Les illusions ultimes
zoom
Julie Cardy à la renverse, sous le regard de Sylvain Wiltord : le destin du FC Metz a basculé du mauvais côté en Corse. Photo NICE MATIN
D’une maladresse crasse, Metz a failli définitivement tout perdre à Ajaccio, mais une victoire demain face à Angers ne suffira pas forcément à entretenir l’infime espoir qui subsiste. Atterrant.
Il est 22 h 25, vendredi soir, à Ajaccio, dans cette zone sans âme où stationnent les bus des équipes en partance, le parking des âmes en peine où la délégation messine ressasse l’amertume d’un neuvième match sans victoire et les effets d’un résultat nul insuffisant. Il y a longtemps que Joël Muller a cessé de calculer les chances encore offertes au FC Metz de monter en Ligue 1. « Avant de parler de la course à la montée, essayons déjà de battre Angers », a-t-il prononcé à l’évocation des dernières illusions. Informé du nul également concédé par Clermont face à Bastia mais aussi de la victoire d’Angers qui se dessine face à Laval, Bernard Serin se raccroche alors à l’espoir d’apprendre qu’Arles-Avignon a été tenu en échec par Nantes. Une voix traverse la pénombre. « Arles vient de marquer. A la 93 e minute ». Joël Muller est redescendu du bus. Voilà, c’est mort, ou presque mort.
De notre envoyé spécial à Ajaccio
Evidemment, l’insolence avec laquelle Arles-Avignon vient de franchir un pas de plus vers la Ligue 1 s’impose à tous, mais faut-il s’en offusquer ? Metz aussi vient de marquer dans le temps additionnel, un but qui le maintient en vie, au moins mathématiquement : il permet de conserver un enjeu au match suivant, à Saint-Symphorien, dès ce lundi face à Angers, entretient un semblant de suspense, autorise encore tous les calculs, repousse pour quelques heures ou pour quelques jours le moment cinglant des bilans, qui virent souvent au procès, en pareil cas.
Lourdes ne joue pas en Ligue 2
Oui, bien sûr, Metz n’est pas totalement hors course : Arles-Avignon peut très bien perdre ses trois derniers matches, dont le dernier face à Clermont, qui peut aussi ne pas gagner les deux prochains. Il faudrait alors que Metz effectue le plein de points, d’ici là : victoire contre Angers, victoire à Caen, victoire contre Vannes. C’est curieux, mais même les touches de l’ordinateur peinent à proposer cette formule : victoire de Metz. Bientôt, même les correcteurs automatiques demanderont d’en vérifier l’existence. En attendant, un succès n’est pas ce qui vient en premier à l’esprit, à propos des footballeurs messins, désormais englués dans une série noire de neuf matches. C’était encore l’hiver, la dernière fois (2-0 face au Havre, le 1 er mars). Et puis, Lourdes ne joue pas en Ligue 2.
En Corse, vendredi soir, Metz a trouvé le moyen de ne pas s’imposer face à un adversaire privé de six titulaires, du gardien (Debès) à l’avant-centre (Rivière). A Ajaccio, débutaient par exemple un attaquant porté disparu (Georges Ba, une seule apparition cette saison en Ligue 2) et trois joueurs à moins de dix titularisations. D’ailleurs, pressant haut, efficaces à la récupération, repoussant sans mal les ballons atterrissant parfois dans leur camp, les Messins ont rapidement eu le match en main. Le problème, c’est qu’il fallait alors utiliser les pieds. « Il n’y avait rien à redire sur l’engagement, la détermination, notre capacité à bien défendre, a relevé Joël Muller. En revanche, nous n’avons pas su exploiter nos possibilités et ce déficit dans le dernier geste, dans la dernière passe, ça ne pardonne pas, au haut niveau. » « Nous pouvons nourrir des regrets », a résumé Bernard Serin. On ne sait même plus si le président messin parle de ce match, des précédents, ou de tout ce qui s’est passé (ou pas) depuis le 22 mai 2009 et ce jour où Metz était déjà descendu à Ajaccio pour ne pas remonter. A l’époque, Brest venait d’appeler Alex Dupont pour arracher son maintien en Ligue 2. Voilà Brest aujourd’hui en Ligue 1, après dix-neuf ans d’absence. Dix-neuf ans ? C’est effrayant.
Sylvain VILLAUME.
Publié le 02/05/2010
RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
- Amsalem
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- Inscription : 27 août 2009, 08:47
Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
Metz n’habite plus à la bonne adresse
Cette fois trahis par leurs pieds, les Messins ne peuvent décidément pas espérer meilleur sort : le podium de Ligue 2 n’est pas pour eux.
Metz a obtenu treize corners, vendredi soir à Ajaccio, dont neuf en première mi-temps. Seul le treizième a débouché sur un but, et encore : le ballon a d’abord été repoussé par la défense ajaccienne avant de revenir dans la surface. Ce constat appelle au moins quatre interprétations. Premièrement, les Messins ont territorialement dominé le match mais, deuxièmement, cette maîtrise s’est avérée beaucoup plus nette en première période, ce qui traduit une baisse de régime certaine au cours de la rencontre. Troisièmement, s’ils ont souvent approché le but ajaccien, les Lorrains ont quasi systématiquement manqué leur dernière passe, offrant aux Ajacciens la possibilité de détourner le danger. Quatrièmement, Metz peine à se montrer décisif sur coup de pied arrêté, et la plus-value apportée avant-hier par Youssef Mokhtari ne s’est pas avérée décisive.
La totale !
Les griefs des travers et des insuffisances messines sont de ceux qui pourraient se corriger, en début de saison. Dans le sprint final, ils se révèlent totalement rédhibitoires. En plus de ce qu’il pouvait constater des tribunes, avant de succéder à Yvon Pouliquen à seulement cinq journées du terme du championnat, Joël Muller n’a pu qu’assister à la suite de la débâcle, à peu près impuissant, n’ayant prise que sur quelques détails. Face à Arles-Avignon, un match bien embarqué, le premier grain de sable avait enrayé la machine, l’égalisation des Provençaux réduits à dix suffisant alors à anéantir les ressources morales et mentales des Lorrains, dont les jambes n’avaient pas suivi. Là-dessus, d’impensables oublis défensifs, à chaque bout de mi-temps, s’étaient greffés pour souligner quelque lacune cérébrale (défaite 1-2).
A Ajaccio, ce sont les pieds qui ont tremblé, ceux de Victor Mendy par exemple à maintes reprises lorsqu’il s’agissait de placer le dernier centre, ceux des défenseurs latéraux, souvent, ceux de Razak Omotoyossi dès son entrée en jeu, ceux de Sylvain Wiltord même en deuxième mi-temps, comme s’il existait là un effet de contagion. La totale ! Finalement, Victor Mendy y est mieux parvenu avec sa tête, dans le temps additionnel, mais ce but à l’extérieur a seulement été synonyme d’égalisation : à son deuxième ballon touché, sept minutes après son entrée en jeu, Christian Kinkela venait auparavant de démontrer qu’il n’était pas inutile de compter un buteur réaliste dans ses rangs.
La fin de saison souligne de nombreuses lacunes avec trop d’insistance pour croire raisonnablement aux conditions d’un retournement de situation. Maladroits en plus du reste, les Messins habitent finalement chez eux, quelque part dans le premier tiers du classement de Ligue 2. Là-dessus, il faut rejouer dès demain, injecter du sang neuf mais lequel, manifester d’autres idées mais lesquelles ? Il est vraiment temps que tout cela se termine.
S. V.
Fc metz express
Tableau de bord. Hier : retour d’Ajaccio dans la nuit et séance de décrassage en matinée. Aujourd’hui : entraînement à 17 h 30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Ajaccio - Metz (35e journée) vendredi 30 avril : 1-1. Prochain match : Metz - Angers (36e journée) demain (20 h 45). A suivre : Caen - Metz (37e journée) vendredi 7 mai (20 h 30) ; Metz - Vannes (38e journée) vendredi 14 mai (20 h 30).
A l’infirmerie. Victime d’une élongation l’ayant contraint à quitter le terrain à l’heure de jeu vendredi, Nuno Frechaut est forfait pour Metz - Angers, comme Frédéric Biancalani (fracture d’un orteil) et Pascal Johansen (tendinite au tendon d’Achille), tous deux à l’arrêt.
Suspendu. Aucun pour Metz - Angers : Matheus Vivian a purgé une suspension d’un match à Ajaccio.
cfa 2 : Une belle balade
Face au leader incontesté du groupe, l’US Sarre Union n’avait pas, vendredi soir, les moyens de réaliser l’exploit. Metz était rapidement en action, mais les Alsaciens ouvraient pourtant le score par Klein, sur une reprise de volée (13 e). La réaction ne se faisait pas attendre : Sommer s’échappait sur la gauche et battait Trimborn (20 e). Puis, sur un corner, Reydel se trouvait à point nommé pour donner l’avantage aux Lorrains (25 e).
En début de seconde période, les visiteurs gèraient leur avance, malgré les tentatives de Stralka et de Stuber. Il fallait attendre le dernier quart d’heure de la rencontre pour voir les Messins ôter les dernières illusions aux joueurs locaux par deux contres parfaits. D’abord à la 78 e : Haddadji était à la réception d’un service de Bernadelli . Puis, à la 85 e minute, Bousbaa , qui venait de rentrer, clôturait le score de ce match sur un dernier service de Sommer.
Metz, le périple jeune
Au bout du suspense, les moins de dix-neuf ans du FC Metz ramènent en Moselle, pour la troisième fois dans l’histoire du club, le trophée promis au vainqueur de la Coupe Gambardella. Photo Pascal BROCARD
Alors que leurs aînés traînent inexorablement leur spleen au pied du podium de la Ligue 2, les moins de dix-neuf ans du FC Metz avaient, hier, une occasion en or de redorer un blason grenat particulièrement terni depuis de (trop) longues semaines. Et de concrétiser un rêve : remporter un trophée sur la mythique pelouse du Stade de France.
De nos envoyés spéciaux à Saint-Denis
Un enjeu de taille qui explique sans doute une timide mise en route, teintée de crispation. Mais, comme face à Sedan en demi-finale, les hommes d’Olivier Perrin se sont appliqués à esquisser quelques séduisants coups de pinceaux sur la toile de Saint-Denis. Pour finalement achever leur œuvre en apothéose, grâce, notamment à un Anthony Mfa une nouvelle fois décisif dans l’épreuve des tirs au but.
Mais la prestation, remarquée et remarquable, du gardien messin a débuté dès l’entame du match. En s’opposant à la frappe de Gurler (3 e) et au corner de Dias (6 e), Mfa a ôté une belle épine du pied de Grenats visiblement guère dans leur assiette. Pour le banquet, il leur fallait encore patienter… « En première période, nous avons tout simplement été catastrophiques dans le jeu », a d’ailleurs concédé Olivier Perrin à l’issue de la rencontre.
Pour autant, et très paradoxalement, alors que Sochaux semblait prendre tranquillement la direction des opérations, c’était bien Metz qui se procurait les plus franches occasions. En vain, puisque Seydou Simpara perdait son duel face à Cros (17 e), Jordan Faucher était un poil trop court sur un service de Gaëtan Bussmann (30 e), alors que Simpara, de la tête, manquait le cadre de façon assez inexplicable (36 e). Un beau gâchis… D’autant que Cédric Bakambu s’offrait un joli numéro solo au beau milieu d’une défense messine attentiste pour ouvrir la marque (1-0, 39 e). Les Sochaliens pouvaient alors rejoindre les vestiaires avec le sentiment du devoir accompli, non sans avoir, au préalable, remercié Cros, auteur d’une superbe parade sur la frappe aussi soudaine que puissante signée Bouna Sarr (41 e).
Le show Mfa
L’issue de ce premier acte n’était pas, mais du tout du goût d’Olivier Perrin. « Je n’ai pas le souvenir d’avoir piqué une telle colère depuis bien longtemps, avoue ce dernier. En tout cas, pas cette saison, c’est la première fois. » Un message musclé qui a visiblement trouvé son écho auprès de ses joueurs. « Cela nous a fait du bien », reconnaît Anthony Mfa. « On était à la rue, on a su réagir », poursuit Ganelan N’Ganvala.
De fait, les Messins se sont remis devant leur chevalet. Avec application cette fois. A l’image de Jordan Faucher. Son entraîneur avait prévenu : « Dans les dix-huit mètres, il ne faut pas lui laisser le moindre espace. » Les Sochaliens l’ont appris à leurs dépens. Avec aplomb et opportunisme, l’attaquant lorrain mordait dans le ballon. Cros ne pouvait que constatait l’ampleur de la morsure (1-1, 54 e). La suite ? Ces fameuses ébauches de beau jeu qui ont accompagné les Messins tout au long de leur périple en Gambardella. Faucher mettait ainsi une première couche… sur le poteau (58 e), alors que Yohan Croizet, buteur en demi-finale, obligeait Cros à déployer ses grands pinceaux (77 e). Mais cette débauche d’énergie, aussi généreuse que brouillonne par instants, allait jouer des tours aux Grenats. Et permettre à Sochaux de ressortir de son jeu ce diable de Cédric Bakambu. Insatiable, l’attaquant doubiste aurait pu être le héros de la soirée. Mais finalement, ce rôle, taillé sur mesure, est revenu à Anthony Mfa, auteur d’une valse à cinq temps qui a fini par écœurer le Sochalien, qui avait pourtant réussi à griller la politesse à une arrière-garde messine visiblement émoussée (83 e, 85 e, 88 e, 89 e, 90 e). Les gants bien chauds, le gardien lorrain pouvait alors aborder sereinement la terrible épreuve des tirs au but. En stoppant deux tentatives adverses, qui porte à sept son total dans l’épreuve 2010, il permettait à son équipe de faire la course en tête. Romaric Nya Ngatcha n’avait plus qu’à achever ce chef d’œuvre et teinter le ciel de Saint-Denis d’une jolie couleur grenat.

Ces jeunes Messins ont des ressources et un mental à toute épreuve. Ils l’ont une nouvelle fois prouvé, hier, au Stade de France. En s’imposant aux tirs au but (4-3) face à Sochaux, les U19 sont allés au bout de leur aventure.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Le remake de 1988
Comme en 1988
En s’imposant aux tirs au but, les jeunes Messins ont réédité la performance de l’équipe professionnelle qui avait, elle aussi, remporté la Coupe de France face aux Sochaliens à l’issue de cette terrible épreuve. Ce 11 juin 1988, sur au Parc des Princes, Stéphane Paille avait ouvert la marque pour les Doubistes, avant qu’Eric Black n’égalise juste avant la pause. Au final, le FC Metz s’était imposé cinq tirs au but à quatre. Vingt-deux ans plus tard, l’histoire s’est donc répétée.
« Allez Metz »
17h15, hier après-midi. Alors que le Stade de France sonnait encore creux, environ cinq cents supporters messins ayant fait le voyage jusqu’à Saint-Denis, ont donné de la voix. Des « Allez Metz » entendus toute la rencontre et qui ont sans aucun doute fait le plus grand bien aux Mosellans. Ces derniers ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisqu’une fois assurés du titre, c’est avec leurs fans qu’ils sont allés communier. Aperçus également dans les travées de Saint-Denis, Bernard Serin, le président messin, Carlo Molinari, son vice-président, ainsi que plusieurs cadres techniques du centre de formation. Tous avec le sourire aux lèvres…
Et de trois !
Avant le succès d’hier, le FC Metz était parvenu en finale de la Coupe Gambardella à quatre reprises, pour deux succès. Par deux fois, les Grenats avaient échoué en finale : en 1962 face à l’AS Monaco (1-2) et en 1980 face à l’INF Vichy (0-1). Et par deux fois, le FC Metz avait remporté le trophée tant convoité : en 1981, grâce à une victoire face à l’OGC Nice (1-0) et en 2001, après avoir battu le SM Caen 2-0 au Stade de France.
Cette fois trahis par leurs pieds, les Messins ne peuvent décidément pas espérer meilleur sort : le podium de Ligue 2 n’est pas pour eux.
Metz a obtenu treize corners, vendredi soir à Ajaccio, dont neuf en première mi-temps. Seul le treizième a débouché sur un but, et encore : le ballon a d’abord été repoussé par la défense ajaccienne avant de revenir dans la surface. Ce constat appelle au moins quatre interprétations. Premièrement, les Messins ont territorialement dominé le match mais, deuxièmement, cette maîtrise s’est avérée beaucoup plus nette en première période, ce qui traduit une baisse de régime certaine au cours de la rencontre. Troisièmement, s’ils ont souvent approché le but ajaccien, les Lorrains ont quasi systématiquement manqué leur dernière passe, offrant aux Ajacciens la possibilité de détourner le danger. Quatrièmement, Metz peine à se montrer décisif sur coup de pied arrêté, et la plus-value apportée avant-hier par Youssef Mokhtari ne s’est pas avérée décisive.
La totale !
Les griefs des travers et des insuffisances messines sont de ceux qui pourraient se corriger, en début de saison. Dans le sprint final, ils se révèlent totalement rédhibitoires. En plus de ce qu’il pouvait constater des tribunes, avant de succéder à Yvon Pouliquen à seulement cinq journées du terme du championnat, Joël Muller n’a pu qu’assister à la suite de la débâcle, à peu près impuissant, n’ayant prise que sur quelques détails. Face à Arles-Avignon, un match bien embarqué, le premier grain de sable avait enrayé la machine, l’égalisation des Provençaux réduits à dix suffisant alors à anéantir les ressources morales et mentales des Lorrains, dont les jambes n’avaient pas suivi. Là-dessus, d’impensables oublis défensifs, à chaque bout de mi-temps, s’étaient greffés pour souligner quelque lacune cérébrale (défaite 1-2).
A Ajaccio, ce sont les pieds qui ont tremblé, ceux de Victor Mendy par exemple à maintes reprises lorsqu’il s’agissait de placer le dernier centre, ceux des défenseurs latéraux, souvent, ceux de Razak Omotoyossi dès son entrée en jeu, ceux de Sylvain Wiltord même en deuxième mi-temps, comme s’il existait là un effet de contagion. La totale ! Finalement, Victor Mendy y est mieux parvenu avec sa tête, dans le temps additionnel, mais ce but à l’extérieur a seulement été synonyme d’égalisation : à son deuxième ballon touché, sept minutes après son entrée en jeu, Christian Kinkela venait auparavant de démontrer qu’il n’était pas inutile de compter un buteur réaliste dans ses rangs.
La fin de saison souligne de nombreuses lacunes avec trop d’insistance pour croire raisonnablement aux conditions d’un retournement de situation. Maladroits en plus du reste, les Messins habitent finalement chez eux, quelque part dans le premier tiers du classement de Ligue 2. Là-dessus, il faut rejouer dès demain, injecter du sang neuf mais lequel, manifester d’autres idées mais lesquelles ? Il est vraiment temps que tout cela se termine.
S. V.
Fc metz express
Tableau de bord. Hier : retour d’Ajaccio dans la nuit et séance de décrassage en matinée. Aujourd’hui : entraînement à 17 h 30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Ajaccio - Metz (35e journée) vendredi 30 avril : 1-1. Prochain match : Metz - Angers (36e journée) demain (20 h 45). A suivre : Caen - Metz (37e journée) vendredi 7 mai (20 h 30) ; Metz - Vannes (38e journée) vendredi 14 mai (20 h 30).
A l’infirmerie. Victime d’une élongation l’ayant contraint à quitter le terrain à l’heure de jeu vendredi, Nuno Frechaut est forfait pour Metz - Angers, comme Frédéric Biancalani (fracture d’un orteil) et Pascal Johansen (tendinite au tendon d’Achille), tous deux à l’arrêt.
Suspendu. Aucun pour Metz - Angers : Matheus Vivian a purgé une suspension d’un match à Ajaccio.
cfa 2 : Une belle balade
Face au leader incontesté du groupe, l’US Sarre Union n’avait pas, vendredi soir, les moyens de réaliser l’exploit. Metz était rapidement en action, mais les Alsaciens ouvraient pourtant le score par Klein, sur une reprise de volée (13 e). La réaction ne se faisait pas attendre : Sommer s’échappait sur la gauche et battait Trimborn (20 e). Puis, sur un corner, Reydel se trouvait à point nommé pour donner l’avantage aux Lorrains (25 e).
En début de seconde période, les visiteurs gèraient leur avance, malgré les tentatives de Stralka et de Stuber. Il fallait attendre le dernier quart d’heure de la rencontre pour voir les Messins ôter les dernières illusions aux joueurs locaux par deux contres parfaits. D’abord à la 78 e : Haddadji était à la réception d’un service de Bernadelli . Puis, à la 85 e minute, Bousbaa , qui venait de rentrer, clôturait le score de ce match sur un dernier service de Sommer.
Metz, le périple jeune
Au bout du suspense, les moins de dix-neuf ans du FC Metz ramènent en Moselle, pour la troisième fois dans l’histoire du club, le trophée promis au vainqueur de la Coupe Gambardella. Photo Pascal BROCARD
Alors que leurs aînés traînent inexorablement leur spleen au pied du podium de la Ligue 2, les moins de dix-neuf ans du FC Metz avaient, hier, une occasion en or de redorer un blason grenat particulièrement terni depuis de (trop) longues semaines. Et de concrétiser un rêve : remporter un trophée sur la mythique pelouse du Stade de France.
De nos envoyés spéciaux à Saint-Denis
Un enjeu de taille qui explique sans doute une timide mise en route, teintée de crispation. Mais, comme face à Sedan en demi-finale, les hommes d’Olivier Perrin se sont appliqués à esquisser quelques séduisants coups de pinceaux sur la toile de Saint-Denis. Pour finalement achever leur œuvre en apothéose, grâce, notamment à un Anthony Mfa une nouvelle fois décisif dans l’épreuve des tirs au but.
Mais la prestation, remarquée et remarquable, du gardien messin a débuté dès l’entame du match. En s’opposant à la frappe de Gurler (3 e) et au corner de Dias (6 e), Mfa a ôté une belle épine du pied de Grenats visiblement guère dans leur assiette. Pour le banquet, il leur fallait encore patienter… « En première période, nous avons tout simplement été catastrophiques dans le jeu », a d’ailleurs concédé Olivier Perrin à l’issue de la rencontre.
Pour autant, et très paradoxalement, alors que Sochaux semblait prendre tranquillement la direction des opérations, c’était bien Metz qui se procurait les plus franches occasions. En vain, puisque Seydou Simpara perdait son duel face à Cros (17 e), Jordan Faucher était un poil trop court sur un service de Gaëtan Bussmann (30 e), alors que Simpara, de la tête, manquait le cadre de façon assez inexplicable (36 e). Un beau gâchis… D’autant que Cédric Bakambu s’offrait un joli numéro solo au beau milieu d’une défense messine attentiste pour ouvrir la marque (1-0, 39 e). Les Sochaliens pouvaient alors rejoindre les vestiaires avec le sentiment du devoir accompli, non sans avoir, au préalable, remercié Cros, auteur d’une superbe parade sur la frappe aussi soudaine que puissante signée Bouna Sarr (41 e).
Le show Mfa
L’issue de ce premier acte n’était pas, mais du tout du goût d’Olivier Perrin. « Je n’ai pas le souvenir d’avoir piqué une telle colère depuis bien longtemps, avoue ce dernier. En tout cas, pas cette saison, c’est la première fois. » Un message musclé qui a visiblement trouvé son écho auprès de ses joueurs. « Cela nous a fait du bien », reconnaît Anthony Mfa. « On était à la rue, on a su réagir », poursuit Ganelan N’Ganvala.
De fait, les Messins se sont remis devant leur chevalet. Avec application cette fois. A l’image de Jordan Faucher. Son entraîneur avait prévenu : « Dans les dix-huit mètres, il ne faut pas lui laisser le moindre espace. » Les Sochaliens l’ont appris à leurs dépens. Avec aplomb et opportunisme, l’attaquant lorrain mordait dans le ballon. Cros ne pouvait que constatait l’ampleur de la morsure (1-1, 54 e). La suite ? Ces fameuses ébauches de beau jeu qui ont accompagné les Messins tout au long de leur périple en Gambardella. Faucher mettait ainsi une première couche… sur le poteau (58 e), alors que Yohan Croizet, buteur en demi-finale, obligeait Cros à déployer ses grands pinceaux (77 e). Mais cette débauche d’énergie, aussi généreuse que brouillonne par instants, allait jouer des tours aux Grenats. Et permettre à Sochaux de ressortir de son jeu ce diable de Cédric Bakambu. Insatiable, l’attaquant doubiste aurait pu être le héros de la soirée. Mais finalement, ce rôle, taillé sur mesure, est revenu à Anthony Mfa, auteur d’une valse à cinq temps qui a fini par écœurer le Sochalien, qui avait pourtant réussi à griller la politesse à une arrière-garde messine visiblement émoussée (83 e, 85 e, 88 e, 89 e, 90 e). Les gants bien chauds, le gardien lorrain pouvait alors aborder sereinement la terrible épreuve des tirs au but. En stoppant deux tentatives adverses, qui porte à sept son total dans l’épreuve 2010, il permettait à son équipe de faire la course en tête. Romaric Nya Ngatcha n’avait plus qu’à achever ce chef d’œuvre et teinter le ciel de Saint-Denis d’une jolie couleur grenat.
Ces jeunes Messins ont des ressources et un mental à toute épreuve. Ils l’ont une nouvelle fois prouvé, hier, au Stade de France. En s’imposant aux tirs au but (4-3) face à Sochaux, les U19 sont allés au bout de leur aventure.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Le remake de 1988
Comme en 1988
En s’imposant aux tirs au but, les jeunes Messins ont réédité la performance de l’équipe professionnelle qui avait, elle aussi, remporté la Coupe de France face aux Sochaliens à l’issue de cette terrible épreuve. Ce 11 juin 1988, sur au Parc des Princes, Stéphane Paille avait ouvert la marque pour les Doubistes, avant qu’Eric Black n’égalise juste avant la pause. Au final, le FC Metz s’était imposé cinq tirs au but à quatre. Vingt-deux ans plus tard, l’histoire s’est donc répétée.
« Allez Metz »
17h15, hier après-midi. Alors que le Stade de France sonnait encore creux, environ cinq cents supporters messins ayant fait le voyage jusqu’à Saint-Denis, ont donné de la voix. Des « Allez Metz » entendus toute la rencontre et qui ont sans aucun doute fait le plus grand bien aux Mosellans. Ces derniers ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisqu’une fois assurés du titre, c’est avec leurs fans qu’ils sont allés communier. Aperçus également dans les travées de Saint-Denis, Bernard Serin, le président messin, Carlo Molinari, son vice-président, ainsi que plusieurs cadres techniques du centre de formation. Tous avec le sourire aux lèvres…
Et de trois !
Avant le succès d’hier, le FC Metz était parvenu en finale de la Coupe Gambardella à quatre reprises, pour deux succès. Par deux fois, les Grenats avaient échoué en finale : en 1962 face à l’AS Monaco (1-2) et en 1980 face à l’INF Vichy (0-1). Et par deux fois, le FC Metz avait remporté le trophée tant convoité : en 1981, grâce à une victoire face à l’OGC Nice (1-0) et en 2001, après avoir battu le SM Caen 2-0 au Stade de France.
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Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
J'éspére que cette victoire en Gambardella servira a instauré un souffle nouveau dés l'année prochaine a l'équipe première...
Virez moi les danseuses de L2 et mettait moi ses jeunes a la place
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- Toni Truand
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Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
500? Ah bon?Amsalem a écrit :[17h15, hier après-midi. Alors que le Stade de France sonnait encore creux, environ cinq cents supporters messins ayant fait le voyage jusqu’à Saint-Denis, ont donné de la voix. Des « Allez Metz » entendus toute la rencontre et qui ont sans aucun doute fait le plus grand bien aux Mosellans. Ces derniers ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisqu’une fois assurés du titre, c’est avec leurs fans qu’ils sont allés communier. Aperçus également dans les travées de Saint-Denis, Bernard Serin, le président messin, Carlo Molinari, son vice-président, ainsi que plusieurs cadres techniques du centre de formation. Tous avec le sourire aux lèvres…

- ujin57
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- Inscription : 13 mars 2010, 17:43
Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
On vera bien, mais j'espère quand même une victoire des messins ...
- Symph57
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Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
Carlo Molinari (vice-président du FC Metz) : « Pour le club, qui connaît de grosses difficultés en ce moment, c’est un bon bol d’air. Ça ne console pas, mais ça fait du bien. C’est également la récompense de l’énorme travail de formation. J’espère retrouver ces garçons bientôt au sein de l’effectif professionnel. C’est une bonne chose pour l’avenir. »
Olivier Perrin (entraîneur du FC Metz) : « Au cours de la première période, j’ai eu le sentiment de voir des douze ans. Ils avaient peur de jouer. Au retour des vestiaires, nous sommes enfin parvenus à créer du jeu, à contrarier cette équipe de Sochaux qui, dans l’ensemble, a eu la maîtrise technique de la rencontre. Après l’égalisation, c’est parti dans tous les sens. Mais au final, je suis heureux et fier que cette équipe ait pu apporter un peu de bonheur au FC Metz, même si ce n’est que la Gambardella. »
Ganelan N’Ganvala (milieu et capitaine du FC Metz) : « Je ne trouve pas les mots ! C’est géant ! Après un aussi beau parcours, franchement, cela aurait été décevant de ne pas soulever la Coupe. Mais grâce à un grand Anthony Mfa, notamment, on a été au bout. J’ai une pensée également pour tous mes partenaires qui n’ont pas eu la chance de fouler la pelouse du Stade de France ce soir, mais qui ont grandement contribué à cette belle aventure. »
Anthony Mfa (gardien du FC Metz) : « Les tirs au but ? Une question de feeling, c’est tout. Au terme d’un match équilibré, on a su s’arracher pour remporter l’épreuve. C’est un grand moment pour nous et cela fait du bien à l’ensemble du club. »
Jean-Sébastien Merieux (entraîneur du FC Sochaux) : « C’est loin d’être notre meilleur match en Gambardella. Loin de là ! C’est rageant que cela se produise en finale. J’ai senti les garçons un peu émoussés, mais nous aurions dû tuer le match au cours des dix dernières minutes… »
Olivier Perrin (entraîneur du FC Metz) : « Au cours de la première période, j’ai eu le sentiment de voir des douze ans. Ils avaient peur de jouer. Au retour des vestiaires, nous sommes enfin parvenus à créer du jeu, à contrarier cette équipe de Sochaux qui, dans l’ensemble, a eu la maîtrise technique de la rencontre. Après l’égalisation, c’est parti dans tous les sens. Mais au final, je suis heureux et fier que cette équipe ait pu apporter un peu de bonheur au FC Metz, même si ce n’est que la Gambardella. »
Ganelan N’Ganvala (milieu et capitaine du FC Metz) : « Je ne trouve pas les mots ! C’est géant ! Après un aussi beau parcours, franchement, cela aurait été décevant de ne pas soulever la Coupe. Mais grâce à un grand Anthony Mfa, notamment, on a été au bout. J’ai une pensée également pour tous mes partenaires qui n’ont pas eu la chance de fouler la pelouse du Stade de France ce soir, mais qui ont grandement contribué à cette belle aventure. »
Anthony Mfa (gardien du FC Metz) : « Les tirs au but ? Une question de feeling, c’est tout. Au terme d’un match équilibré, on a su s’arracher pour remporter l’épreuve. C’est un grand moment pour nous et cela fait du bien à l’ensemble du club. »
Jean-Sébastien Merieux (entraîneur du FC Sochaux) : « C’est loin d’être notre meilleur match en Gambardella. Loin de là ! C’est rageant que cela se produise en finale. J’ai senti les garçons un peu émoussés, mais nous aurions dû tuer le match au cours des dix dernières minutes… »
- Symph57
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Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
Allumer le feu

Il faut toujours garder à l’esprit que 80 % des joueurs formés devront réussir leur intégration sociale et professionnelle en dehors du football », commente Denis Schaeffer, directeur du centre de formation du FC Metz. Photo RL
Le FC Metz a été l’un des premiers clubs à s’engager dans une politique de formation. « Il existe deux structures, explique Denis Schaeffer, directeur du centre de formation. L’équipe professionnelle, société anonyme sportive professionnelle (SASP), et l’association FC Metz, dont l’objectif est de mettre en place les conditions favorables à la progression des jeunes joueurs ».
C’est en 1975 que le centre de formation voit le jour, mais ce n’est réellement qu’en 1996 qu’il acquiert sa dimension actuelle. « Nous avons étendu cette structure avec la création d’un centre d’hébergement de 48 lits et le centre technique de la plaine Saint-Symphorien ».
Le centre de formation, essentiellement financé par les subventions des collectivités locales et de la SASP FC Metz, appartient à la catégorie 1, par opposition à des clubs comme Marseille, Nice ou Toulouse, de catégorie 2. « Cette hiérarchie est établie d’après des normes d’infrastructure, d’encadrement, d’organisation de la scolarité… », indique le directeur.
Le centre de formation du FC Metz est l’un des pionniers nationaux en matière de préformation. « Cette structure concerne les joueurs en amont de l’entrée en formation, précise Denis Schaeffer. Nous avons d’ailleurs reçu le label Elite pour cette spécificité ! »
L’objectif prioritaire du CF est d’intégrer deux joueurs par génération dans l’effectif de l’équipe professionnelle. La formation s’effectue en trois étapes. « Nous pensons en effet qu’un garçon qui commence chez nous à l’âge de six ans a toutes les chances d’atteindre un jour le plus haut niveau », commente le directeur.
Première étape : l’école de football, accueillant des joueurs de 6 à 11 ans. 115 jeunes garçons de la grande couronne messine s’y retrouvent. « Nous ne cherchons pas à faire dans la quantité, car nous ne voulons pas nuire au travail et à la vie sportive des clubs environnants, qui font du bon boulot en matière d’initiation et d’éveil ». L’objectif de Denis Schaeffer : attirer progressivement les jeunes joueurs au meilleur potentiel et dotés d’une grande détermination, de façon à ce que 50 % d’entre eux intègrent la section préformation. « Sur les 115, 61 ont fait leurs débuts au FC Metz et 54 ont été recrutés au fur et à mesure dans des clubs de la périphérie messine ».
La section préformation, accueillant des joueurs de 12 à 14 ans, constitue la seconde étape.
« Nous regroupons de 18 à 20 joueurs par génération, explique le directeur. La structure est déjà un peu plus professionnelle, et prend en charge les choses de façon complètes. Les adolescents sont scolarisés au collège Arsenal. Nous avons une convention avec cet établissement scolaire, qui autorise nos garçons à quitter les cours un peu plus tôt ou à rattraper des devoirs. C’est une grande responsabilité que nous portons, car nous devons aider ces jeunes à progresser sur un plan scolaire. Ce qui va leur permettre à la fois d’acquérir des qualités, comme la rigueur, utile aux entraînements, et de fréquenter des élèves qui ne vivent pas que pour le football ». Dernière étape, la formation de 15 à 20 ans. « Nous avons 78 joueurs, venus de Lorraine, du Luxembourg ou encore de l’étranger, scolarisés aux lycées Cormontaigne, Cassin ou Schuman », conclut Denis Schaeffer.

Il faut toujours garder à l’esprit que 80 % des joueurs formés devront réussir leur intégration sociale et professionnelle en dehors du football », commente Denis Schaeffer, directeur du centre de formation du FC Metz. Photo RL
Le FC Metz a été l’un des premiers clubs à s’engager dans une politique de formation. « Il existe deux structures, explique Denis Schaeffer, directeur du centre de formation. L’équipe professionnelle, société anonyme sportive professionnelle (SASP), et l’association FC Metz, dont l’objectif est de mettre en place les conditions favorables à la progression des jeunes joueurs ».
C’est en 1975 que le centre de formation voit le jour, mais ce n’est réellement qu’en 1996 qu’il acquiert sa dimension actuelle. « Nous avons étendu cette structure avec la création d’un centre d’hébergement de 48 lits et le centre technique de la plaine Saint-Symphorien ».
Le centre de formation, essentiellement financé par les subventions des collectivités locales et de la SASP FC Metz, appartient à la catégorie 1, par opposition à des clubs comme Marseille, Nice ou Toulouse, de catégorie 2. « Cette hiérarchie est établie d’après des normes d’infrastructure, d’encadrement, d’organisation de la scolarité… », indique le directeur.
Le centre de formation du FC Metz est l’un des pionniers nationaux en matière de préformation. « Cette structure concerne les joueurs en amont de l’entrée en formation, précise Denis Schaeffer. Nous avons d’ailleurs reçu le label Elite pour cette spécificité ! »
L’objectif prioritaire du CF est d’intégrer deux joueurs par génération dans l’effectif de l’équipe professionnelle. La formation s’effectue en trois étapes. « Nous pensons en effet qu’un garçon qui commence chez nous à l’âge de six ans a toutes les chances d’atteindre un jour le plus haut niveau », commente le directeur.
Première étape : l’école de football, accueillant des joueurs de 6 à 11 ans. 115 jeunes garçons de la grande couronne messine s’y retrouvent. « Nous ne cherchons pas à faire dans la quantité, car nous ne voulons pas nuire au travail et à la vie sportive des clubs environnants, qui font du bon boulot en matière d’initiation et d’éveil ». L’objectif de Denis Schaeffer : attirer progressivement les jeunes joueurs au meilleur potentiel et dotés d’une grande détermination, de façon à ce que 50 % d’entre eux intègrent la section préformation. « Sur les 115, 61 ont fait leurs débuts au FC Metz et 54 ont été recrutés au fur et à mesure dans des clubs de la périphérie messine ».
La section préformation, accueillant des joueurs de 12 à 14 ans, constitue la seconde étape.
« Nous regroupons de 18 à 20 joueurs par génération, explique le directeur. La structure est déjà un peu plus professionnelle, et prend en charge les choses de façon complètes. Les adolescents sont scolarisés au collège Arsenal. Nous avons une convention avec cet établissement scolaire, qui autorise nos garçons à quitter les cours un peu plus tôt ou à rattraper des devoirs. C’est une grande responsabilité que nous portons, car nous devons aider ces jeunes à progresser sur un plan scolaire. Ce qui va leur permettre à la fois d’acquérir des qualités, comme la rigueur, utile aux entraînements, et de fréquenter des élèves qui ne vivent pas que pour le football ». Dernière étape, la formation de 15 à 20 ans. « Nous avons 78 joueurs, venus de Lorraine, du Luxembourg ou encore de l’étranger, scolarisés aux lycées Cormontaigne, Cassin ou Schuman », conclut Denis Schaeffer.
- firefox
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Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
Surtout que les commentateurs de France4 se séguaient sur Sochaux et ses 50 ploucs en jaune qui végétaient dans une tribune.S.A.R. Aleks a écrit :500? Ah bon?Amsalem a écrit :[17h15, hier après-midi. Alors que le Stade de France sonnait encore creux, environ cinq cents supporters messins ayant fait le voyage jusqu’à Saint-Denis, ont donné de la voix. Des « Allez Metz » entendus toute la rencontre et qui ont sans aucun doute fait le plus grand bien aux Mosellans. Ces derniers ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisqu’une fois assurés du titre, c’est avec leurs fans qu’ils sont allés communier. Aperçus également dans les travées de Saint-Denis, Bernard Serin, le président messin, Carlo Molinari, son vice-président, ainsi que plusieurs cadres techniques du centre de formation. Tous avec le sourire aux lèvres…
J'ai peut-être été pisser à ce moment-là, mais il n'y a une aucune prise de vue sur les supporters messins.
- Amos
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Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
"Désillusions ultimes" serait plus approprié comme titre.Mitch a écrit :Les illusions ultimes
Sylvain VILLAUME.
Publié le 02/05/2010
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Re: RL: 02/05 "Les illusions ultimes"
Pour ne pas être déçu, attendez-vous au pire. Ces deux dernières saisons, nous n'avions simplement pas le niveau pour monter (déficits mental, technique et physique). L'illusion était de croire le contraire.Amos a écrit :"Désillusions ultimes" serait plus approprié comme titre.Mitch a écrit :Les illusions ultimes
Sylvain VILLAUME.
Publié le 02/05/2010
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