »
Ces jeunes joueurs, en tout cas, ne se disent pas « impressionnés » par ce qu’ils voient. Car ils savent qu’ils devront, à terme, se hisser au niveau. Certains aînés leur prédisent même de grands lendemains. « Moi , conclut Yeni Ngbakoto, je les trouve déjà très matures. Ils sont toujours disponibles, ils savent se gérer et ce qu’ils ont à faire et je pense qu’ils feront une belle carrière dans des grands clubs. Ce qui montre, au passage, que le centre de formation de Metz n’est pas classé dans le Top 10 pour rien… »
Ch. J.
Ngbakoto a « envie de partir en bons termes »
Candidat contrarié au départ, Yeni Ngbakoto se livre sur sa reprise et des négociations qui coincent.
Yeni Ngbakoto, comment vivez-vous cette reprise ? « Je suis arrivé un peu plus tard, en raison de soucis personnels, mais je suis revenu avec l’envie de bien faire et le souci du travail. J’ai retrouvé un groupe qui avait envie de progresser, avec un très bon état d’esprit. Malheureusement, certains sont partis, pour des raisons qui leur appartiennent, à eux comme au club, mais nous avons également des recrues qui se sont bien intégrées. On essaie de partager des bons moments ensemble, même en dehors du terrain, car c’est là aussi que commence le maintien en L1. »
• Comment le groupe a-t-il vécu ces départs justement ? « Moi, j’ai ressenti un peu de déception. On avait construit un truc ensemble, on a connu des moments difficiles et ça s’est très bien fini avec la montée. Je trouve ça dommage mais bon, ça fait partie du football. »
• Et vous ? Où serez-vous à la reprise du championnat ? « J’ai émis le souhait de partir, c’est toujours d’actualité, mais si ça continue comme ça, je vais rester. On m’a pourtant promis de ne pas me bloquer, mais les choses bloquent justement. Je sais que des clubs ont essayé de joindre la direction qui ne répond pas au téléphone. Je ne trouve pas ça très professionnel. Ce n’est pas ce qui était convenu. »
• Quel profil de club vous plairait ? « Certains noms sont cités dans la presse et tous les projets sont intéressants. En tout cas, j’ai envie de voir autre chose, de jouer sans griller les étapes et c’est le projet qui sera le plus important. Pour l’instant, je n’ai pas pris ma décision, mes agents travaillent pour moi. Après, il faut aussi répondre au téléphone ! Et si une offre ne convient pas, ça se négocie. Le marché s’arrête le 31 août, je veux bien être patient, mais il ne faut pas abuser non plus, ni être trop gourmand. Il ne me reste qu’un an de contrat et si ça continue comme ça, ça ne va pas le faire… »
• Si jamais vous restez, verra-t-on un Yeni boudeur ? « Non. J’ai envie de partir en bons termes. Bouder n’est pas mon état d’esprit. Il faut respecter ce club et tous ceux qui travaillent pour lui. Je n’oublie pas que j’ai passé onze ans ici et que j’ai une bonne connexion avec les supporters. Je dois beaucoup au FC Metz, c’est mon club formateur, mon club de cœur. J’ai fait beaucoup aussi pour lui et je continuerai de mouiller le maillot pour ce club. C’est pourquoi je suis à la disposition du groupe aujourd’hui et je me concentre sur le terrain. »
Ch. J.
Cohade arrive au FC Metz
Le FC Metz pourra compter sur un autre élément d’expérience cette saison en Ligue 1. Renaud Cohade a en effet trouvé un accord pour se libérer de sa dernière année de contrat à Saint-Etienne et rejoindre le promu. Ce milieu relayeur de 31 ans était en Moselle pour passer sa visite médicale mais il devra patienter jusqu’à la semaine prochaine pour intégrer le groupe actuellement en stage à Carnac.

Studieux mais toujours le sourire aux lèvres, les Messins de Jonathan Rivierez ont travaillé le physique. Photo FC METZ OFFICIEL
Le FC Metz s’est installé à Carnac pour un premier stage de préparation. Travail physique, découverte des nouveaux et bains froids rythment ce séjour.
Vu d’ici, qu’il semble loin Le Chambon-sur-Lignon. C’est peut-être bon signe… Cette fois, le FC Metz ne prépare pas son retour en Ligue 1 sous des trombes incessantes de flotte et sur les pelouses détrempées des Cévennes, mais sous la chaleur d’un soleil breton généreux et dans un hôtel où le Stade Rennais a ses habitudes. L’établissement est grand, confortable et classieux.
REPORTAGE
Le terrain de football, fréquenté tous les jours, est celui du club de Carnac. Sous l’œil indifférent de gens du voyage, installés avec leurs caravanes à proximité, les Grenats s’y offrent deux séances quotidiennes, rythmées, intensives et appliquées. Ce jeudi matin, Charles Biétry s’est d’ailleurs mêlé aux quelques curieux venus observer la session. L’homme de télé habite le coin. Il en a profité pour tailler le bout de gras furtivement avec Yann Jouffre et Philippe Hinschberger.
Charles Biétry et Francky Vincent…
Cette semaine de stage conduira Kévin Lejeune et ses coéquipiers vers un match amical, contre Brest, ce samedi. Il s’agit donc d’une montée en régime progressive mais pas seulement. Car c’est aussi un moment propice à la découverte des recrues, à la cohésion de groupe. D’où une partie de paintball organisée pour tisser des liens. Ou les traditionnelles chansons de présentation des nouveaux. A ce petit jeu, Simon Falette s’est avéré un ténor. Son morceau créole a fait son petit effet, confirme Hugo Cabouret : « C’est notre Francky Vincent ! »
Arrivé l’hiver dernier en Moselle, le préparateur physique conduit, pour la première fois, une préparation intégrale avec le FC Metz. « Du traditionnel » , évacue-t-il, avant de préciser la méthode : « Nous avons six semaines et demie de préparation, c’est un luxe. Pour l’instant, nous sommes sur un travail dans la globalité et on monte progressivement le volume et l’intensité. On individualisera davantage notre travail la semaine prochaine, d’autant qu’on a voulu pousser un peu plus loin notre approche des blessures passées avec le staff médical. L’objectif final, c’est de rester en L1, mais il faut aussi voir qu’on commence par sept matches en un mois et demi. Pour moi, ce sera réussi si, comme l’an dernier, nous n’avons pas de blessés. »
Hugo Cabouret avait confié des devoirs de vacances aux joueurs. « 80 % ont suivi mon programme, les autres ont eu plus de mal depuis leur lieu de vacances, mais tout le monde a été sérieux , note-t-il. En même temps, c’est un groupe sain, qui connaît les valeurs du travail. » Ce qui n’empêche pas la fête. Car de nombreux anniversaires ont déjà rythmé ce séjour, dont celui du préparateur physique né sous le signe du… cancer, comme Guido Milan et Opa Nguette notamment. L’abondance de beurre nuisant aux sportifs, les mignardises ont fini par remplacer les gâteaux des premiers jours. Il serait dommage de ruiner les footings abattus durant les vacances.
Finalement, ce trait d’union breton est parfait pour une rentrée. Après l’effort, les Messins vont même se détendre les mollets dans la mer, par une eau à 15°. Autant dire qu’ils ont connu des bains froids plus désagréables. Au passage, certains joueurs ont pu découvrir, fascinés, le phénomène des marées. C’est la petite touche culturelle de leur séjour.
À Carnac Christian JOUGLEUX.
La nouvelle vague du FC Metz

Vahid Selimovic, Alexis Larrière et Gauthier Hein incarnent la relève du FC Metz. Photo Christian JOUGLEUX
Plusieurs éléments du centre de formation du FC Metz suivent la préparation avec un premier contrat professionnel en poche.
Il faut regarder les buts qui se déplacent et les sacs de matériel qui voyagent du vestiaire au terrain car un jeune joueur n’en est jamais loin. Il les porte en l’occurrence. C’est une tradition dans les sports collectifs et le FC Metz ne déroge pas à la règle : les petits derniers sont bons pour les corvées. « Ça fait partie du jeu… » , admet Gauthier Hein, philosophe.
Comme Vincent Thill, Vahid Selimovic et Alexis Larrière, le milieu offensif vient de parapher un premier contrat professionnel avec son club formateur et tous les quatre découvrent les plaisirs d’un stage d’avant-saison avec ce nouveau statut et les promesses qui vont avec. Larrière parle « d’un aboutissement » , Hein « d’une nouvelle étape » et Selimovic savoure cette récompense. « Cela fait dix ans que je suis au club, j’ai travaillé pour ça » , apprécie ce défenseur né au Luxembourg. Comme ses congénères, il a subi un bizutage à Carnac : la chanson de présentation. Fidèle à ses racines, Selimovic a choisi un morceau pop serbe. Hein a opté, lui, pour Soprano et Larrière pour « le rap d’un copain messin, Chrivass ». Autre temps, autres mœurs : le vénérable Sylvain Marchal chantait du Cabrel dans les vestiaires qu’il a fréquentés…
Pour l’heure, ces garçons suivent les mêmes exercices que leurs ainés. « Normal, il ne faut pas qu’on ait un traitement spécial » , estime Larrière. « On s’entraînait plus souvent en CFA, mais l’intensité n’est pas la même , prolonge Hein. Là, après une séance d’1h30, on est cuit. »
Le préparateur physique, justement, est en liaison permanente avec Sébastien Muet, le responsable technique du centre de formation, pour la gestion de ces jeunes organismes. « Ils sont en phase de développement et on va attendre qu’ils arrivent à maturité pour les amener au maximum de leur potentiel , explique Hugo Cabouret. Vincent, qui n’a que 16 ans, doit d’abord passer un autre cap. A ce jour, c’est un très bon espoir, qui a toutes les qualités, mais il ne s’agit pas de le griller trop tôt. Il faut prendre son temps et bien l’entourer. »
Ces jeunes joueurs, en tout cas, ne se disent pas « impressionnés » par ce qu’ils voient. Car ils savent qu’ils devront, à terme, se hisser au niveau. Certains aînés leur prédisent même de grands lendemains. « Moi , conclut Yeni Ngbakoto, je les trouve déjà très matures. Ils sont toujours disponibles, ils savent se gérer et ce qu’ils ont à faire et je pense qu’ils feront une belle carrière dans des grands clubs. Ce qui montre, au passage, que le centre de formation de Metz n’est pas classé dans le Top 10 pour rien… »
Ch. J.
Ngbakoto a « envie de partir en bons termes »
Candidat contrarié au départ, Yeni Ngbakoto se livre sur sa reprise et des négociations qui coincent.
Yeni Ngbakoto, comment vivez-vous cette reprise ? « Je suis arrivé un peu plus tard, en raison de soucis personnels, mais je suis revenu avec l’envie de bien faire et le souci du travail. J’ai retrouvé un groupe qui avait envie de progresser, avec un très bon état d’esprit. Malheureusement, certains sont partis, pour des raisons qui leur appartiennent, à eux comme au club, mais nous avons également des recrues qui se sont bien intégrées. On essaie de partager des bons moments ensemble, même en dehors du terrain, car c’est là aussi que commence le maintien en L1. »
• Comment le groupe a-t-il vécu ces départs justement ? « Moi, j’ai ressenti un peu de déception. On avait construit un truc ensemble, on a connu des moments difficiles et ça s’est très bien fini avec la montée. Je trouve ça dommage mais bon, ça fait partie du football. »
• Et vous ? Où serez-vous à la reprise du championnat ? « J’ai émis le souhait de partir, c’est toujours d’actualité, mais si ça continue comme ça, je vais rester. On m’a pourtant promis de ne pas me bloquer, mais les choses bloquent justement. Je sais que des clubs ont essayé de joindre la direction qui ne répond pas au téléphone. Je ne trouve pas ça très professionnel. Ce n’est pas ce qui était convenu. »
• Quel profil de club vous plairait ? « Certains noms sont cités dans la presse et tous les projets sont intéressants. En tout cas, j’ai envie de voir autre chose, de jouer sans griller les étapes et c’est le projet qui sera le plus important. Pour l’instant, je n’ai pas pris ma décision, mes agents travaillent pour moi. Après, il faut aussi répondre au téléphone ! Et si une offre ne convient pas, ça se négocie. Le marché s’arrête le 31 août, je veux bien être patient, mais il ne faut pas abuser non plus, ni être trop gourmand. Il ne me reste qu’un an de contrat et si ça continue comme ça, ça ne va pas le faire… »
• Si jamais vous restez, verra-t-on un Yeni boudeur ? « Non. J’ai envie de partir en bons termes. Bouder n’est pas mon état d’esprit. Il faut respecter ce club et tous ceux qui travaillent pour lui. Je n’oublie pas que j’ai passé onze ans ici et que j’ai une bonne connexion avec les supporters. Je dois beaucoup au FC Metz, c’est mon club formateur, mon club de cœur. J’ai fait beaucoup aussi pour lui et je continuerai de mouiller le maillot pour ce club. C’est pourquoi je suis à la disposition du groupe aujourd’hui et je me concentre sur le terrain. »
Ch. J.
Cohade arrive au FC Metz
Le FC Metz pourra compter sur un autre élément d’expérience cette saison en Ligue 1. Renaud Cohade a en effet trouvé un accord pour se libérer de sa dernière année de contrat à Saint-Etienne et rejoindre le promu. Ce milieu relayeur de 31 ans était en Moselle pour passer sa visite médicale mais il devra patienter jusqu’à la semaine prochaine pour intégrer le groupe actuellement en stage à Carnac.