Si l’espoir de l’accession en Ligue 1 habite toujours Romain Rocchi, le milieu de terrain messin avoue surtout son désir du moment : renouer avec "une" victoire, « histoire de relever la tête ».
Avez-vous évacué cette défaite enregistrée contre Arles (1-2) ? « C’est très dur à enlever de la tête. Oui, au niveau émotionnel, ça n’est pas facile à encaisser. Mais comme nous l’a dit dernièrement le président, il faut désormais se vider l’esprit et mettre cette déception de côté. On doit relever la tête, même si ce n’est pas simple. »
• Avec le recul, comment expliquez-vous cet incroyable fléchissement alors que les événements vous étaient favorables après l’exclusion de l’Arlésien Liron ? « Arles a trois occasions et inscrit deux buts… Ils ont su faire preuve d’efficacité alors que de notre côté, nous avons commis des erreurs individuelles. Aujourd’hui, chacun a fait sa propre autocritique. Lorsqu’Arles nous a rejoints au score, on a senti une certaine nervosité. Nous nous sommes heurtés à un bloc très difficile à déstabiliser. Peut-être qu’à ce moment-là, nous aurions dû nous contenter de la parité, faire preuve de davantage de maturité et d’expérience. Mais bon, il faut désormais essayer de zapper cette défaite… »
• Sur un plan comptable, vous êtes toujours en course pour l’accession en Ligue 1. Mais y croyez-vous toujours ? « Bien sûr, nous devons agir en professionnels. Nous sommes toujours dans la course. Tant que mathématiquement l’accession est possible, l’espoir habitera le vestiaire. N’oublions pas que le dernier match opposera Arles à Clermont. Si de notre côté, nous retrouvons une bonne dynamique… »
• Ne trouvez-vous toutefois pas incohérent de parler de montée alors que vous restez sur une série de huit matches vierge de tout succès ? « Il est vrai qu’actuellement, on se fixe plutôt un objectif à plus court terme. »
« Rien de rassurant »
• Lequel ? « Gagner un match… C’est l’objectif du club. Ne plus sortir des vestiaires avec une mine sombre mais retrouver un bref moment de répit nous ferait du bien. On a bien conscience de décevoir le public et les gens qui gravitent autour du club. Maintenant, peut-être que le fait de passer d’une position de favori pour la montée à celle d’outsider nous enlèvera un peu de pression. Et nous libérera sur le terrain. »
• Votre prochain déplacement vous mènera à Ajaccio, une formation qui n’a plus rien à espérer ni à redouter cette saison. Rassurant ? « Absolument pas. Nous n’avons pas matière à trouver des choses rassurantes en cette fin de saison. Peut-être à l’exception des quarante premières minutes contre Arles, sinon rien. Non, nous aurons une équipe en face qui ne se présentera pas en victime. »
• La saison dernière, la défaite en Corse avait scellé votre sort en Ligue 2… « Oui, on peut souligner la similitude entre ces deux saisons. Pour la deuxième fois consécutive, nous allons jouer une partie de notre destin là-bas. L’année dernière, hélas, je n’étais pas de la partie. J’espère cette fois refouler une pelouse qui m’est familière. Et vivre un autre épilogue… »
• Pour finir, un mot sur Joël Muller ? « Il a apporté un discours nouveau. Pour le reste, je ne souhaite pas m’exprimer sur ce sujet. »
Jean-Michel CAVALLI.
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FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance à 9h30. Demain : une séance à 9h30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Arles-Avignon (34 e journée de Ligue 2) : 1-2. Prochain match : Ajaccio - Metz (35 e journée) vendredi 30 avril (20h). A suivre : Metz - Angers (36 e journée) lundi 3 mai (20h45).
A l’infirmerie. Adama Tamboura (orteil) n’a pas participé, hier, à la séance d’entraînement. Son retour est prévu aujourd’hui.
Suspendu. Vivian (3 avertissements) purgera sa suspension d’un match ferme lors d’Ajaccio - Metz.
