Metz ne veut pas revivre ça

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«Le passé n'a pas d'avenir.» La formule aurait pu sortir naguère de la bouche d'Eric Cantona mais elle est signée Yvon Pouliquen, l'entraîneur du FC Metz. Au soir du nul contre Châteauroux, le 26 mars (0-0), accompagné par les sifflets de Saint-Symphorien, il s'était voulu philosophe. Une façon de conjurer l'impression de déjà vu qui court les travées après la série de trois nuls et une défaite qui menace la 3e place des Grenats (et son poste pour la saison prochaine, dit la rumeur, démentie par les dirigeants). Avant le derby d'Alsace-Lorraine, lundi à Strasbourg, le souvenir du cauchemar de la saison dernière hante les supporters et sans doute le technicien breton, bien qu'il s'en défende. En 2009, à huit journées de la fin, Metz était deuxième avec 5 points d'avance sur le quatrième puis s'était écroulé pour finir cinquième.

«Ce serait bête de se mettre à douter alors que nous avons les cartes en main», reconnaît Pascal Johansen, l'Alsacien du FC Metz dans le Républicain Lorrain. La marge du candidat à la montée s'est réduite comme peau de chagrin : un point sur Arles-Avignon, 2 sur Angers et Nîmes, 4 sur Le Havre. Les chiffres disent aussi que Metz bute sur les équipes de bas de tableau. Avant la "Berri", il y avait eu Nantes et Guingamp. Strasbourg, 15e, a le même profil. Pouliquen pointe un manque depuis quelques semaines «de percussion, de prises d'initiatives». L'effet Wiltord - qui a failli signer à Strasbourg lors de la vraie-fausse arrivée de JPP - s'est estompé. Johansen se veut rassurant: «Cette semaine, j'ai senti un groupe un peu plus en jambes.» «Il reste huit matches à jouer : si nous sommes performants, nous serons à l'arrivée», renchérit Pouliquen.




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