RL du 15/03/2010 : Metz vise sept sur sept
Publié : 15 mars 2010, 13:21
Metz vise sept sur sept

Invaincu depuis six matches, Metz comptera sept points d’avance sur la meute des poursuivants, en cas de succès ce soir face à des Nantais ne possédant plus tout à fait les mêmes préoccupations. Occasion à saisir !
Il suffira de fermer les yeux, de se croire un samedi et de se souvenir des belles choses pour s’imaginer (un peu) en Ligue 1, ce soir, à Saint-Symphorien. Mais Metz - Nantes ne constitue plus, pour l’heure, qu’un classique révolu de l’élite, où l’opposition est-ouest a naguère tenu l’affiche à trente-huit reprises, dont trente-cinq fois d’affilée entre 1967 et 2002. Un lundi, dans un stade à peu près à moitié vide, ceci expliquant en partie cela, Metz - Nantes n’est plus tout à fait ce qu’il a été : à regarder le classement de Ligue 2, ce matin, il n’est pas sûr qu’il le redevienne de sitôt.
S’il est encore prématuré de dire à quel étage habitera le FC Metz, à partir de cet été, il semble bien trop tard pour promettre au FC Nantes un avenir aussi majestueux que son passé : fréquentant les mêmes eaux que Dijon, Vannes ou Clermont, les Nantais doivent plus sûrement regarder derrière eux, où la présence de Strasbourg n’est même plus de nature à altérer le discernement. La zone de relégation menace, à six longueurs seulement, et il s’agit d’une préoccupation un poil plus réaliste que la remontée en Ligue 1, quand on se trouve à onze points du podium, quatorze en cas de défaite ce soir à Metz.
Si l’un des deux glorieux anciens face à face aujourd’hui doit renouer avec la première division, prochainement, il s’agit donc plus sûrement de Metz. Ici, le fond de l’air est frais, mais l’ambiance est au beau fixe : en arrachant un point in extremis lundi dernier à Laval (3-3), les Messins ont porté leur actuelle série d’invincibilité à six matches, quatre victoires et deux nuls pour quatre déplacements et deux apparitions seulement à Saint-Symphorien. Il se trouve que cette période faste ayant métamorphosé un candidat très incertain au podium en favori à l’accession en Ligue 1 coïncide très exactement avec les premiers pas messins de Sylvain Wiltord : tant mieux, l’attaquant international aux 92 sélections en équipe de France et aux trois buts en Ligue 2 débutera ce soir pour la septième fois d’affilée sous le maillot lorrain.
« Surtout, pas de laisser-aller ! »
Une semaine après avoir trouvé le moyen de ne pas gagner en marquant trois fois à l’extérieur, Metz connaît précisément sa feuille de route : vainqueurs de Nantes et de leur troisième match de suite à Saint-Symphorien, les Messins s’attribueraient une avance de sept points sur le quatrième (les quatrièmes, Laval, Angers et Nîmes, plus exactement) ou, comme le remarque aussi leur entraîneur, ils reviendraient à quatre longueurs de Brest, le deuxième.
Mais Yvon Pouliquen n’a oublié ni la déconfiture du printemps 2009, ni les sautes d’humeur de son équipe lundi dernier en Mayenne, voilà pourquoi il refuse de considérer qu’un grand pas serait accompli ce soir en cas de victoire. « Surtout, pas de laisser-aller, clame-t-il ! Nous devons rester concentrés, éviter les erreurs individuelles et collectives commises à Laval, et continuer à nous montrer ambitieux. » Pour le reste, personne n’a oublié que Metz comptait cinq points d’avance sur le quatrième, la saison dernière, à cinq journées de la fin. Et ceux qui n’étaient pas de la fête devenue défaite ont dû en entendre parler…
Sylvain VILLAUME.
Invaincu depuis six matches, Metz comptera sept points d’avance sur la meute des poursuivants, en cas de succès ce soir face à des Nantais ne possédant plus tout à fait les mêmes préoccupations. Occasion à saisir !
Il suffira de fermer les yeux, de se croire un samedi et de se souvenir des belles choses pour s’imaginer (un peu) en Ligue 1, ce soir, à Saint-Symphorien. Mais Metz - Nantes ne constitue plus, pour l’heure, qu’un classique révolu de l’élite, où l’opposition est-ouest a naguère tenu l’affiche à trente-huit reprises, dont trente-cinq fois d’affilée entre 1967 et 2002. Un lundi, dans un stade à peu près à moitié vide, ceci expliquant en partie cela, Metz - Nantes n’est plus tout à fait ce qu’il a été : à regarder le classement de Ligue 2, ce matin, il n’est pas sûr qu’il le redevienne de sitôt.
S’il est encore prématuré de dire à quel étage habitera le FC Metz, à partir de cet été, il semble bien trop tard pour promettre au FC Nantes un avenir aussi majestueux que son passé : fréquentant les mêmes eaux que Dijon, Vannes ou Clermont, les Nantais doivent plus sûrement regarder derrière eux, où la présence de Strasbourg n’est même plus de nature à altérer le discernement. La zone de relégation menace, à six longueurs seulement, et il s’agit d’une préoccupation un poil plus réaliste que la remontée en Ligue 1, quand on se trouve à onze points du podium, quatorze en cas de défaite ce soir à Metz.
Si l’un des deux glorieux anciens face à face aujourd’hui doit renouer avec la première division, prochainement, il s’agit donc plus sûrement de Metz. Ici, le fond de l’air est frais, mais l’ambiance est au beau fixe : en arrachant un point in extremis lundi dernier à Laval (3-3), les Messins ont porté leur actuelle série d’invincibilité à six matches, quatre victoires et deux nuls pour quatre déplacements et deux apparitions seulement à Saint-Symphorien. Il se trouve que cette période faste ayant métamorphosé un candidat très incertain au podium en favori à l’accession en Ligue 1 coïncide très exactement avec les premiers pas messins de Sylvain Wiltord : tant mieux, l’attaquant international aux 92 sélections en équipe de France et aux trois buts en Ligue 2 débutera ce soir pour la septième fois d’affilée sous le maillot lorrain.
« Surtout, pas de laisser-aller ! »
Une semaine après avoir trouvé le moyen de ne pas gagner en marquant trois fois à l’extérieur, Metz connaît précisément sa feuille de route : vainqueurs de Nantes et de leur troisième match de suite à Saint-Symphorien, les Messins s’attribueraient une avance de sept points sur le quatrième (les quatrièmes, Laval, Angers et Nîmes, plus exactement) ou, comme le remarque aussi leur entraîneur, ils reviendraient à quatre longueurs de Brest, le deuxième.
Mais Yvon Pouliquen n’a oublié ni la déconfiture du printemps 2009, ni les sautes d’humeur de son équipe lundi dernier en Mayenne, voilà pourquoi il refuse de considérer qu’un grand pas serait accompli ce soir en cas de victoire. « Surtout, pas de laisser-aller, clame-t-il ! Nous devons rester concentrés, éviter les erreurs individuelles et collectives commises à Laval, et continuer à nous montrer ambitieux. » Pour le reste, personne n’a oublié que Metz comptait cinq points d’avance sur le quatrième, la saison dernière, à cinq journées de la fin. Et ceux qui n’étaient pas de la fête devenue défaite ont dû en entendre parler…
Sylvain VILLAUME.