le répu d'aujourd'hui 13 avril
Publié : 13 avr. 2010, 08:21
Serin : « La victoire à Clermont, faute de quoi… »
Bernard Serin a décidé de faire confiance à l’entraîneur en poste, Yvon Pouliquen. Au moins jusqu’à vendredi et au déplacement à Clermont, où la « victoire sera impérative »… <span>Photo </span>Stéphane STIFTER
zoom
Bernard Serin a décidé de faire confiance à l’entraîneur en poste, Yvon Pouliquen. Au moins jusqu’à vendredi et au déplacement à Clermont, où la « victoire sera impérative »… Photo Stéphane STIFTER
A l’issue d’un week-end de réflexion, Bernard Serin, le président du FC Metz, a décidé de maintenir Yvon Pouliquen dans ses fonctions. Une décision assortie d’un ultimatum : gagner ce vendredi à Clermont, « faute de quoi »…
U n choc. » Le mot est pesé. Lourd de sens. Voilà donc comment Bernard Serin a vécu cette fin de soirée, vendredi, à Saint-Symphorien. Lorsque les Sedanais ont égalisé, le président du FC Metz a alors plongé dans le gouffre de « quelques dizaines de minutes très difficiles », minutes à l’issue desquelles il a choisi de se retrancher dans le silence. Parce que « parler, dans ces cas-là, ça ne sert pas souvent à grand-chose. Il faut parfois laisser passer un peu de temps. » Ce temps-là s’est arrêté hier. A l’issue d’un week-end de réflexion et d’échanges avec « les composantes sportives » du club, le successeur de Carlo Molinari a fait connaître sa position face à la situation de l’équipe messine et de celui qui est donc encore son entraîneur aujourd’hui, Yvon Pouliquen. Et là encore, les mots sont bien pesés.
• Président, trois jours après la désillusion de ce match nul face à Sedan, quelle analyse faites-vous de la situation ? « Je peux vous dire que nous sommes encore troisièmes, mais que cette troisième place ne tient plus qu’à un fil. Cette situation ne résulte peut-être que d’une minute, celle qui a permis à Sedan d’égaliser. Nous pourrions avoir trois points d’avance et parler d’autre chose, mais ce n’est pas le cas. Cette "minute" nous oblige à remettre les derniers matches sur la table et à analyser ce qui ne va pas. Nous sommes dos au mur, face au précipice. »
• Pourquoi avoir attendu avant de vous exprimer ? « Je devais faire le point, face à moi-même, face à l’entraîneur. »
« On ne peut plus attendre de miracle »
• L’idée de retirer votre confiance à Yvon Pouliquen, l’entraîneur en place, vous a-t-elle effleuré l’esprit ? « Bien sûr, un président a toujours cette préoccupation de savoir si l’objectif fixé peut être atteint avec l’équipe en place. Mon problème a donc été de savoir si la confiance nécessaire à la réalisation de cet objectif était encore suffisante. Ce qui est ressorti des discussions que j’ai eues ce week-end m’amène à croire que c’est le cas. Il y a une très grosse prise de conscience de chacun. Ce matin ( hier), une grosse discussion a rassemblé les joueurs, leur entraîneur, le directeur technique ( lire par ailleurs).
• Confiance, donc, aux hommes en place ? « Oui, mais j’ai aussi à l’esprit qu’un nouveau faux pas provoquerait une nouvelle érosion, en même temps qu’il nous ferait perdre la troisième place, à moins d’un miracle évidemment. Mais on ne peut plus attendre de miracle à ce stade de la saison. Cela fait six journées que les résultats de nos adversaires nous permettent de demeurer dans le trio de tête. Ça ne peut plus durer. Nous avons pris cinq points sur nos six derniers matches, ce n’est même pas le rythme d’un relégable, alors que l’enjeu de la montée, tout le monde le sait, est vital. »
• Et donc, concrètement, quelle est votre position ? « Elle tient dans une exigence : les trois points à Clermont. A cet égard, j’ai mis tout le système en tension, pour qu’on resserre les rangs autour de cet objectif. »
• Et si le FC Metz ne s’impose pas vendredi ? « Nous nous retrouverons alors devant une situation qu’il m’appartiendra d’analyser sans délai. Un mauvais résultat serait gravissime, d’autant plus qu’Arles/Avignon nous rendra visite dans la foulée. D’où ma position : je veux la victoire à Clermont, faute de quoi je devrai prendre une décision définitive. Je n’en dirai pas plus : attendons vendredi soir. »
Bernard Serin a décidé de faire confiance à l’entraîneur en poste, Yvon Pouliquen. Au moins jusqu’à vendredi et au déplacement à Clermont, où la « victoire sera impérative »… <span>Photo </span>Stéphane STIFTER
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Bernard Serin a décidé de faire confiance à l’entraîneur en poste, Yvon Pouliquen. Au moins jusqu’à vendredi et au déplacement à Clermont, où la « victoire sera impérative »… Photo Stéphane STIFTER
A l’issue d’un week-end de réflexion, Bernard Serin, le président du FC Metz, a décidé de maintenir Yvon Pouliquen dans ses fonctions. Une décision assortie d’un ultimatum : gagner ce vendredi à Clermont, « faute de quoi »…
U n choc. » Le mot est pesé. Lourd de sens. Voilà donc comment Bernard Serin a vécu cette fin de soirée, vendredi, à Saint-Symphorien. Lorsque les Sedanais ont égalisé, le président du FC Metz a alors plongé dans le gouffre de « quelques dizaines de minutes très difficiles », minutes à l’issue desquelles il a choisi de se retrancher dans le silence. Parce que « parler, dans ces cas-là, ça ne sert pas souvent à grand-chose. Il faut parfois laisser passer un peu de temps. » Ce temps-là s’est arrêté hier. A l’issue d’un week-end de réflexion et d’échanges avec « les composantes sportives » du club, le successeur de Carlo Molinari a fait connaître sa position face à la situation de l’équipe messine et de celui qui est donc encore son entraîneur aujourd’hui, Yvon Pouliquen. Et là encore, les mots sont bien pesés.
• Président, trois jours après la désillusion de ce match nul face à Sedan, quelle analyse faites-vous de la situation ? « Je peux vous dire que nous sommes encore troisièmes, mais que cette troisième place ne tient plus qu’à un fil. Cette situation ne résulte peut-être que d’une minute, celle qui a permis à Sedan d’égaliser. Nous pourrions avoir trois points d’avance et parler d’autre chose, mais ce n’est pas le cas. Cette "minute" nous oblige à remettre les derniers matches sur la table et à analyser ce qui ne va pas. Nous sommes dos au mur, face au précipice. »
• Pourquoi avoir attendu avant de vous exprimer ? « Je devais faire le point, face à moi-même, face à l’entraîneur. »
« On ne peut plus attendre de miracle »
• L’idée de retirer votre confiance à Yvon Pouliquen, l’entraîneur en place, vous a-t-elle effleuré l’esprit ? « Bien sûr, un président a toujours cette préoccupation de savoir si l’objectif fixé peut être atteint avec l’équipe en place. Mon problème a donc été de savoir si la confiance nécessaire à la réalisation de cet objectif était encore suffisante. Ce qui est ressorti des discussions que j’ai eues ce week-end m’amène à croire que c’est le cas. Il y a une très grosse prise de conscience de chacun. Ce matin ( hier), une grosse discussion a rassemblé les joueurs, leur entraîneur, le directeur technique ( lire par ailleurs).
• Confiance, donc, aux hommes en place ? « Oui, mais j’ai aussi à l’esprit qu’un nouveau faux pas provoquerait une nouvelle érosion, en même temps qu’il nous ferait perdre la troisième place, à moins d’un miracle évidemment. Mais on ne peut plus attendre de miracle à ce stade de la saison. Cela fait six journées que les résultats de nos adversaires nous permettent de demeurer dans le trio de tête. Ça ne peut plus durer. Nous avons pris cinq points sur nos six derniers matches, ce n’est même pas le rythme d’un relégable, alors que l’enjeu de la montée, tout le monde le sait, est vital. »
• Et donc, concrètement, quelle est votre position ? « Elle tient dans une exigence : les trois points à Clermont. A cet égard, j’ai mis tout le système en tension, pour qu’on resserre les rangs autour de cet objectif. »
• Et si le FC Metz ne s’impose pas vendredi ? « Nous nous retrouverons alors devant une situation qu’il m’appartiendra d’analyser sans délai. Un mauvais résultat serait gravissime, d’autant plus qu’Arles/Avignon nous rendra visite dans la foulée. D’où ma position : je veux la victoire à Clermont, faute de quoi je devrai prendre une décision définitive. Je n’en dirai pas plus : attendons vendredi soir. »