RL 21/04/2010 - Arles est sur le pont + Wiltord forfait !
Publié : 21 avr. 2010, 03:28
Peuvent-ils vraiment le faire ? A cinq journées de la fin du championnat et avant de venir défier le FC Metz, vendredi à Saint-Symphorien, les promus provençaux peuvent rêver de Ligue 1.
La Ligue 1 en point de mire. A peine promu en Ligue 2, Arles-Avignon est-il un candidat crédible à la montée en Ligue 1 ? Oui, selon plusieurs entraîneurs de Ligue 2. Ainsi, Patrice Garande (Caen), Cédric Daury (Le Havre), Jean-Louis Garcia (Angers), entre autres, plébiscitent l’ACA pour décrocher un billet vers l’élite. Oui, au regard de la dynamique actuelle des joueurs de Michel Estevan, qui restent sur une série de cinq matches sans défaite (3 victoires, 2 nuls), de l’absence de pression et du manque de régularité de leurs concurrents directs. De plus, cette saison, le promu provençal s’est hissé sur la troisième marche du podium à huit reprises. Et pas question, pour Michel Estevan, de lever le pied à cinq journées du terme du championnat. « Le maintien est assuré. Nous allons donc tenter d’aller le plus loin possible, explique l’entraîneur de l’ACA. On va jouer la troisième place. Terminer quatrième serait terrible. » Reste à savoir, si le petit point qui le sépare du FC Metz sera suffisant . Réponse "cantonesque" d’Estevan : « Une personne âgée m’a dit un jour : " Mon petit, il vaut mieux une sardine dans le pain qu’un oiseau qui vole ! " Elle avait raison, et c’est vrai que nous allons à Metz avec un point d’avance, il aurait mieux valu trois (Arles-Avignon a concédé le nul, 1-1, face à Guingamp lors de la dernière journée). On sait désormais que le déplacement en Lorraine sera un sommet. On va essayer de ne pas perdre là-bas, de faire un bon match et surtout de prendre du plaisir. »
La recette provençale. Comment une équipe qui évoluait encore en National la saison dernière a-t-elle trouvé les ressources pour venir jouer les premiers rôles en Ligue 2 ? « Sur le papier, nous ne sommes pas faits pour jouer la montée, a récemment expliqué Michel Estevan. Ainsi nous ne pouvons pas demander à des joueurs qui sortent de National de tenir la dragée haute à toutes les équipes de Ligue 2. […] Mais on se bat avec nos armes. » Arles-Avignon peut également compter sur un effectif truffé de joueurs rejetés et en quête de reconnaissance. Les Sudistes sont ainsi allés chercher Maurice Dalé à Auxerre, Marvin Esor à Bordeaux, Jean-Christophe Vergerolle à Strasbourg, Bakary Soro à Lorient, Benjamin Psaume à Toulouse, André Ayew à Marseille ou encore Sébastien Piocelle dans les bas-fonds des championnats italiens. « On ne peut pas rêver mieux comme retour, explique l’ancien Nantais, symbole de ces joueurs revanchards. Je reviens en France, dans un club qui devait soi-disant redescendre de suite. […] Je suis tombé dans un très bon groupe et je m’éclate ici. Je revis. J’ai réussi à faire mentir les personnes qui pensaient que j’étais fini. »
La montée se joue aussi en coulisses. Si côté jardin, les Provençaux ont désormais toutes les cartes en main pour s’ouvrir les portes de la Ligue 1, côté cour, quelques détails sont encore à régler. Mais le président Jean-Marc Conrad est confiant. Selon ce dernier « le budget de Ligue 1 est déjà bouclé et il est prêt à partir à la DNCG. » Encore faudra-t-il parvenir à convaincre la commission d’homologation des stades. Actuellement le Parc des sports d’Avignon, aménagé avec des tribunes provisoires, dispose d’une capacité de 9 430 places (7 730 assises). Insuffisant pour la Ligue 1. Une rencontre entre les dirigeants du club et la Mairie d’Avignon doit avoir lieu prochainement, sachant que la ville a déjà déboursé un million d’euros l’an passé pour permettre à l’ACA d’évoluer en L2. « Soit on met le Parc des Sports aux normes, soit on va jouer au Vélodrome, a prévenu Jean-Marc Conrad. Il est hors de question de refuser la montée pour des raisons infrastructurelles. »
J.-S. G.
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FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en matinée. Aujourd’hui : une séance sur le terrain du bord de l’autoroute (10 h). Demain : entraînement à 17 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Clermont - Metz (33 e journée de Ligue 2), vendredi 16 avril : 2-0. Prochain match : Metz - Arles/Avignon (34 e journée), vendredi 23 avril (20h30). A suivre : Ajaccio - Metz (35 e journée), vendredi 30 avril (20 h) ; Metz - Angers (36 e journée), lundi 3 mai (20h45) ; Caen - Metz (37 e journée), vendredi 7 mai (20h30) ; Metz - Vannes (38 e journée), vendredi 14 mai (20h30).
A l’infirmerie. Préservés lundi, Victor Mendy (mollet) et Matheus Vivian (cuisse) ont repris l’entraînement collectif, tout comme Pascal Johansen (ischio-jambiers) qui avait écourté sa séance avant-hier. Par contre, Sylvain Wiltord (ischio-jambiers) a quitté, hier, prématurément ses coéquipiers. Selon Joël Muller, l’attaquant messin est d’ores et déjà forfait pour la venue d’Arles-Avignon, vendredi. Victime d’une fracture d’un orteil, Frédéric Biancalani est toujours à l’arrêt.
Suspendu. Aucun.
La Ligue 1 en point de mire. A peine promu en Ligue 2, Arles-Avignon est-il un candidat crédible à la montée en Ligue 1 ? Oui, selon plusieurs entraîneurs de Ligue 2. Ainsi, Patrice Garande (Caen), Cédric Daury (Le Havre), Jean-Louis Garcia (Angers), entre autres, plébiscitent l’ACA pour décrocher un billet vers l’élite. Oui, au regard de la dynamique actuelle des joueurs de Michel Estevan, qui restent sur une série de cinq matches sans défaite (3 victoires, 2 nuls), de l’absence de pression et du manque de régularité de leurs concurrents directs. De plus, cette saison, le promu provençal s’est hissé sur la troisième marche du podium à huit reprises. Et pas question, pour Michel Estevan, de lever le pied à cinq journées du terme du championnat. « Le maintien est assuré. Nous allons donc tenter d’aller le plus loin possible, explique l’entraîneur de l’ACA. On va jouer la troisième place. Terminer quatrième serait terrible. » Reste à savoir, si le petit point qui le sépare du FC Metz sera suffisant . Réponse "cantonesque" d’Estevan : « Une personne âgée m’a dit un jour : " Mon petit, il vaut mieux une sardine dans le pain qu’un oiseau qui vole ! " Elle avait raison, et c’est vrai que nous allons à Metz avec un point d’avance, il aurait mieux valu trois (Arles-Avignon a concédé le nul, 1-1, face à Guingamp lors de la dernière journée). On sait désormais que le déplacement en Lorraine sera un sommet. On va essayer de ne pas perdre là-bas, de faire un bon match et surtout de prendre du plaisir. »
La recette provençale. Comment une équipe qui évoluait encore en National la saison dernière a-t-elle trouvé les ressources pour venir jouer les premiers rôles en Ligue 2 ? « Sur le papier, nous ne sommes pas faits pour jouer la montée, a récemment expliqué Michel Estevan. Ainsi nous ne pouvons pas demander à des joueurs qui sortent de National de tenir la dragée haute à toutes les équipes de Ligue 2. […] Mais on se bat avec nos armes. » Arles-Avignon peut également compter sur un effectif truffé de joueurs rejetés et en quête de reconnaissance. Les Sudistes sont ainsi allés chercher Maurice Dalé à Auxerre, Marvin Esor à Bordeaux, Jean-Christophe Vergerolle à Strasbourg, Bakary Soro à Lorient, Benjamin Psaume à Toulouse, André Ayew à Marseille ou encore Sébastien Piocelle dans les bas-fonds des championnats italiens. « On ne peut pas rêver mieux comme retour, explique l’ancien Nantais, symbole de ces joueurs revanchards. Je reviens en France, dans un club qui devait soi-disant redescendre de suite. […] Je suis tombé dans un très bon groupe et je m’éclate ici. Je revis. J’ai réussi à faire mentir les personnes qui pensaient que j’étais fini. »
La montée se joue aussi en coulisses. Si côté jardin, les Provençaux ont désormais toutes les cartes en main pour s’ouvrir les portes de la Ligue 1, côté cour, quelques détails sont encore à régler. Mais le président Jean-Marc Conrad est confiant. Selon ce dernier « le budget de Ligue 1 est déjà bouclé et il est prêt à partir à la DNCG. » Encore faudra-t-il parvenir à convaincre la commission d’homologation des stades. Actuellement le Parc des sports d’Avignon, aménagé avec des tribunes provisoires, dispose d’une capacité de 9 430 places (7 730 assises). Insuffisant pour la Ligue 1. Une rencontre entre les dirigeants du club et la Mairie d’Avignon doit avoir lieu prochainement, sachant que la ville a déjà déboursé un million d’euros l’an passé pour permettre à l’ACA d’évoluer en L2. « Soit on met le Parc des Sports aux normes, soit on va jouer au Vélodrome, a prévenu Jean-Marc Conrad. Il est hors de question de refuser la montée pour des raisons infrastructurelles. »
J.-S. G.
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FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en matinée. Aujourd’hui : une séance sur le terrain du bord de l’autoroute (10 h). Demain : entraînement à 17 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Clermont - Metz (33 e journée de Ligue 2), vendredi 16 avril : 2-0. Prochain match : Metz - Arles/Avignon (34 e journée), vendredi 23 avril (20h30). A suivre : Ajaccio - Metz (35 e journée), vendredi 30 avril (20 h) ; Metz - Angers (36 e journée), lundi 3 mai (20h45) ; Caen - Metz (37 e journée), vendredi 7 mai (20h30) ; Metz - Vannes (38 e journée), vendredi 14 mai (20h30).
A l’infirmerie. Préservés lundi, Victor Mendy (mollet) et Matheus Vivian (cuisse) ont repris l’entraînement collectif, tout comme Pascal Johansen (ischio-jambiers) qui avait écourté sa séance avant-hier. Par contre, Sylvain Wiltord (ischio-jambiers) a quitté, hier, prématurément ses coéquipiers. Selon Joël Muller, l’attaquant messin est d’ores et déjà forfait pour la venue d’Arles-Avignon, vendredi. Victime d’une fracture d’un orteil, Frédéric Biancalani est toujours à l’arrêt.
Suspendu. Aucun.