R.L. 09/07 : Renaud Cohade : « Le FC Metz ? Le projet dont j’avais besoin »
Publié : 09 juil. 2016, 06:43
Renaud Cohade : « Le FC Metz ? Le projet dont j’avais besoin »

Renaud Cohade : « Je sais bien qu’en France, on nous dit vieux dès que l’on passe 30 ans mais, honnêtement, je me sens très bien. J’ai des jambes. » Photo Christian JOUGLEUX
L’ancien Stéphanois Renaud Cohade a rejoint ses nouveaux partenaires à Carnac, où il espère s’intégrer rapidement au vestiaire messin. Il évoque ce nouveau chapitre de sa carrière.
• Renaud Cohade, pourquoi avoir opté pour le FC Metz ? « J’ai d’abord senti une grande envie de me faire venir, une confiance. C’est aussi un club avec une belle ferveur des supporters et, après quatre ans à Saint-Etienne, j’ai eu une discussion avec (Christophe) Galtier et les dirigeants et nous étions d’accord pour tourner la page. À Metz, avec un groupe qui remonte, j’ai trouvé un bon projet, celui dont j’avais besoin. »
• L’AS Nancy-Lorraine était intéressée par votre profil également. Pourquoi un Lorrain plutôt qu’un autre ? « Ma préférence est toujours allée vers Metz, qui ne joue pas sur un terrain synthétique. Surtout, je connais pas mal de monde ici, comme Yann Jouffre, depuis longtemps. J’ai aussi joué avec Mevlut (Erding) à Saint-Étienne et avec le petit Opa Nguette à Valenciennes. Je connais même Frédéric Arpinon (le recruteur) et puis le jeune Sylvain Marchal. Il a toujours l’air d’avoir vingt ans… »
• Il vous restait un an de contrat dans le Forez. « Nous nous sommes quittés d’un commun accord. J’étais arrivé libre là-bas et les dirigeants savent ce que j’ai fait pour ce club. J’ai toujours été exemplaire et j’ai donné le meilleur de moi-même. J’étais un peu nostalgique quand même de quitter Saint-Etienne. J’ai acquis pas mal d’expérience là-bas, j’ai vécu la Coupe d’Europe… C’est un petit déchirement de partir mais, maintenant, j’ai envie de m’intégrer rapidement à ce nouvel effectif et je suis impatient de connaître le groupe. De l’extérieur, j’ai l’impression qu’il y a une super ambiance à Metz. »
• D’où votre venue à Carnac ? « J’avais des tests médicaux à faire. On m’a demandé de venir et j’ai accepté. Je voulais connaître le groupe. Plus vite c’est fait, mieux c’est. »
« Une belle marque de confiance »
• Que représente ce contrat de trois saisons pour un joueur qui aura bientôt 32 ans ? « Une belle marque de confiance d’abord et il faudra que je renvoie l’ascenseur sur le terrain comme au quotidien. Je sais bien qu’en France, on nous dit vieux dès que l’on passe 30 ans mais, honnêtement, je me sens très bien. J’ai des jambes. Alors on va travailler. Il y a une préparation pour ça. »
• Où en êtes-vous physiquement ? « Tout va bien. On a repris depuis le 23 juin à Saint-Etienne, alors ça va. Je suis opérationnel. »
• Avez-vous un poste de prédilection ? « Avec les Verts, j’ai joué à peu près sur tous les postes du milieu de terrain, mais je suis surtout un milieu relayeur axial. Je me sens plus à l’aise quand j’ai le jeu en face de moi. »
• Entendez-vous devenir un relais d’expérience dans le vestiaire ? « J’étais devenu un cadre à Saint-Etienne, mais je vais d’abord avoir le souci de m’intégrer au groupe messin, bien faire connaissance avec tout le monde et ça viendra peut-être. Après, pour devenir un leader, il faut surtout être exemplaire sur le terrain. »
• Pour finir, avez-vous une anecdote en magasin sur le FC Metz ? « J’ai aimé jouer à Saint-Symphorien. C’est un stade qui me plaît. Sinon, je me souviens d’avoir marqué un petit but avec Strasbourg pour la montée, mais je ne vais peut-être pas entrer dans ce débat-là. C’était Christophe Marichez dans les buts en plus… »
À Carnac, Christian JOUGLEUX.
Premier test avec Brest pour le FC Metz
Le FC Metz et son équipe new look se jaugent une première fois ce samedi (18 h) face à Brest (Ligue 2).
A peine partis, déjà revenus. Les "Bretons" du FC Metz, Yann Jouffre et Simon Falette, ne sont pas dépaysés par ce stage à Carnac. Et le second s’avance vers un terrain plus familier encore, puisqu’il retrouve déjà son ancien employeur, ce samedi en match amical, quelques semaines seulement après sa signature avec le promu mosellan. « J’ai toujours des collègues au club, mais beaucoup de choses ont déjà changé, explique le défenseur. Il y a un nouveau coach, un nouveau président, un centre de vie qui prend forme… Brest part sur de nouvelles bases. »
L’arrivée, sur le banc, de Jean-Marc Furlan incite Simon Falette à penser que cet adversaire « va beaucoup jouer. C’est la marque de fabrique de cet entraîneur qui aime le jeu au sol et les redoublements de passes. »
Hein incertain
L’ex-Brestois recommande au passage de se méfier des maillons offensifs de ce rival, citant « Montrose, Adnane, Pelé, Grougi et Tié Bi » comme autant de menaces. La défense, en revanche, pourrait s’avérer plus tendre : « Les trois centraux sont partis. Il y aura donc des jeunes pour les remplacer. A défaut d’expérience, ils miseront sur leur fraîcheur. »
Le résultat final, de toute façon, importe peu. Brest compte deux semaines de préparation d’avance sur le FC Metz et si Philippe Hinschberger n’exclut pas de gagner, il songe surtout à ménager les organismes et développer les premiers automatismes. « Il y aura deux équipes différentes mais équilibrées d’une mi-temps à l’autre , admet l’entraîneur messin. Je veux voir comment on va défendre, comment on va utiliser le ballon et, si possible, retrouver les deux-trois choses que l’on a mises en place. Comme nous avons recruté des joueurs avec une belle qualité technique, j’espère qu’ils pourront bien ventiler les ballons. »
Ismaïla Sarr, le dernier renfort du Sénégal, regardera l’affaire en tribune. Il se remet d’une clavicule cassée. Gauthier Hein demeurait pour sa part incertain, après une béquille reçue ce vendredi. Un forfait serait dommage : le jeune milieu excentré réalisait, jusqu’ici, un stage de tout premier plan. Un but splendide, planté jeudi matin, a même marqué les esprits.
Ch. J.

Renaud Cohade : « Je sais bien qu’en France, on nous dit vieux dès que l’on passe 30 ans mais, honnêtement, je me sens très bien. J’ai des jambes. » Photo Christian JOUGLEUX
L’ancien Stéphanois Renaud Cohade a rejoint ses nouveaux partenaires à Carnac, où il espère s’intégrer rapidement au vestiaire messin. Il évoque ce nouveau chapitre de sa carrière.
• Renaud Cohade, pourquoi avoir opté pour le FC Metz ? « J’ai d’abord senti une grande envie de me faire venir, une confiance. C’est aussi un club avec une belle ferveur des supporters et, après quatre ans à Saint-Etienne, j’ai eu une discussion avec (Christophe) Galtier et les dirigeants et nous étions d’accord pour tourner la page. À Metz, avec un groupe qui remonte, j’ai trouvé un bon projet, celui dont j’avais besoin. »
• L’AS Nancy-Lorraine était intéressée par votre profil également. Pourquoi un Lorrain plutôt qu’un autre ? « Ma préférence est toujours allée vers Metz, qui ne joue pas sur un terrain synthétique. Surtout, je connais pas mal de monde ici, comme Yann Jouffre, depuis longtemps. J’ai aussi joué avec Mevlut (Erding) à Saint-Étienne et avec le petit Opa Nguette à Valenciennes. Je connais même Frédéric Arpinon (le recruteur) et puis le jeune Sylvain Marchal. Il a toujours l’air d’avoir vingt ans… »
• Il vous restait un an de contrat dans le Forez. « Nous nous sommes quittés d’un commun accord. J’étais arrivé libre là-bas et les dirigeants savent ce que j’ai fait pour ce club. J’ai toujours été exemplaire et j’ai donné le meilleur de moi-même. J’étais un peu nostalgique quand même de quitter Saint-Etienne. J’ai acquis pas mal d’expérience là-bas, j’ai vécu la Coupe d’Europe… C’est un petit déchirement de partir mais, maintenant, j’ai envie de m’intégrer rapidement à ce nouvel effectif et je suis impatient de connaître le groupe. De l’extérieur, j’ai l’impression qu’il y a une super ambiance à Metz. »
• D’où votre venue à Carnac ? « J’avais des tests médicaux à faire. On m’a demandé de venir et j’ai accepté. Je voulais connaître le groupe. Plus vite c’est fait, mieux c’est. »
« Une belle marque de confiance »
• Que représente ce contrat de trois saisons pour un joueur qui aura bientôt 32 ans ? « Une belle marque de confiance d’abord et il faudra que je renvoie l’ascenseur sur le terrain comme au quotidien. Je sais bien qu’en France, on nous dit vieux dès que l’on passe 30 ans mais, honnêtement, je me sens très bien. J’ai des jambes. Alors on va travailler. Il y a une préparation pour ça. »
• Où en êtes-vous physiquement ? « Tout va bien. On a repris depuis le 23 juin à Saint-Etienne, alors ça va. Je suis opérationnel. »
• Avez-vous un poste de prédilection ? « Avec les Verts, j’ai joué à peu près sur tous les postes du milieu de terrain, mais je suis surtout un milieu relayeur axial. Je me sens plus à l’aise quand j’ai le jeu en face de moi. »
• Entendez-vous devenir un relais d’expérience dans le vestiaire ? « J’étais devenu un cadre à Saint-Etienne, mais je vais d’abord avoir le souci de m’intégrer au groupe messin, bien faire connaissance avec tout le monde et ça viendra peut-être. Après, pour devenir un leader, il faut surtout être exemplaire sur le terrain. »
• Pour finir, avez-vous une anecdote en magasin sur le FC Metz ? « J’ai aimé jouer à Saint-Symphorien. C’est un stade qui me plaît. Sinon, je me souviens d’avoir marqué un petit but avec Strasbourg pour la montée, mais je ne vais peut-être pas entrer dans ce débat-là. C’était Christophe Marichez dans les buts en plus… »
À Carnac, Christian JOUGLEUX.
Premier test avec Brest pour le FC Metz
Le FC Metz et son équipe new look se jaugent une première fois ce samedi (18 h) face à Brest (Ligue 2).
A peine partis, déjà revenus. Les "Bretons" du FC Metz, Yann Jouffre et Simon Falette, ne sont pas dépaysés par ce stage à Carnac. Et le second s’avance vers un terrain plus familier encore, puisqu’il retrouve déjà son ancien employeur, ce samedi en match amical, quelques semaines seulement après sa signature avec le promu mosellan. « J’ai toujours des collègues au club, mais beaucoup de choses ont déjà changé, explique le défenseur. Il y a un nouveau coach, un nouveau président, un centre de vie qui prend forme… Brest part sur de nouvelles bases. »
L’arrivée, sur le banc, de Jean-Marc Furlan incite Simon Falette à penser que cet adversaire « va beaucoup jouer. C’est la marque de fabrique de cet entraîneur qui aime le jeu au sol et les redoublements de passes. »
Hein incertain
L’ex-Brestois recommande au passage de se méfier des maillons offensifs de ce rival, citant « Montrose, Adnane, Pelé, Grougi et Tié Bi » comme autant de menaces. La défense, en revanche, pourrait s’avérer plus tendre : « Les trois centraux sont partis. Il y aura donc des jeunes pour les remplacer. A défaut d’expérience, ils miseront sur leur fraîcheur. »
Le résultat final, de toute façon, importe peu. Brest compte deux semaines de préparation d’avance sur le FC Metz et si Philippe Hinschberger n’exclut pas de gagner, il songe surtout à ménager les organismes et développer les premiers automatismes. « Il y aura deux équipes différentes mais équilibrées d’une mi-temps à l’autre , admet l’entraîneur messin. Je veux voir comment on va défendre, comment on va utiliser le ballon et, si possible, retrouver les deux-trois choses que l’on a mises en place. Comme nous avons recruté des joueurs avec une belle qualité technique, j’espère qu’ils pourront bien ventiler les ballons. »
Ismaïla Sarr, le dernier renfort du Sénégal, regardera l’affaire en tribune. Il se remet d’une clavicule cassée. Gauthier Hein demeurait pour sa part incertain, après une béquille reçue ce vendredi. Un forfait serait dommage : le jeune milieu excentré réalisait, jusqu’ici, un stage de tout premier plan. Un but splendide, planté jeudi matin, a même marqué les esprits.
Ch. J.